Les dépositions sur procès-verbal (Pv) au poste de police de Sicap Mbao des victimes d’agression, durant la fameuse nuit du samedi 1er juillet dernier, par la bande de feu Khalifa Ababacar Ndiaye, ont confirmé sur toute la ligne «Les Echos» dans son édition du mardi 4 juillet, où étaient relatés quelques détails du meurtre du jeune homme.
Les victimes ont expliqué les causes de la meurtrière expédition punitive nocturne lancée contre les gangsters de la passerelle du quartier, qui se faisaient passer pour des victimes de raids d’agresseurs, aux fins d’embrouiller les policiers enquêteurs.
Ameth C, victime, a quitté chez lui, pendant la nuit d’horreur, pour se rendre à Diamaguène. Il emprunte ainsi la passerelle du quartier, surplombant l’autoroute à péage et s’apprête à prendre la direction de leur domicile. Mais, à sa descente de ladite passerelle, rapporte-t-il à nos sources, il se retrouve nez-à-nez avec un groupe d’individus armés de couteaux, qui l’interceptent et le somment de leur refiler tous ses biens.
Un des malfaiteurs le surprend par-derrière, exhibe un couteau et le plaque contre son cou. Ils parviennent alors à tenir en respect leur proie et lui profèrent des menaces de mort en cas de résistance. Un autre gangster nommé Fallou Dia entre en action et fait les poches au jeune garçon. Il lui chipe son téléphone portable, fait signe de la tête à ses compères et s’apprête à disparaître dans l’obscurité.
La détermination des populations à chasser les gangsters de la passerelle de la localité
Des riverains de la passerelle, notamment des membres d’une même famille, tombent sur la scène d’agression, se jettent sur le groupe de brigands et engagent une course-poursuite avec eux. Les gangsters paniquent, redoutent une vindicte populaire et abandonnent le champ de bataille.
Les populations se scindent en deux groupes, sonnent l’alerte et lancent l’expédition punitive. Ils rattrapent le malfrat Fallou Dia, le malmènent et lui donnent des coups de couteau. Craignant le pire, rapporte toujours la victime, Ameth, à nos informateurs, une partie des lyncheurs arrêtent la bastonnade et câblent les limiers de Sicap Mbao, qui débarquent et interpellent Fallou. Celui-ci dénonce son acolyte Abdoul Aziz Ciss (blessé au couteau à l’avant-bras), qui a été cueilli à l’hôpital et conduit, à son tour, au poste de police.
«Khalifa que j’ai identifié et reconnu, faisait partie des agresseurs sur la passerelle»
Bernard B, une autre victime du raid d’agresseurs, a confirmé son prédécesseur et déclare avoir clairement identifié et reconnu le défunt, Khalifa Ababacar Ndiaye parmi la bande de malfaiteurs sur la passerelle. «A ma descente de la passerelle, Khalifa, que je connais bien, m’a intercepté et a pointé une arme blanche sur mon ventre. Aussi, il m’a sommé de lui remettre tout ce que je détenais. Je me suis présenté à lui ; il m’a ensuite reconnu, m’a relâché et laissé partir. Il était avec les nommés Fallou Dia et Abdoul Aziz Ciss», a confié Bernard à nos sources.
Fallou Dia et Abdoul Aziz Ciss connus des services de la police
Même si les deux mis en cause ont clamé haut et fort leur innocence devant les enquêteurs, il est cependant à signaler que Fallou Dia et son compère Abdoul Aziz Ciss sont connus des services du poste de police de Sicap Mbao. Le premier nommé y a été arrêté puis déféré au parquet pour détention et usage de chanvre indien en 2012. Le second a été écroué au mois de mars dernier pour violences, voies de fait et menaces de mort.
Ils ont été déférés pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec violences
Malgré les véhémentes dénégations des compagnons du défunt gangster Khalifa Ababacar Ndiaye, ils ont été toutefois déférés au parquet par les limiers de Sicap Mbao, pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec violences.
Les Echos
Les victimes ont expliqué les causes de la meurtrière expédition punitive nocturne lancée contre les gangsters de la passerelle du quartier, qui se faisaient passer pour des victimes de raids d’agresseurs, aux fins d’embrouiller les policiers enquêteurs.
Ameth C, victime, a quitté chez lui, pendant la nuit d’horreur, pour se rendre à Diamaguène. Il emprunte ainsi la passerelle du quartier, surplombant l’autoroute à péage et s’apprête à prendre la direction de leur domicile. Mais, à sa descente de ladite passerelle, rapporte-t-il à nos sources, il se retrouve nez-à-nez avec un groupe d’individus armés de couteaux, qui l’interceptent et le somment de leur refiler tous ses biens.
Un des malfaiteurs le surprend par-derrière, exhibe un couteau et le plaque contre son cou. Ils parviennent alors à tenir en respect leur proie et lui profèrent des menaces de mort en cas de résistance. Un autre gangster nommé Fallou Dia entre en action et fait les poches au jeune garçon. Il lui chipe son téléphone portable, fait signe de la tête à ses compères et s’apprête à disparaître dans l’obscurité.
La détermination des populations à chasser les gangsters de la passerelle de la localité
Des riverains de la passerelle, notamment des membres d’une même famille, tombent sur la scène d’agression, se jettent sur le groupe de brigands et engagent une course-poursuite avec eux. Les gangsters paniquent, redoutent une vindicte populaire et abandonnent le champ de bataille.
Les populations se scindent en deux groupes, sonnent l’alerte et lancent l’expédition punitive. Ils rattrapent le malfrat Fallou Dia, le malmènent et lui donnent des coups de couteau. Craignant le pire, rapporte toujours la victime, Ameth, à nos informateurs, une partie des lyncheurs arrêtent la bastonnade et câblent les limiers de Sicap Mbao, qui débarquent et interpellent Fallou. Celui-ci dénonce son acolyte Abdoul Aziz Ciss (blessé au couteau à l’avant-bras), qui a été cueilli à l’hôpital et conduit, à son tour, au poste de police.
«Khalifa que j’ai identifié et reconnu, faisait partie des agresseurs sur la passerelle»
Bernard B, une autre victime du raid d’agresseurs, a confirmé son prédécesseur et déclare avoir clairement identifié et reconnu le défunt, Khalifa Ababacar Ndiaye parmi la bande de malfaiteurs sur la passerelle. «A ma descente de la passerelle, Khalifa, que je connais bien, m’a intercepté et a pointé une arme blanche sur mon ventre. Aussi, il m’a sommé de lui remettre tout ce que je détenais. Je me suis présenté à lui ; il m’a ensuite reconnu, m’a relâché et laissé partir. Il était avec les nommés Fallou Dia et Abdoul Aziz Ciss», a confié Bernard à nos sources.
Fallou Dia et Abdoul Aziz Ciss connus des services de la police
Même si les deux mis en cause ont clamé haut et fort leur innocence devant les enquêteurs, il est cependant à signaler que Fallou Dia et son compère Abdoul Aziz Ciss sont connus des services du poste de police de Sicap Mbao. Le premier nommé y a été arrêté puis déféré au parquet pour détention et usage de chanvre indien en 2012. Le second a été écroué au mois de mars dernier pour violences, voies de fait et menaces de mort.
Ils ont été déférés pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec violences
Malgré les véhémentes dénégations des compagnons du défunt gangster Khalifa Ababacar Ndiaye, ils ont été toutefois déférés au parquet par les limiers de Sicap Mbao, pour association de malfaiteurs, vol en réunion commis la nuit avec violences.
Les Echos