Le régime du Président Assimi Goita, qui naguère avait opté pour une extrême fermeté vis-à -vis des acteurs de la scène politique malienne, semble aujourd’hui en tout cas, au regard de actes qu’il pose, indiquer la voie vers une décrispation.
Ce qui est tout à fait compréhensible dès lors qu’il a réussi « son dialogue national » avec de fortes recommandations au nombre desquelles le maintien du Colonel Goita comme président de la République et donc le report du terme de la transition initialement annoncée, qui passe de 2 à 5 ans. Mais aussi la possibilité qui lui est offerte de se présenter à la prochaine présidentielle.
Il s’était engagé d’ailleurs à mettre en œuvre les conclusions dudit dialogue national. Chose promise, chose due donc.
Toutefois, il faut reconnaitre que les récents affrontements au nord du pays à Tinzawatène dans une embuscade des djihadistes, qui a fait de lourdes pertes au sein des FAMA, ne semblent remettre en cause l’impératif de maitrise de la situation sécuritaire, qui avait motivé la suspension des activités des partis et mouvements politiques.
Nonobstant le besoin de décrisper la situation, qui est plus que nécessaire aujourd’hui, cela ne saurait se faire que par étape, et la première passe d’abord, par une relance du dialogue avec les acteurs politiques maliens.
Rappelons que ces derniers avaient boycotté les travaux du dialogue national, en exigeant le respect de l’échéance de mars 2024 pour la transition.
Aujourd’hui, la situation connait des évolutions sensible d’une part, avec le processus de mise en œuvre de l’AES dont les textes constitutifs sont déjà prêts, mais aussi avec la reprises des hostilités ; toutes choses qui requièrent une mobilisation et un soutien massif des maliens et des maliens. Ne pas le comprendre c’est ignorer toutes les logiques et dynamiques en cours et qui à terme risquent de diviser le peuple malien.
N’est-ce pas la raison, ou l’une des raisons qui sous-tendent l’appel au dialogue d’une figure religieuse de premier rang qu’est Chérif Ousmane Madani Haidara ?
https://fr.allafrica.com
Il s’était engagé d’ailleurs à mettre en œuvre les conclusions dudit dialogue national. Chose promise, chose due donc.
Toutefois, il faut reconnaitre que les récents affrontements au nord du pays à Tinzawatène dans une embuscade des djihadistes, qui a fait de lourdes pertes au sein des FAMA, ne semblent remettre en cause l’impératif de maitrise de la situation sécuritaire, qui avait motivé la suspension des activités des partis et mouvements politiques.
Nonobstant le besoin de décrisper la situation, qui est plus que nécessaire aujourd’hui, cela ne saurait se faire que par étape, et la première passe d’abord, par une relance du dialogue avec les acteurs politiques maliens.
Rappelons que ces derniers avaient boycotté les travaux du dialogue national, en exigeant le respect de l’échéance de mars 2024 pour la transition.
Aujourd’hui, la situation connait des évolutions sensible d’une part, avec le processus de mise en œuvre de l’AES dont les textes constitutifs sont déjà prêts, mais aussi avec la reprises des hostilités ; toutes choses qui requièrent une mobilisation et un soutien massif des maliens et des maliens. Ne pas le comprendre c’est ignorer toutes les logiques et dynamiques en cours et qui à terme risquent de diviser le peuple malien.
N’est-ce pas la raison, ou l’une des raisons qui sous-tendent l’appel au dialogue d’une figure religieuse de premier rang qu’est Chérif Ousmane Madani Haidara ?
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