La communauté dite Fulacunda de Médinatul Houda, à Médina Gounass, dans le département de Vélingara est, depuis hier, dans le désarroi à cause d'un impressionnant dispositif de gendarmes déployé aux alentours de son cimetière.
D'après Le Témoin, les pandores ont reçu l'ordre (de qui ?) d'empêcher tout enterrement dans le site. Le journal de rappeler qu'une information émanant du défunt porte-parole de Thierno Amadou Tidiane Bâ, le Khalife de Médina Gounass, faisait état, il y a 5 mois, d'un changement de cimetière pour tout le village. Une décision qui n'avait pas fait l'objet de concertation entre les différentes communautés.
Le Khalife des Fulacunda, mis devant le fait accompli et voulant éviter des problèmes, s'était personnellement déplacé pour attirer l'attention préfet du département sur les conséquences de cette décision unilatérale. Mais, faute de notification administrative, il a inauguré un nouveau cimetière pour les siens dont l'accès leur est interdit, depuis hier, par les gendarmes.
Selon le journal, "il y a lieu de s'interroger sur cette situation où des citoyens sont empêchés de donner une sépulture digne à leurs morts et dans laquelle une communauté est traitée comme moins que rien". Pour rappel, l'annonce de la fermeture de l'ancien cimetière a été faite via le micro de la mosquée des Toucouleurs alors qu'il y a deux grandes mosquées dans la ville.
D'après Le Témoin, les pandores ont reçu l'ordre (de qui ?) d'empêcher tout enterrement dans le site. Le journal de rappeler qu'une information émanant du défunt porte-parole de Thierno Amadou Tidiane Bâ, le Khalife de Médina Gounass, faisait état, il y a 5 mois, d'un changement de cimetière pour tout le village. Une décision qui n'avait pas fait l'objet de concertation entre les différentes communautés.
Le Khalife des Fulacunda, mis devant le fait accompli et voulant éviter des problèmes, s'était personnellement déplacé pour attirer l'attention préfet du département sur les conséquences de cette décision unilatérale. Mais, faute de notification administrative, il a inauguré un nouveau cimetière pour les siens dont l'accès leur est interdit, depuis hier, par les gendarmes.
Selon le journal, "il y a lieu de s'interroger sur cette situation où des citoyens sont empêchés de donner une sépulture digne à leurs morts et dans laquelle une communauté est traitée comme moins que rien". Pour rappel, l'annonce de la fermeture de l'ancien cimetière a été faite via le micro de la mosquée des Toucouleurs alors qu'il y a deux grandes mosquées dans la ville.