Les combattants qui encerclent Farabougou se présentent eux-mêmes comme des jihadistes. Mais en l’occurrence, selon plusieurs membres de la médiation mise en place pour obtenir la levée du siège, ils accusent surtout certains habitants bambaras de Farabougou, d’avoir tué plusieurs membres de la communauté peule. Le dernier en date étant un jeune berger, retrouvé mort au début du mois dans son champ.
L’attaque de Farabougou, il y a deux semaines, qui aurait coûté la vie à au moins six villageois et fait neuf disparus, puis le blocus du village, sont donc présentés comme des représailles. Des accusations de collusion avec les groupes terroristes d’un côté, avec l’armée malienne et les chasseurs traditionnels dozos de l’autre, des tensions intercommunautaires qui se superposent : le scénario est tristement classique.
Eviter l’affrontement entre chasseurs et jihadistes
Pour mettre un terme à la situation, les médiateurs locaux ont dépêché deux émissaires, et des excuses ont été présentées aux familles des victimes peules. C’est à présent leur réponse qui est attendue. « Des imams, des griots, des hommes de caste sont mobilisés », précise un médiateur, qui veut croire au succès de cette tentative. Objectif : lever le blocus de Farabougou et éviter de nouveaux affrontements entre, d’un côté, les chasseurs traditionnels dozos qui protègent le village et, de l’autre, les assaillants jihadistes.
L’armée malienne, présente dans la zone, est sur le qui-vive. Lundi, elle a pu livrer par avion un premier stock d’aide alimentaire aux habitants de Farabougou.
L’attaque de Farabougou, il y a deux semaines, qui aurait coûté la vie à au moins six villageois et fait neuf disparus, puis le blocus du village, sont donc présentés comme des représailles. Des accusations de collusion avec les groupes terroristes d’un côté, avec l’armée malienne et les chasseurs traditionnels dozos de l’autre, des tensions intercommunautaires qui se superposent : le scénario est tristement classique.
Eviter l’affrontement entre chasseurs et jihadistes
Pour mettre un terme à la situation, les médiateurs locaux ont dépêché deux émissaires, et des excuses ont été présentées aux familles des victimes peules. C’est à présent leur réponse qui est attendue. « Des imams, des griots, des hommes de caste sont mobilisés », précise un médiateur, qui veut croire au succès de cette tentative. Objectif : lever le blocus de Farabougou et éviter de nouveaux affrontements entre, d’un côté, les chasseurs traditionnels dozos qui protègent le village et, de l’autre, les assaillants jihadistes.
L’armée malienne, présente dans la zone, est sur le qui-vive. Lundi, elle a pu livrer par avion un premier stock d’aide alimentaire aux habitants de Farabougou.