Installé très récemment à Marseille et directeur régional du groupe Bank of Africa, il a déjà à son actif une expérience professionnelle diversifiée au Sénégal et en Côte d’ Ivoire dans le marketing et la communication.
Si on peut le voir servir certains soirs dans le restaurant gérée par son épouse qu’il vient de créer (la Téranga dans le 1er arrondissement), il n’en garde pas moins une lucidité et un pragmatisme redoutables dans l’analyse et les solutions qu’il préconise.
La parole claire et le mot pesé, Babacar Ba se distingue nettement par une analyse d’abord économique de la situation marseillaise dans laquelle selon lui les sénégalais ne sont nullement une spécificité.
Reliant les problèmes marseillais à une économie mondialisée dont la financiarisation se nourrit d’un chômage endémique, il dresse un tableau sombre sur une ville dont le potentiel de développement économique est plombé par un « dialogue social compliqué » mais aussi par la violence sociale et la fracture urbaine et sociale entre les quartiers nord et ceux du sud
Conscient de la nécessité de réconcilier Marseille, Babacar Ba voit en Pape Diouf l’idéal et l’exemple grâce auxquels l’espoir d’une relance de l’économie et d’unemobilisation sociale et citoyenne sont possibles.
C’est ainsi qu’il s’est fortement mobilisé dans la campagne des municipales avec l’ambition de participer au projet de Pape Diouf en lui apportant l’expertise économique et financière qu’il a capitalisé, au profit de la transformation de la ville.
LA VIDEO
http://www.youtube.com/watch?v=B14jY7el9JA
Propos recueillis par Karfa S. Diallo
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