Hier, 22 avril 2017, il y a cinq ans jour pour jour, que Ababacar Diagne et Bara Sow ont été assassinés puis enterrés vivants dans une fosse commune, selon le rapport de l'autopsie, à la suite d'une altercation avec leurs condisciples au domicile de Cheikh Béthio Thioune à Médinatoul Salam (département de Mbour).
Désigné comme le principal coupable de cette boucherie, le Guide des Thiantacounes avait été arrêté le lendemain, par la gendarmerie de Thiès où il a passé quelques mois en détention puis transféré à Dakar pour des raisons de sécurité. Le 4 février 2013, soit moins d'un an après son incarnation, il obtient une mise en liberté provisoire pour des raisons médicales. Il sera autorisé deux fois à aller se faire soigner en France.
Depuis lors, la Justice est restée muette sur cette affaire au grand dam des familles des victimes. "On ne peut pas comprendre que quelqu'un qui a tué deux personnes avant de les enterrer dans une fosse commune puisse bénéficier aussi longtemps d'une liberté provisoire", s'émeut sur la RFM, Ousmane Sow, frère de Bara Sow. Selon lui, Cheikh Bethio "n'a jamais nié les faits qui lui sont reprochés. Pour sa défense, il a toujours dit qu'il est malade et que sa détention n'est pas compatible avec sont état de santé".
"Nous craignons que cette liberté provisoire dont il jouit, devienne définitive. Il doit retourner en prison, en attendant que la justice lui fasse payer son acte odieux. Les deux victimes ont une famille et des enfants. En ce qui concerne Bara Sow, il a laissé une femme et quatre enfants que je prends difficilement en charge", ajoute M. Sow, qui s'étonne également du silence des organisations de défense de droits de l'Homme sur cette affaire.
Désigné comme le principal coupable de cette boucherie, le Guide des Thiantacounes avait été arrêté le lendemain, par la gendarmerie de Thiès où il a passé quelques mois en détention puis transféré à Dakar pour des raisons de sécurité. Le 4 février 2013, soit moins d'un an après son incarnation, il obtient une mise en liberté provisoire pour des raisons médicales. Il sera autorisé deux fois à aller se faire soigner en France.
Depuis lors, la Justice est restée muette sur cette affaire au grand dam des familles des victimes. "On ne peut pas comprendre que quelqu'un qui a tué deux personnes avant de les enterrer dans une fosse commune puisse bénéficier aussi longtemps d'une liberté provisoire", s'émeut sur la RFM, Ousmane Sow, frère de Bara Sow. Selon lui, Cheikh Bethio "n'a jamais nié les faits qui lui sont reprochés. Pour sa défense, il a toujours dit qu'il est malade et que sa détention n'est pas compatible avec sont état de santé".
"Nous craignons que cette liberté provisoire dont il jouit, devienne définitive. Il doit retourner en prison, en attendant que la justice lui fasse payer son acte odieux. Les deux victimes ont une famille et des enfants. En ce qui concerne Bara Sow, il a laissé une femme et quatre enfants que je prends difficilement en charge", ajoute M. Sow, qui s'étonne également du silence des organisations de défense de droits de l'Homme sur cette affaire.