Poursuivis pour association de malfaiteurs, tentative de vol commis en réunion avec usage de véhicule, port et usage d’armes et de violences ayant entraîné des blessures et causé la mort, Idrissa Sow alias Peul Bou Rafét, Kékoroba Bâ, Moussa Diao, Doudou Bâ et Sidy Diallo, ont comparu hier devant la Chambre criminelle du Tribunal de Grande Instance de Tambacounda.
Un procès qui s’inscrit dans le cadre du cambriolage du bureau de poste de Koumpentoum, au cours duquel le commandant de brigade de gendarmerie, l’adjudant major Tamsir Sané a trouvé la mort après avoir succombé à ses graves blessures. Les faits ont eu lieu dans la nuit dans la nuit du 25 au 26 juillet 2019, aux environs de 3h du matin.
Devant la barre, tous les cinq prévenus ont unanimement nié avoir participé au cambriolage en question. Et ce, malgré les preuves accablantes et les témoignages recueillis contre eux dans cette triste affaire, qui avait soulevé la colère des populations riveraines et plongé la famille du défunt dans l’émoi. Si à la barre certains des prévenus ont juré n’avoir jamais été impliqués dans l’affaire, d’autres ont déclaré qu’ils ne se trouvaient même pas dans cette partie orientale du pays. Un système de défense démonté par le représentant du ministère public, Soyoubou Sy, qui a retracé les différentes péripéties de l’affaire.
D’après lui, les chefs d’accusation pour lesquels les prévenus sont poursuivis, sont suffisamment établis et la Chambre criminelle dispose d’éléments probants pour entrer en voie de condamnation contre les accusés, pour lesquels il a requis la réclusion criminelle à perpétuité. Prenant le contrepied du parquet, Me Ciré Clédor Ly et ses confrères de la défense ont sollicité l’acquittement à titre principal, et subsidiairement, l’acquittement au bénéfice du doute, à défaut d’une application extrêmement bienveillante de la loi, pour leurs clients.
D’après les conseils de la défense, aucun élément objectif du dossier ne pouvait clairement établir la culpabilité des accusés. Dans son verdict, la Chambre criminelle a prononcé la relaxe en faveur de Moussa Diao, Doudou Bâ et Sidy Diallo, avant de reconnaître Idrissa Sow et Kékoroba Ba coupables. Aussi, ces derniers devront-ils solidairement s’acquitter de cent millions de francs Cfa de dommages et intérêts à verser aux héritiers de l’adjudant-major Tamsir Sané. Ceci, en plus des deux millions qu’Idrissa Sow et Kékoroba Bâ devront payer aux individus blessés lors de ce cambriolage et qui se sont constitués partie civile.
Un procès qui s’inscrit dans le cadre du cambriolage du bureau de poste de Koumpentoum, au cours duquel le commandant de brigade de gendarmerie, l’adjudant major Tamsir Sané a trouvé la mort après avoir succombé à ses graves blessures. Les faits ont eu lieu dans la nuit dans la nuit du 25 au 26 juillet 2019, aux environs de 3h du matin.
Devant la barre, tous les cinq prévenus ont unanimement nié avoir participé au cambriolage en question. Et ce, malgré les preuves accablantes et les témoignages recueillis contre eux dans cette triste affaire, qui avait soulevé la colère des populations riveraines et plongé la famille du défunt dans l’émoi. Si à la barre certains des prévenus ont juré n’avoir jamais été impliqués dans l’affaire, d’autres ont déclaré qu’ils ne se trouvaient même pas dans cette partie orientale du pays. Un système de défense démonté par le représentant du ministère public, Soyoubou Sy, qui a retracé les différentes péripéties de l’affaire.
D’après lui, les chefs d’accusation pour lesquels les prévenus sont poursuivis, sont suffisamment établis et la Chambre criminelle dispose d’éléments probants pour entrer en voie de condamnation contre les accusés, pour lesquels il a requis la réclusion criminelle à perpétuité. Prenant le contrepied du parquet, Me Ciré Clédor Ly et ses confrères de la défense ont sollicité l’acquittement à titre principal, et subsidiairement, l’acquittement au bénéfice du doute, à défaut d’une application extrêmement bienveillante de la loi, pour leurs clients.
D’après les conseils de la défense, aucun élément objectif du dossier ne pouvait clairement établir la culpabilité des accusés. Dans son verdict, la Chambre criminelle a prononcé la relaxe en faveur de Moussa Diao, Doudou Bâ et Sidy Diallo, avant de reconnaître Idrissa Sow et Kékoroba Ba coupables. Aussi, ces derniers devront-ils solidairement s’acquitter de cent millions de francs Cfa de dommages et intérêts à verser aux héritiers de l’adjudant-major Tamsir Sané. Ceci, en plus des deux millions qu’Idrissa Sow et Kékoroba Bâ devront payer aux individus blessés lors de ce cambriolage et qui se sont constitués partie civile.