Le leader du « Raam Daan » serait gravement malade. Selon un ancien codétenu du Cap Manuel, Thione Seck est « très malade ». « Il a la peau sur les os et marche en titubant ». Le bonhomme, qui a bénéficié d’une grâce présidentielle, a fait ce témoignage sur les ondes de la Radio futurs médias (Rfm), lors d’une émission matinale. Un constat qui rejoint les dires de son avocat Me Ousmane Sèye qui n’a eu de cesse d’alerter sur cet état de fait.
Interpellé par nos confrères du journal EnQuête, la robe noire renseigne que la maladie du chanteur a été notifiée au juge, dès les premières heures de son arrestation. « Dès son arrestation, son médecin m’a fait parvenir un certificat médical attestant d’une maladie qui serait incompatible avec son incarcération », explique Me Sèye. Mais, regrette-t-il, le juge n’a pas daigné donner une suite à cette requête. « J’ai aussitôt saisi le juge d’instruction chargé de son dossier pour qu’il désigne un expert médical afin de voir si sa détention était compatible avec l’incarcération. Le juge d’instruction a rejeté la demande et a dit que la maladie dont souffrait Thione Seck n’était pas incompatible avec la détention », ajoute Me Sèye.
Le conseil du chanteur considère donc cette décision comme un précédent dangereux, parce que le juge d’instruction n’est pas uns blouse blanche. « Il ne peut pas se substituer à un médecin pour dire si telle maladie est compatible avec l’incarcération. C’est pourquoi, dans la loi, quand un juge se heurte à un obstacle pour rendre sa décision, il doit faire appel à un homme de l’art afin qu’il l’éclaire. Il doit recueillir l’avis d’un expert en la matière, parce que qu’il n’est pas un expert en tout », estime-t-il. Le conseil de Thione Seck est d’avis que le juge doit rendre une décision éclairée « donc, il a besoin de l’avis d’un spécialiste ». « Je crois que rien ne peut empêcher le juge de désigner un expert médical et de fonder sa décision, après l’avis de ce dernier. Mais, il ne l’a pas fait », se désole-t-il.
La robe noire précise qu’il a déployé tous les moyens nécessaires pour notifier au juge la maladie de son client. Toutefois, il invite le magistrat à prendre ses responsabilités, dans ce dossier. « Ils sont les seuls responsables de son devenir dans la prison », conclut-il.
Interpellé par nos confrères du journal EnQuête, la robe noire renseigne que la maladie du chanteur a été notifiée au juge, dès les premières heures de son arrestation. « Dès son arrestation, son médecin m’a fait parvenir un certificat médical attestant d’une maladie qui serait incompatible avec son incarcération », explique Me Sèye. Mais, regrette-t-il, le juge n’a pas daigné donner une suite à cette requête. « J’ai aussitôt saisi le juge d’instruction chargé de son dossier pour qu’il désigne un expert médical afin de voir si sa détention était compatible avec l’incarcération. Le juge d’instruction a rejeté la demande et a dit que la maladie dont souffrait Thione Seck n’était pas incompatible avec la détention », ajoute Me Sèye.
Le conseil du chanteur considère donc cette décision comme un précédent dangereux, parce que le juge d’instruction n’est pas uns blouse blanche. « Il ne peut pas se substituer à un médecin pour dire si telle maladie est compatible avec l’incarcération. C’est pourquoi, dans la loi, quand un juge se heurte à un obstacle pour rendre sa décision, il doit faire appel à un homme de l’art afin qu’il l’éclaire. Il doit recueillir l’avis d’un expert en la matière, parce que qu’il n’est pas un expert en tout », estime-t-il. Le conseil de Thione Seck est d’avis que le juge doit rendre une décision éclairée « donc, il a besoin de l’avis d’un spécialiste ». « Je crois que rien ne peut empêcher le juge de désigner un expert médical et de fonder sa décision, après l’avis de ce dernier. Mais, il ne l’a pas fait », se désole-t-il.
La robe noire précise qu’il a déployé tous les moyens nécessaires pour notifier au juge la maladie de son client. Toutefois, il invite le magistrat à prendre ses responsabilités, dans ce dossier. « Ils sont les seuls responsables de son devenir dans la prison », conclut-il.