La sortie du procureur de la République n’est pas du goût de Me El Hadji Diouf. L’avocat considère que le chef du parquet, qui s’est prononcé hier, vendredi 3 mars, entre autres sur les affaires Khalifa Sall, Abdoul Mbaye, Bamba Fall et Cie, a enfreint la loi.
«Serigne Bassirou Guèye a violé le secret de l’instruction en faisant sa sortie sur l’affaire Khalifa Sall, a-t-il dénoncé. Il a également validé la violation du droit du maire à qui on a refusé la présence de son avocat lors de son audition».
De ce point de vue, Me El Hadji Diouf considère que «le procès-verbal qui a été fuité et qui lui a servi de document pour faire sa sortie est nul».
L’avocat martèle : «Tout est affabulation et c’est une tentative de diabolisation. Si des coupables il y en a, il faut arrêter le Daf et le percepteur qui ont commis le faux et ont magouillé. Lorsqu’une commande est faite à la Présidence ou dans un ministère, ce n’est pas au ministre ou au président de la République qu’on demande des comptes, mais à leur Dage».
En outre, Me El Hadji Diouf s’est insurgé contre «les menaces à l’endroit des populations» proférées par le Procureur. Il dit : «Que Serigne Bassirou Guèye règle d’abord la crise interne dans la magistrature au lieu de menacer. Quand l’exécutif gère la carrière des magistrats, c’est le désordre dans la justice. Le Procureur doit respecter les populations qui le paient et qui le font vivre.»
(Source : La Tribune)
«Serigne Bassirou Guèye a violé le secret de l’instruction en faisant sa sortie sur l’affaire Khalifa Sall, a-t-il dénoncé. Il a également validé la violation du droit du maire à qui on a refusé la présence de son avocat lors de son audition».
De ce point de vue, Me El Hadji Diouf considère que «le procès-verbal qui a été fuité et qui lui a servi de document pour faire sa sortie est nul».
L’avocat martèle : «Tout est affabulation et c’est une tentative de diabolisation. Si des coupables il y en a, il faut arrêter le Daf et le percepteur qui ont commis le faux et ont magouillé. Lorsqu’une commande est faite à la Présidence ou dans un ministère, ce n’est pas au ministre ou au président de la République qu’on demande des comptes, mais à leur Dage».
En outre, Me El Hadji Diouf s’est insurgé contre «les menaces à l’endroit des populations» proférées par le Procureur. Il dit : «Que Serigne Bassirou Guèye règle d’abord la crise interne dans la magistrature au lieu de menacer. Quand l’exécutif gère la carrière des magistrats, c’est le désordre dans la justice. Le Procureur doit respecter les populations qui le paient et qui le font vivre.»
(Source : La Tribune)