Le système sanitaire sénégalais manque de médecins en spécialisation. Cette situation s’explique par le manque de moyens financiers et pédagogiques de la part des docteurs. Mais également d’un environnement apte à la promotion de la spécialisation. Le Collectif des médecins, pharmaciens et chirurgiens-dentistes (Comes) a organisé, mercredi, des journées scientifiques pour se pencher sur la question.
Pour Mbaye Sène, président du Comes, il s’agit des «premières journées scientifiques de notre collectif des médecins en spécialisation au Sénégal. Et le thème principal qui est un thème fédérateur qui nous a réunis aujourd’hui, c’est le syndrome métabolique, syndrome de toutes les spécialités. Parce que c’est une affection qui touche presque toutes les spécialités en médecine. Notre pays ou nos pays de l’Afrique subsaharienne manquent de spécialités pas seulement des spécialistes en quantité. Mais nous devons tout faire pour que nos facultés, nos institutions puissent former des spécialistes en qualité», renseigne-t-il.
Pour y arriver, Mbayen Séné défend qu’«il est important que le cadre de la formation soit le cadre idéal. C’est-à -dire que le docteur en spécialisation ait les moyens de source financière, pédagogique, l’environnement, qui lui permettent d’acquérir des connaissances et des aptitudes. Cela pour qu’il soit un produit fini bien formé capable de répondre aux attentes de nos populations. Cela par rapport à tous les défis qui nous attendent au Sénégal et en Afrique subsaharienne».
La fuite des cerveaux
La fuite des cerveaux, une aubaine pour les médecins non spécialisés. D’après le président du Comes, la question de la mobilité des médecins par rapport à la périphérie, si on peut dire, c’est une question d’actualité.
«Mais je crois qu’avec l’avènement des jeunes qui se spécialisent de plus en plus, la volonté de l’autorité qui essaie d’accompagner à travers des bourses de spécialisation, également toutes les institutions qui accompagnent la spécialisation, nous sommes aujourd’hui capables de former en quantité les spécialisations dont nous avons besoin», a rassuré le docteur. A son avis, c’est le but recherché. «Nous pouvons dire qu’il y a une ressource humaine qui est là et qui doit accepter d’être déployée partout dans le territoire national où le besoin se fera sentir. Et là nous sommes capables de le faire et nous le ferons», a renchéri Dr Sène.
Il ajoute : «Il faut que le produit fini qui est formé à Dakar ou dans une autre institution de santé régionale à la fin de sa formation puisse accepter d’aller répondre là où le besoin se fait sentir».
Concernant la fuite des cerveaux, Mbaye Sène rappelle que l’Etat est en train de dérouler une politique pour ce qui nous est très précieux et par rapport à cela, les autorités doivent réagir.
«Il s’agit de mettre ces Sénégalais dans de meilleures conditions, nous n’aimerions pas quitter notre pays pour l’Europe. Si on le fait j’imagine, ce n’est pas un choix premier, peut-être il y a des conditions qui poussent mes collègues médecins à aller à l’étranger», a t-il explique. Par conséquent, il invite nos politiques à les «mettre à l’aise».
«C’est d’abord le matériel, l’environnement et après c’est le salaire et les privilèges», a dit M. Sène. Tout ce qu’il espère, c’est que les médecins soient mis dans de bonnes conditions et recrutés. Parce que, selon le président du Comes, il y a aujourd’hui des médecins spécialistes en attente de recrutement qui demandent un minimum de confort s’il y en a.
Bes Bi
Pour Mbaye Sène, président du Comes, il s’agit des «premières journées scientifiques de notre collectif des médecins en spécialisation au Sénégal. Et le thème principal qui est un thème fédérateur qui nous a réunis aujourd’hui, c’est le syndrome métabolique, syndrome de toutes les spécialités. Parce que c’est une affection qui touche presque toutes les spécialités en médecine. Notre pays ou nos pays de l’Afrique subsaharienne manquent de spécialités pas seulement des spécialistes en quantité. Mais nous devons tout faire pour que nos facultés, nos institutions puissent former des spécialistes en qualité», renseigne-t-il.
Pour y arriver, Mbayen Séné défend qu’«il est important que le cadre de la formation soit le cadre idéal. C’est-à -dire que le docteur en spécialisation ait les moyens de source financière, pédagogique, l’environnement, qui lui permettent d’acquérir des connaissances et des aptitudes. Cela pour qu’il soit un produit fini bien formé capable de répondre aux attentes de nos populations. Cela par rapport à tous les défis qui nous attendent au Sénégal et en Afrique subsaharienne».
La fuite des cerveaux
La fuite des cerveaux, une aubaine pour les médecins non spécialisés. D’après le président du Comes, la question de la mobilité des médecins par rapport à la périphérie, si on peut dire, c’est une question d’actualité.
«Mais je crois qu’avec l’avènement des jeunes qui se spécialisent de plus en plus, la volonté de l’autorité qui essaie d’accompagner à travers des bourses de spécialisation, également toutes les institutions qui accompagnent la spécialisation, nous sommes aujourd’hui capables de former en quantité les spécialisations dont nous avons besoin», a rassuré le docteur. A son avis, c’est le but recherché. «Nous pouvons dire qu’il y a une ressource humaine qui est là et qui doit accepter d’être déployée partout dans le territoire national où le besoin se fera sentir. Et là nous sommes capables de le faire et nous le ferons», a renchéri Dr Sène.
Il ajoute : «Il faut que le produit fini qui est formé à Dakar ou dans une autre institution de santé régionale à la fin de sa formation puisse accepter d’aller répondre là où le besoin se fait sentir».
Concernant la fuite des cerveaux, Mbaye Sène rappelle que l’Etat est en train de dérouler une politique pour ce qui nous est très précieux et par rapport à cela, les autorités doivent réagir.
«Il s’agit de mettre ces Sénégalais dans de meilleures conditions, nous n’aimerions pas quitter notre pays pour l’Europe. Si on le fait j’imagine, ce n’est pas un choix premier, peut-être il y a des conditions qui poussent mes collègues médecins à aller à l’étranger», a t-il explique. Par conséquent, il invite nos politiques à les «mettre à l’aise».
«C’est d’abord le matériel, l’environnement et après c’est le salaire et les privilèges», a dit M. Sène. Tout ce qu’il espère, c’est que les médecins soient mis dans de bonnes conditions et recrutés. Parce que, selon le président du Comes, il y a aujourd’hui des médecins spécialistes en attente de recrutement qui demandent un minimum de confort s’il y en a.
Bes Bi