D’intenses combats ont fait au moins 25 morts, lundi 1er et mardi 2 octobre, parmi les soldats maliens qui luttent pour le contrôle de deux camps militaires attaqués par les jihadistes dans le centre du pays. Quinze jihadistes ont également été tués, selon le gouvernement malien.
Il s'agit d'un des coups les plus durs qu’essuie l'armée malienne depuis plusieurs mois, mais aussi par la force des pays du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad et Niger), dont relève l'un des bataillons maliens attaqués lundi.
Une soixantaine de soldats maliens sont, eux, portés disparus, et l'armée a essuyé de lourdes pertes en matériel, a ajouté le gouvernement dans un communiqué.
Les combats se poursuivent
L'armée malienne est néanmoins parvenue à reprendre et conserver le contrôle des positions attaquées, à Boulkessy et, à une centaine de kilomètres de là , à Mondoro, a déclaré le gouvernement.
Selon le gouvernement, les combats se poursuivent et une opération "d'envergure" des forces maliennes, mais aussi burkinabé, appuyées par la force française antijihadiste Barkhane, était en cours pour neutraliser les assaillants.
Il s'agit d'un des coups les plus durs qu’essuie l'armée malienne depuis plusieurs mois, mais aussi par la force des pays du G5 Sahel (Mali, Mauritanie, Burkina Faso, Tchad et Niger), dont relève l'un des bataillons maliens attaqués lundi.
Une soixantaine de soldats maliens sont, eux, portés disparus, et l'armée a essuyé de lourdes pertes en matériel, a ajouté le gouvernement dans un communiqué.
Les combats se poursuivent
L'armée malienne est néanmoins parvenue à reprendre et conserver le contrôle des positions attaquées, à Boulkessy et, à une centaine de kilomètres de là , à Mondoro, a déclaré le gouvernement.
Selon le gouvernement, les combats se poursuivent et une opération "d'envergure" des forces maliennes, mais aussi burkinabé, appuyées par la force française antijihadiste Barkhane, était en cours pour neutraliser les assaillants.
Ces hostilités sont une nouvelle illustration de la dégradation continue de la situation sécuritaire dans le pays en proie depuis 2012 aux insurrections indépendantistes, salafistes et jihadistes, et aux violences interethniques meurtrières. De larges pans du territoire échappent au contrôle du pouvoir central malien.
Lourdes pertes, y compris civiles
Lundi, selon la Force du G5 Sahel, des éléments appartenant au groupe Ansaroul Islam ont lancé l'offensive contre le bataillon malien de la force à Boulkessy, près de la frontière avec le Burkina Faso. Ansaroul Islam est accusé de semer la terreur dans le nord du Burkina.
Au même moment, le détachement de l'armée malienne à Mondoro a lui aussi été attaqué.
Les informations en provenance de la zone, très difficile d'accès, sont rares, mais celles qui en parvenaient faisaient état de violents affrontements et de lourdes pertes - y compris des civils - sur lesquelles les autorités maliennes ont gardé le silence jusqu'à mardi soir.
Les positions de Boulkessy sont tombées entre les mains des assaillants. De lourds moyens, y compris aériens, et des forces spéciales ont été engagés pour les reprendre, selon une source militaire.
Après le déploiement des forces spéciales, les forces maliennes, "malgré les tirs de harcèlement des terroristes, ont pu réoccuper le camp de Boulkessy ce mardi soir", a dit le gouvernement. "Du côté des terroristes, au moins 15 (ont été) tués et cinq véhicules détruits par les frappes aériennes", a-t-il ajouté.
Outre les 25 soldats tués, quatre ont été blessés et évacués.
Bain de sang
Mardi matin, la reprise de contrôle de Mondoro par les forces maliennes étaient confirmées mardi matin.
Les forces maliennes n'avaient pas connu un tel bain de sang depuis le 17 mars, quand une attaque jihadiste contre un camp de l'armée à Dioura (centre du pays) avait fait près de 30 morts.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire, qui se poursuit actuellement.
Toutefois, les violences jihadistes ont persisté, puis se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires qui ont fait des centaines de morts.
Il y a une semaine, l'impuissance face à la propagation des violences au Mali et au Sahel faisait dire à Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, que la communauté internationale était "en train de perdre du terrain face à la violence et au terrorisme".
"Le nombre de morts civiles entre 2012 et 2018 a été multiplié par quatre" dans les pays du G5 Sahel, avait-il également souligné lors d'une réunion de haut niveau consacrée au Mali et au Sahel, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
Lourdes pertes, y compris civiles
Lundi, selon la Force du G5 Sahel, des éléments appartenant au groupe Ansaroul Islam ont lancé l'offensive contre le bataillon malien de la force à Boulkessy, près de la frontière avec le Burkina Faso. Ansaroul Islam est accusé de semer la terreur dans le nord du Burkina.
Au même moment, le détachement de l'armée malienne à Mondoro a lui aussi été attaqué.
Les informations en provenance de la zone, très difficile d'accès, sont rares, mais celles qui en parvenaient faisaient état de violents affrontements et de lourdes pertes - y compris des civils - sur lesquelles les autorités maliennes ont gardé le silence jusqu'à mardi soir.
Les positions de Boulkessy sont tombées entre les mains des assaillants. De lourds moyens, y compris aériens, et des forces spéciales ont été engagés pour les reprendre, selon une source militaire.
Après le déploiement des forces spéciales, les forces maliennes, "malgré les tirs de harcèlement des terroristes, ont pu réoccuper le camp de Boulkessy ce mardi soir", a dit le gouvernement. "Du côté des terroristes, au moins 15 (ont été) tués et cinq véhicules détruits par les frappes aériennes", a-t-il ajouté.
Outre les 25 soldats tués, quatre ont été blessés et évacués.
Bain de sang
Mardi matin, la reprise de contrôle de Mondoro par les forces maliennes étaient confirmées mardi matin.
Les forces maliennes n'avaient pas connu un tel bain de sang depuis le 17 mars, quand une attaque jihadiste contre un camp de l'armée à Dioura (centre du pays) avait fait près de 30 morts.
Les jihadistes ont été en grande partie chassés ou dispersés à la suite du lancement en janvier 2013, à l'initiative de la France, d'une intervention militaire, qui se poursuit actuellement.
Toutefois, les violences jihadistes ont persisté, puis se sont propagées du nord vers le centre et le sud du Mali, puis au Burkina Faso et au Niger voisins, se mêlant souvent à des conflits intercommunautaires qui ont fait des centaines de morts.
Il y a une semaine, l'impuissance face à la propagation des violences au Mali et au Sahel faisait dire à Antonio Guterres, secrétaire général de l'ONU, que la communauté internationale était "en train de perdre du terrain face à la violence et au terrorisme".
"Le nombre de morts civiles entre 2012 et 2018 a été multiplié par quatre" dans les pays du G5 Sahel, avait-il également souligné lors d'une réunion de haut niveau consacrée au Mali et au Sahel, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.