"L’attitude d’un homme d’Etat est de se conformer aux respects des jugements et aux arrêts des Cours et Tribunaux de la République, c’est le fondement de l’Etat de droit", a déclaré le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Me Sidiki Kaba, ce vendredi, à l’occasion de la cérémonie de remise de diplômes aux 31 magistrats congolais formés au Sénégal avant de poursuivre : "Dans un état de droit, nul ne peut se soustraire y compris le président de la République". Ainsi, dit-il, "il est important de retenir que le Président Macky Sall avait souhaité que ce mandat puisse être de 5 ans. Il a voulu aussi mettre fin aussi à l’instabilité entre la durée du mandat qui variait selon notre histoire politique constitutionnelle entre 7 ans et 5 ans". A en croire, le garde des Sceaux, le Conseil constitutionnel est allé examiner la proposition qui a été faite par le président de la République. « Après la décision du Conseil constitutionnel, le Président s’est conformé à la décision du Conseil constitutionnel », justifie-t-il avant d’ajouter : "Le référendum qui sera organisé va consacrer définitivement la durée du mandat à 5 ans. Ce qui est conforme aux normes internationales et aux standards des démocraties modernes".
Par ailleurs, Me Sidiki Kaba, s’est dit étonné de voir le débat porter sur un seul point alors que la réforme porte sur 15 points majeurs. Selon Me Kaba, "cette réforme va faire de notre démocratie, une démocratie majeure avec des progrès importants avec l’élargissement des libertés, au niveau du statut de l’opposition, au niveau aussi de la possibilité de donner aux citoyens la possibilité de saisir le Conseil constitutionnel, au niveau même de la Cour d’appel, autant de mesures qui vont dans le sens des progrès qu’il faut souligner ». Le ministre de la Justice de conclure : « Le reste est un bavardage politique. Il est inhérent à toute démocratie ».
En effet, l’ancien défenseur des droits de l’homme a, aussi, appelé les dirigeants de l'opposition à la raison tout en leur conseillant de chercher ailleurs le responsable de cette situation. "Le Président Macky Sall n’est pas responsable de cette instabilité. Il faut aller chercher les responsabilités ailleurs", a-t-il persiflé. « Il faudrait dire que si tout allait bien, on ne serait pas là . Nous serions à un mandat de 5 ans. Il ne faut pas oublier que le référendum de 2001 avait fixé la durée du mandat à 5 ans », rappelle-t-il avant d’inviter les Sénégalais à poser la question aux responsables du Pds qui ont ramené le mandat à 7 ans.
Par ailleurs, Me Sidiki Kaba, s’est dit étonné de voir le débat porter sur un seul point alors que la réforme porte sur 15 points majeurs. Selon Me Kaba, "cette réforme va faire de notre démocratie, une démocratie majeure avec des progrès importants avec l’élargissement des libertés, au niveau du statut de l’opposition, au niveau aussi de la possibilité de donner aux citoyens la possibilité de saisir le Conseil constitutionnel, au niveau même de la Cour d’appel, autant de mesures qui vont dans le sens des progrès qu’il faut souligner ». Le ministre de la Justice de conclure : « Le reste est un bavardage politique. Il est inhérent à toute démocratie ».
En effet, l’ancien défenseur des droits de l’homme a, aussi, appelé les dirigeants de l'opposition à la raison tout en leur conseillant de chercher ailleurs le responsable de cette situation. "Le Président Macky Sall n’est pas responsable de cette instabilité. Il faut aller chercher les responsabilités ailleurs", a-t-il persiflé. « Il faudrait dire que si tout allait bien, on ne serait pas là . Nous serions à un mandat de 5 ans. Il ne faut pas oublier que le référendum de 2001 avait fixé la durée du mandat à 5 ans », rappelle-t-il avant d’inviter les Sénégalais à poser la question aux responsables du Pds qui ont ramené le mandat à 7 ans.