Les faits se sont passés pendant le mois de Ramadan à Golloré, village situé dans la région de Matam. Mamadou Diallo, un étudiant maîtrisant parfaitement les préceptes de l’Islam, a été sollicité par son tuteur pour diriger les prières surérogatoires «nafila», chez lui.
C'est ainsi que tous les soirs, depuis le début ce mois béni, Diallo regroupait toute la famille et le voisinage pour le rituel. Mais, le vendredi 23 juin 2017, il est venu dire à son tuteur qu’il ne serait plus en mesure de continuer.
Il explique à celui-ci, l’éloignement de son domicile (internat) qu’il rejoint tard le soir et la fatigue qui l’empêche de réviser ses cours.
Une décision très mal accueillie par le tuteur qui, après le départ de Diallo, a peaufiné un plan maléfique pour le châtier.
Ainsi, dans la nuit du vendredi au samedi, il rallie à 4 heures du matin, l’internat où il trouve Diallo dormant à poings fermés. Tenant un récipient rempli d’eau chaude, il ébouillante son « imam». Brûlé de la tête au ventre, Mamadou Diallo sera secouru par ses condisciples, qui l’ont acheminé à l’hôpital de Saint- Louis puis aux urgences de l’hôpital régional de Thiès, où il lutte pour sa survie.
(Source : L’Observateur)
C'est ainsi que tous les soirs, depuis le début ce mois béni, Diallo regroupait toute la famille et le voisinage pour le rituel. Mais, le vendredi 23 juin 2017, il est venu dire à son tuteur qu’il ne serait plus en mesure de continuer.
Il explique à celui-ci, l’éloignement de son domicile (internat) qu’il rejoint tard le soir et la fatigue qui l’empêche de réviser ses cours.
Une décision très mal accueillie par le tuteur qui, après le départ de Diallo, a peaufiné un plan maléfique pour le châtier.
Ainsi, dans la nuit du vendredi au samedi, il rallie à 4 heures du matin, l’internat où il trouve Diallo dormant à poings fermés. Tenant un récipient rempli d’eau chaude, il ébouillante son « imam». Brûlé de la tête au ventre, Mamadou Diallo sera secouru par ses condisciples, qui l’ont acheminé à l’hôpital de Saint- Louis puis aux urgences de l’hôpital régional de Thiès, où il lutte pour sa survie.
(Source : L’Observateur)