La police n’a laissé, hier, aucune chance aux membres de l’opposition qui étaient venus manifester devant les grilles de l’Assemblée nationale contre la modification de l’article L78 du Code électoral.
La manifestation initiée, hier, de l’opposition, devant les grilles de l’assemblée nationale, a été sévèrement réprimée par la police, qui avait déployé un impressionnant dispositif sécuritaire dans le centre-ville.
Criant ‘’libérez le peuple’’, les manifestants ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes et certains d’entre eux ont passé un mauvais quart d’heure entre les mains des policiers, sous la supervision du sous-préfet de Dakar-Plateau.
Guy Marius Sagna, directeur de campagne de la coalition ‘’Ndawi askan wi’’, initiatrice de la liste ‘’Pencum nawle’’ dirigée par Ousmane Sonko, a été arrêté, de même que des jeunes du Parti démocratique sénégalais et de Bokk Gis Gis, qui refusaient d’obtempérer aux injonctions des policiers.
Bassirou Kébé, responsable libéral à Nioro, a été littéralement tabassé, son « frère » de parti Gallo Tall s’’est retrouvé avec une jambe cassée, après qu’il a été brutalisé et chassé de l’hémicycle. Abdoul Aziz Diop, membre du Comité directeur, a été arrêté avant d’être relâché. Même Oumar Sarr, député et coordonnateur adjoint du Pds, a été malmené.
C’était la sauve-qui peut. Ceux qui ont été arrêtés, ont été acheminés dans les locaux de la gendarmerie de Thiong. Certains axes routiers menant à l’assemblée nationale, ont été barrés par les forces de sécurité. Dakar était tout simplement en état de siège.
Suivons les réactions de certains leaders de l’opposition
Me El Hadji diouf, député et leader de la coalition ‘’Leeral’’ :
« C’est un putsch de la part de gens qui n’ont aucune considération pour le peuple »
« Nous sommes torturés pendant 5 ans, par une majorité mécanique qui ne s’intéresse pas aux préoccupations des populations. Ce que le Sénégal risque et ce qui est plus grave, ce sont des troubles électoraux. On crée les ingrédients d’une confrontation dans ce pays et ce n’est pas bon.
C’est un putsch, c’est un coup de force, c’est un forcing de la part de gens qui n’ont aucune considération pour le peuple. C’est la majorité présidentielle, des députés du président, qui ont voté cette loi. J’ai pitié d’eux. S’ils sont incapables de développer des idées correctes. Ce ne sont pas des députes, mais des députés du président. Ils suivent à la lettre comme des moutons de Panurge ».
Thierno Bocoum, député de ‘’Rewmi’’ :
« Nous allons saisir le conseil constitutionnel »
« Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, à ce stade d’évolution de notre démocratie, qui est le combat de toutes les générations, concevoir qu’on puisse ignorer de maintenir les acquis démocratiques. Nous avons décidé de ne pas voter, parce que cela viole le secret du scrutin.
Aujourd’hui, avec le vote de cette loi, on se rend compte que le secret du vote est menacé. Nous l’avons décrié. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel. Toute l’opposition s’est regroupée pour dénoncer cette loi, pour faire en sorte que cette loi soit rejetée, parce qu’on ne peut pas laisser le gouvernement continuer à violer le protocole de la Cedeao et remettre en cause les acquis démocratiques ».
Voxpopuli
La manifestation initiée, hier, de l’opposition, devant les grilles de l’assemblée nationale, a été sévèrement réprimée par la police, qui avait déployé un impressionnant dispositif sécuritaire dans le centre-ville.
Criant ‘’libérez le peuple’’, les manifestants ont été dispersés à coups de grenades lacrymogènes et certains d’entre eux ont passé un mauvais quart d’heure entre les mains des policiers, sous la supervision du sous-préfet de Dakar-Plateau.
Guy Marius Sagna, directeur de campagne de la coalition ‘’Ndawi askan wi’’, initiatrice de la liste ‘’Pencum nawle’’ dirigée par Ousmane Sonko, a été arrêté, de même que des jeunes du Parti démocratique sénégalais et de Bokk Gis Gis, qui refusaient d’obtempérer aux injonctions des policiers.
Bassirou Kébé, responsable libéral à Nioro, a été littéralement tabassé, son « frère » de parti Gallo Tall s’’est retrouvé avec une jambe cassée, après qu’il a été brutalisé et chassé de l’hémicycle. Abdoul Aziz Diop, membre du Comité directeur, a été arrêté avant d’être relâché. Même Oumar Sarr, député et coordonnateur adjoint du Pds, a été malmené.
C’était la sauve-qui peut. Ceux qui ont été arrêtés, ont été acheminés dans les locaux de la gendarmerie de Thiong. Certains axes routiers menant à l’assemblée nationale, ont été barrés par les forces de sécurité. Dakar était tout simplement en état de siège.
Suivons les réactions de certains leaders de l’opposition
Me El Hadji diouf, député et leader de la coalition ‘’Leeral’’ :
« C’est un putsch de la part de gens qui n’ont aucune considération pour le peuple »
« Nous sommes torturés pendant 5 ans, par une majorité mécanique qui ne s’intéresse pas aux préoccupations des populations. Ce que le Sénégal risque et ce qui est plus grave, ce sont des troubles électoraux. On crée les ingrédients d’une confrontation dans ce pays et ce n’est pas bon.
C’est un putsch, c’est un coup de force, c’est un forcing de la part de gens qui n’ont aucune considération pour le peuple. C’est la majorité présidentielle, des députés du président, qui ont voté cette loi. J’ai pitié d’eux. S’ils sont incapables de développer des idées correctes. Ce ne sont pas des députes, mais des députés du président. Ils suivent à la lettre comme des moutons de Panurge ».
Thierno Bocoum, député de ‘’Rewmi’’ :
« Nous allons saisir le conseil constitutionnel »
« Nous ne pouvons pas, aujourd’hui, à ce stade d’évolution de notre démocratie, qui est le combat de toutes les générations, concevoir qu’on puisse ignorer de maintenir les acquis démocratiques. Nous avons décidé de ne pas voter, parce que cela viole le secret du scrutin.
Aujourd’hui, avec le vote de cette loi, on se rend compte que le secret du vote est menacé. Nous l’avons décrié. Nous allons saisir le Conseil constitutionnel. Toute l’opposition s’est regroupée pour dénoncer cette loi, pour faire en sorte que cette loi soit rejetée, parce qu’on ne peut pas laisser le gouvernement continuer à violer le protocole de la Cedeao et remettre en cause les acquis démocratiques ».
Voxpopuli