A. Soumaré est un mécanicien qui se dit professionnel. Il a des entrées dans les aéroports et s’est doté d’une carte des Ads (Agence des aéroports du Sénégal). Celle-ci lui permet de recevoir des voitures venant de l’extérieur pour des réparations. Mais le petit ami de F. Fall va mettre la main sur toutes ces voitures qu’il revend. Comme ces deux bagnoles cédées à A. Ndiaye à, tenez-vous bien, 150 000 et 200 000 FCfa. A la barre du Tribunal de Grande Instance de Mbour, le vendeur, tout comme le receleur, parlent d’épaves.
«Je ne savais pas que ces voitures étaient volées. J’ai l’habitude d’acheter ce genre de voitures venant de l’extérieur pour les réparer. Ce sont des épaves, mais je ne les aurais pas achetées si je savais qu’elles étaient l’objet d’un vol», déclare A. Ndiaye. Son avocat vole à son secours.
«Mon client a reçu de véritables épaves. Il n’y avait pas de moteurs ni de clefs dans ces voitures qu’il a achetées à 150 000 et 200 000 FCfa. C’est raisonnable si l’on sait que le prix d’un kilo de ferraille est de 100 francs. Dans cette histoire, mon client est une victime tout comme la partie civile», a plaidé l’avocat.
Le plaignant Malick Sarr avait donné sa voiture en location à A. Soumaré pour trois jours. Le délai étant épuisé, il l’appelle plusieurs fois en vain. La partie civile se rabat sur son frère qui lui dit que cela fait des mois qu’ils ne se sont pas vus. En fait, le prévenu était à Mbour où il tentait de vendre le véhicule dont il avait enlevé la plaque d’immatriculation. Par chance, un des amis de Malick Sarr, la partie civile, avait reconnu sa voiture. C’est ainsi que A. Soumaré a été arrêté. C’est en tout huit voitures que le prévenu a dérobées.
Le prévenu reconnaît les faits et restitue les véhicules
Pour le défendre, son avocat semble avoir sué sang et eau. «Mon client a fait preuve d’audace, de témérité et de désinvolture. Il a reconnu les faits et a remboursé. Le Procureur a requis une peine de trois ans de prison ferme. Mais Monsieur le Président, je pense bien qu’il y a lieu de tenir compte de divers paramètres. Il faut savoir que nous vivons dans une société où seul l’argent compte au détriment des valeurs. Nous sommes dans une véritable jungle avec des délinquants à col blanc, une société marquée par un excès de libéralisme. Monsieur le Président, mon client n’est pas foncièrement mauvais. Il a reconnu les faits et a restitué les véhicules. Je vous demande de ne pas suivre le parquet dans son réquisitoire et de faire preuve de clémence», a plaidé la défense.
A. Soumaré a été condamné à 18 mois de prison ferme, pour escroquerie et abus de confiance, A. Ndiaye à six de mois de prison ferme. Quant à la petite amie de A. Soumaré, inculpée pour les faits de complicité, elle a été relaxée.
«Je ne savais pas que ces voitures étaient volées. J’ai l’habitude d’acheter ce genre de voitures venant de l’extérieur pour les réparer. Ce sont des épaves, mais je ne les aurais pas achetées si je savais qu’elles étaient l’objet d’un vol», déclare A. Ndiaye. Son avocat vole à son secours.
«Mon client a reçu de véritables épaves. Il n’y avait pas de moteurs ni de clefs dans ces voitures qu’il a achetées à 150 000 et 200 000 FCfa. C’est raisonnable si l’on sait que le prix d’un kilo de ferraille est de 100 francs. Dans cette histoire, mon client est une victime tout comme la partie civile», a plaidé l’avocat.
Le plaignant Malick Sarr avait donné sa voiture en location à A. Soumaré pour trois jours. Le délai étant épuisé, il l’appelle plusieurs fois en vain. La partie civile se rabat sur son frère qui lui dit que cela fait des mois qu’ils ne se sont pas vus. En fait, le prévenu était à Mbour où il tentait de vendre le véhicule dont il avait enlevé la plaque d’immatriculation. Par chance, un des amis de Malick Sarr, la partie civile, avait reconnu sa voiture. C’est ainsi que A. Soumaré a été arrêté. C’est en tout huit voitures que le prévenu a dérobées.
Le prévenu reconnaît les faits et restitue les véhicules
Pour le défendre, son avocat semble avoir sué sang et eau. «Mon client a fait preuve d’audace, de témérité et de désinvolture. Il a reconnu les faits et a remboursé. Le Procureur a requis une peine de trois ans de prison ferme. Mais Monsieur le Président, je pense bien qu’il y a lieu de tenir compte de divers paramètres. Il faut savoir que nous vivons dans une société où seul l’argent compte au détriment des valeurs. Nous sommes dans une véritable jungle avec des délinquants à col blanc, une société marquée par un excès de libéralisme. Monsieur le Président, mon client n’est pas foncièrement mauvais. Il a reconnu les faits et a restitué les véhicules. Je vous demande de ne pas suivre le parquet dans son réquisitoire et de faire preuve de clémence», a plaidé la défense.
A. Soumaré a été condamné à 18 mois de prison ferme, pour escroquerie et abus de confiance, A. Ndiaye à six de mois de prison ferme. Quant à la petite amie de A. Soumaré, inculpée pour les faits de complicité, elle a été relaxée.