Invité de l’émission «Ndekki Li» de Sud Fm Sen Radio, hier mercredi, il a relevé que déjà , le 3 octobre 2023, lors de l’installation du Tribunal des pairs du CORED, le représentant du ministère de la Communication, le Directeur de la Communication d’alors, Ousseynou Dieng, avait annoncé que la tutelle avait terminé le processus d’enregistrement des médias au Sénégal et que bientôt, il allait procéder à la publication de la liste.
«Ce que la CORED avait salué, parce que cela allait nous faciliter le travail...» Mais cela a tardé. «Après une relance en décembre 2023, nous avons adressé une lettre officielle au ministère, pour demander à quand la publication de la liste».
Réagissant aux récriminations nées de la publication de la liste des médias reconnus par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, il a déclaré : «Nous, nous avons été associés parce que nous faisons de l’autorégulation. Et tous ceux qui militent pour l’assainissement de la corporation, doivent saluer l’initiative… Chaque métier obéit à des règles et l’enregistrement en fait partie.
Dès sa prise de fonction, le ministre a rencontré toutes les organisations des médias. Nous avons échangé sur les difficultés du secteur. Il a reçu le CORED pour l’imprégner de la plateforme mise en place en août. Il y a des critères à remplir et des informations à fournir. Ceux qui ont rempli ces critères, ont été sélectionnés. Pour le reste, il n’y pas lieu de s’alarmer, ils n’ont qu’à attendre la réunion de la commission dans laquelle est représentée le CORED, le CNRA, le doyen Ibrahima Bakhoum, qui est de loin notre aîné dans ce métier.
Et personne ne peut faire faire à Ibrahima Bakhoum quelque chose qui n’est pas légal. Et moi aussi, je ne peux pas cautionner cela. Mais je n’accepterai pas également des irrégularités et dérives dans le métier. Je dirige une structure chargée de l’autorégulation des médias. Pour tous, les recalés, la commission leur adressera des correspondances pour les informer des manquements à corriger. Donc, il n’y pas de quoi s’alarmer. C’est seulement quand après correction des manquements, ils sont recalés, qu’ils devront se faire entendre».
Pour le président de l’organe d’autorégulation des médias, «comme le processus est en cours, il n’y pas lieu de trop s’emporter ». Et de donner, à titre illustratif, un motif qui pourrait justifier le rejet de certaines déclarations.
«Un exemple, la commission de la carte nationale de presse, qui est à sa 4e année d’existence, a commencé à délivrer les premières cartes de presse (dont la durée de la validité est de 3 ans, ndlr) depuis juin 2021. Pour les premiers qui en ont bénéficié, ils sont en train de renouveler. Mais, jusque-là , il y a des organes où seuls les reporters ont fait les démarches pour l’obtention de la carte, des patrons de presse et autres responsables des rédactions n’ont pas jugé nécessaire de s’en procurer.
Et pourtant, actuellement, au Sénégal, quel que soit son statut (journaliste ou technicien), celui qui n’a pas de carte de presse, ne peut être considéré comme professionnel des médias. Moi, je n’y étais pas, peut-être que beaucoup ont été recalés sur la base de ce critère. C’était le premier filtre et l’enregistrement des médias, en est le deuxième. Cela facilitera le travail pour tous».
«Il y a quelque chose de nouveau, le Code de la presse. La Commission s’est basée sur le Code de presse.»
«Ce que la CORED avait salué, parce que cela allait nous faciliter le travail...» Mais cela a tardé. «Après une relance en décembre 2023, nous avons adressé une lettre officielle au ministère, pour demander à quand la publication de la liste».
Réagissant aux récriminations nées de la publication de la liste des médias reconnus par le ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, il a déclaré : «Nous, nous avons été associés parce que nous faisons de l’autorégulation. Et tous ceux qui militent pour l’assainissement de la corporation, doivent saluer l’initiative… Chaque métier obéit à des règles et l’enregistrement en fait partie.
Dès sa prise de fonction, le ministre a rencontré toutes les organisations des médias. Nous avons échangé sur les difficultés du secteur. Il a reçu le CORED pour l’imprégner de la plateforme mise en place en août. Il y a des critères à remplir et des informations à fournir. Ceux qui ont rempli ces critères, ont été sélectionnés. Pour le reste, il n’y pas lieu de s’alarmer, ils n’ont qu’à attendre la réunion de la commission dans laquelle est représentée le CORED, le CNRA, le doyen Ibrahima Bakhoum, qui est de loin notre aîné dans ce métier.
Et personne ne peut faire faire à Ibrahima Bakhoum quelque chose qui n’est pas légal. Et moi aussi, je ne peux pas cautionner cela. Mais je n’accepterai pas également des irrégularités et dérives dans le métier. Je dirige une structure chargée de l’autorégulation des médias. Pour tous, les recalés, la commission leur adressera des correspondances pour les informer des manquements à corriger. Donc, il n’y pas de quoi s’alarmer. C’est seulement quand après correction des manquements, ils sont recalés, qu’ils devront se faire entendre».
Pour le président de l’organe d’autorégulation des médias, «comme le processus est en cours, il n’y pas lieu de trop s’emporter ». Et de donner, à titre illustratif, un motif qui pourrait justifier le rejet de certaines déclarations.
«Un exemple, la commission de la carte nationale de presse, qui est à sa 4e année d’existence, a commencé à délivrer les premières cartes de presse (dont la durée de la validité est de 3 ans, ndlr) depuis juin 2021. Pour les premiers qui en ont bénéficié, ils sont en train de renouveler. Mais, jusque-là , il y a des organes où seuls les reporters ont fait les démarches pour l’obtention de la carte, des patrons de presse et autres responsables des rédactions n’ont pas jugé nécessaire de s’en procurer.
Et pourtant, actuellement, au Sénégal, quel que soit son statut (journaliste ou technicien), celui qui n’a pas de carte de presse, ne peut être considéré comme professionnel des médias. Moi, je n’y étais pas, peut-être que beaucoup ont été recalés sur la base de ce critère. C’était le premier filtre et l’enregistrement des médias, en est le deuxième. Cela facilitera le travail pour tous».
«Il y a quelque chose de nouveau, le Code de la presse. La Commission s’est basée sur le Code de presse.»