Aucun texte ne réglemente le secteur de la médecine traditionnelle qui prend de plus en plus de place dans la vie quotidienne des Sénégalais, pourtant, pris d'assaut par des charlatans. Mais, selon Alioune Aw, directeur de la médecine traditionnelle, au ministère de la Santé et de l'Action sociale, l'Etat ne compte pas rester les bras croisés face à cette situation où tout le monde se déclare tradi-praticien. "Une loi sera votée dans les prochains mois", a annoncé M. Aw dans les colonnes du Populaire.
De l'avis du directeur, la médecine traditionnelle est de l'or vert que le Sénégal gagnerait à exploiter. Pour sa part, le représentant de la Fédération nationale des tradi-praticiens du Sénégal a, prenant l'exemple du Burkina, fait remarquer que ce pays est très en avance sur le Sénégal dans la mesure où là-bas, "les gens ont proposé la création d'un Secrétariat d'Etat ou un ministère Délégué chargé de la médecine traditionnelle. Ce, sans compter que beaucoup de partenaires techniques appuient la médecine traditionnelle. Ce qui est impossible ici à cause d'un vide juridique". Cette réglementation vient à point nommé vu la pagaille qui pollue ce secteur.
De l'avis du directeur, la médecine traditionnelle est de l'or vert que le Sénégal gagnerait à exploiter. Pour sa part, le représentant de la Fédération nationale des tradi-praticiens du Sénégal a, prenant l'exemple du Burkina, fait remarquer que ce pays est très en avance sur le Sénégal dans la mesure où là-bas, "les gens ont proposé la création d'un Secrétariat d'Etat ou un ministère Délégué chargé de la médecine traditionnelle. Ce, sans compter que beaucoup de partenaires techniques appuient la médecine traditionnelle. Ce qui est impossible ici à cause d'un vide juridique". Cette réglementation vient à point nommé vu la pagaille qui pollue ce secteur.