Les journaliers licenciés de la mairie de Kaolack ont tenu hier, un sit-in pour exiger leur réintégration. Au nombre de 40, dont des techniciens de surface et aides-infirmières, ils ont arboré des brassards rouges pour dénoncer ce qu'ils qualifient d'injustice.
"Nous sommes là depuis 2009 et beaucoup d'entre nous sont des techniciens de surface car il n'y a pas de sot métier. Nous sommes pour la plupart brevetés, mais ce qui nous préoccupe c'est servir notre pays. Nous étions préposés au nettoiement et à l’évacuation des ordures au marché central de la ville.
Les femmes sont des aides-infirmières affectées dans les postes de santé et nous attendions notre recrutement. A un moment donné, Mme le maire a fait un recrutement abusif de 71 personnes et nous a jetés dans la rue", fulmine le porte-parole Babacar Sène.
Après cette mesure que les travailleurs jugent "abusive", le Tribunal du Travail a été saisi. Selon Babacar Sène, la juridiction avait tranché en leur faveur, mais jusqu'à présent, se désole-t-il, rien ne bouge. "Elles (Ndlr, les autorités municipales) savent que d'ici la fin du monde, elles n'auront jamais gain de cause si elle suivent ce dossier, parce que nous avons le droit avec nous. Elles ont choisi de faire appel pour retarder l'échéance, ce qui est anormal", peste-t-il. Les agents licenciés n'exigent ni plus ni moins que leur réintégration comme permanents.
Profondément amers, ils ont également dénoncé le népotisme érigé en règle de gestion à la mairie. "Mme le maire pratique la règle des 3 mots: mon père, mon oncle et mon frère. Ce qui veut dire que toutes les nouvelles recrues sont ses parents ou ceux des conseillers municipaux et des adjoints au maire", révèle Babacar Sène.
Les 40 ex-journaliers affirment qu'ils sont prêts à tout pour être rétablis dans leurs droits. D'ailleurs, ils envisagent de marcher dans les prochains jours et ils n'excluent pas d'observer une grève de la faim, si rien n'est fait.
L'As
"Nous sommes là depuis 2009 et beaucoup d'entre nous sont des techniciens de surface car il n'y a pas de sot métier. Nous sommes pour la plupart brevetés, mais ce qui nous préoccupe c'est servir notre pays. Nous étions préposés au nettoiement et à l’évacuation des ordures au marché central de la ville.
Les femmes sont des aides-infirmières affectées dans les postes de santé et nous attendions notre recrutement. A un moment donné, Mme le maire a fait un recrutement abusif de 71 personnes et nous a jetés dans la rue", fulmine le porte-parole Babacar Sène.
Après cette mesure que les travailleurs jugent "abusive", le Tribunal du Travail a été saisi. Selon Babacar Sène, la juridiction avait tranché en leur faveur, mais jusqu'à présent, se désole-t-il, rien ne bouge. "Elles (Ndlr, les autorités municipales) savent que d'ici la fin du monde, elles n'auront jamais gain de cause si elle suivent ce dossier, parce que nous avons le droit avec nous. Elles ont choisi de faire appel pour retarder l'échéance, ce qui est anormal", peste-t-il. Les agents licenciés n'exigent ni plus ni moins que leur réintégration comme permanents.
Profondément amers, ils ont également dénoncé le népotisme érigé en règle de gestion à la mairie. "Mme le maire pratique la règle des 3 mots: mon père, mon oncle et mon frère. Ce qui veut dire que toutes les nouvelles recrues sont ses parents ou ceux des conseillers municipaux et des adjoints au maire", révèle Babacar Sène.
Les 40 ex-journaliers affirment qu'ils sont prêts à tout pour être rétablis dans leurs droits. D'ailleurs, ils envisagent de marcher dans les prochains jours et ils n'excluent pas d'observer une grève de la faim, si rien n'est fait.
L'As