Le Burkina Faso, à l’image du Mali, ne se pliera pas aux injonctions de la Cédéao qui lui demande un chronogramme acceptable. En conférence de presse jeudi, les autorités ont été assez fermes sur la question.
« Le seul délai que le gouvernement subit, c’est celui de bien faire les choses, d’agencer son action conformément aux réalités du terrain en toute objectivité avec la plus grande prudence et le plus grand réalisme possible. Ce qui dicte notre action, c’est le terrain, c’est l’opérationnel », a rétorqué le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo sur le Faso.net.
Lors de son sommet du 25 mars, la Cédéao avait donné un ultimatum d’un mois aux autorités de la transition pour un calendrier clair le 25 avril au plus tard. En plus d’ignorer cette injonction, le Burkina se permet même de faire la leçon à la Cédéao à travers le ministre des Affaires étrangères, Olivia Ragnaghnewendé Rouamba.
« Le bon sens voudrait-il qu’on tienne compte du contexte de chaque État et du désir de chaque peuple », sermonne celui qui trouve ‘’réaliste’’ les 3 ans de transition en rapport « aux enjeux du moment ».
« Le seul délai que le gouvernement subit, c’est celui de bien faire les choses, d’agencer son action conformément aux réalités du terrain en toute objectivité avec la plus grande prudence et le plus grand réalisme possible. Ce qui dicte notre action, c’est le terrain, c’est l’opérationnel », a rétorqué le porte-parole du gouvernement, Lionel Bilgo sur le Faso.net.
Lors de son sommet du 25 mars, la Cédéao avait donné un ultimatum d’un mois aux autorités de la transition pour un calendrier clair le 25 avril au plus tard. En plus d’ignorer cette injonction, le Burkina se permet même de faire la leçon à la Cédéao à travers le ministre des Affaires étrangères, Olivia Ragnaghnewendé Rouamba.
« Le bon sens voudrait-il qu’on tienne compte du contexte de chaque État et du désir de chaque peuple », sermonne celui qui trouve ‘’réaliste’’ les 3 ans de transition en rapport « aux enjeux du moment ».