Mars 2021 restera gravé dans les annales sombres de la politique sénégalaise puisque, durant ce mois funeste, quatorze personnes, des manifestants pour l’écrasante majorité, avaient été tuées sur l’étendue du territoire national par les forces de l’ordre.
Pour protester contre une éventuelle interpellation de leur leader accusé de « viol » par une jeune masseuse, les partisans d’Ousmane Sonko, patron du parti Pastef, avaient organisé de gigantesques manifestations qui avaient vite viré à l’émeute. Pillages, destructions, incendies, caillassages… Pendant trois jours, de grandes villes du pays étaient à feu et à sang.
Débordés, policiers et gendarmes n’avaient pas pu maîtriser leurs gâchettes. Résultat : 14 morts. N’eut été le professionnalisme des forces de l’ordre, le bilan humain aurait été plus lourd.
Des familles entières meurtries restent toujours à l’écoute de la justice qui tarde malheureusement à diligenter une enquête pour situer les responsabilités dans ces drames.
Après un discours d’apaisement du président de la République, suite au placement en liberté provisoire de Sonko, les partisans de Macky Sall disaient à qui veut l’entendre qu’il n’y aura plus de 21 mars à l’avenir. Comme pour dire que l’opposition les avait pris par surprise et traitrise et qu’ils ne se laisseraient plus faire. Autrement dit, ils attendraient de pied ferme, désormais, les partisans d’Ousmane Sonko.
Dans le sud du pays, notamment à Bignona, des jeunes ont été tués par des militaires qui n’étaient pas formés pour le maintien de l’ordre. Pour cause, leur spécialité c’est plutôt le rétablissement de l’ordre pas son maintien ! Pour, donc, éviter la réédition d’émeutes comme celles de mars 2021, Macky Sall avait instruit le ministre des forces Armées de former les soldats au maintien d’ordre.
Selon nos sources, des militaires ont été effectivement formés dans les camps par le corps d’élite de la gendarmerie qu’est le GIGN (Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale).
« Après les émeutes de mars 2021, pour secourir la police et la gendarmerie en cas de débordement, des instructions fermes ont été données aux éléments du GIGN pour former les militaires dans leurs différents camps. Cette formation a duré près de deux mois. Ils ont appris les techniques de lancer de grenades, d’utilisation des matraques d’avancée mais aussi de recul en cas d’agression de la foule », confie notre source.
Ainsi, avec la réception de matériels de maintien de l’ordre, l’Armée va dorénavant se déployer au niveau de théâtres… de manifestations populaires comme en zone Sud pour faire du maintien de l’ordre. Ce en plus, bien sûr, de sa mission régalienne et sacrée de défense du territoire national. Il est vrai qu’avec la participation de différents contingents de la police et de la gendarmerie à différentes missions de maintien de la paix à travers le continent africain, il se pose souvent des problèmes d’effectifs en cas de manifestations généralisées sur le territoire national. D’où la tentation de recourir à l’Armée pour donner un coup de main en cas de besoin…
Pour protester contre une éventuelle interpellation de leur leader accusé de « viol » par une jeune masseuse, les partisans d’Ousmane Sonko, patron du parti Pastef, avaient organisé de gigantesques manifestations qui avaient vite viré à l’émeute. Pillages, destructions, incendies, caillassages… Pendant trois jours, de grandes villes du pays étaient à feu et à sang.
Débordés, policiers et gendarmes n’avaient pas pu maîtriser leurs gâchettes. Résultat : 14 morts. N’eut été le professionnalisme des forces de l’ordre, le bilan humain aurait été plus lourd.
Des familles entières meurtries restent toujours à l’écoute de la justice qui tarde malheureusement à diligenter une enquête pour situer les responsabilités dans ces drames.
Après un discours d’apaisement du président de la République, suite au placement en liberté provisoire de Sonko, les partisans de Macky Sall disaient à qui veut l’entendre qu’il n’y aura plus de 21 mars à l’avenir. Comme pour dire que l’opposition les avait pris par surprise et traitrise et qu’ils ne se laisseraient plus faire. Autrement dit, ils attendraient de pied ferme, désormais, les partisans d’Ousmane Sonko.
Dans le sud du pays, notamment à Bignona, des jeunes ont été tués par des militaires qui n’étaient pas formés pour le maintien de l’ordre. Pour cause, leur spécialité c’est plutôt le rétablissement de l’ordre pas son maintien ! Pour, donc, éviter la réédition d’émeutes comme celles de mars 2021, Macky Sall avait instruit le ministre des forces Armées de former les soldats au maintien d’ordre.
Selon nos sources, des militaires ont été effectivement formés dans les camps par le corps d’élite de la gendarmerie qu’est le GIGN (Groupement d’intervention de la gendarmerie nationale).
« Après les émeutes de mars 2021, pour secourir la police et la gendarmerie en cas de débordement, des instructions fermes ont été données aux éléments du GIGN pour former les militaires dans leurs différents camps. Cette formation a duré près de deux mois. Ils ont appris les techniques de lancer de grenades, d’utilisation des matraques d’avancée mais aussi de recul en cas d’agression de la foule », confie notre source.
Ainsi, avec la réception de matériels de maintien de l’ordre, l’Armée va dorénavant se déployer au niveau de théâtres… de manifestations populaires comme en zone Sud pour faire du maintien de l’ordre. Ce en plus, bien sûr, de sa mission régalienne et sacrée de défense du territoire national. Il est vrai qu’avec la participation de différents contingents de la police et de la gendarmerie à différentes missions de maintien de la paix à travers le continent africain, il se pose souvent des problèmes d’effectifs en cas de manifestations généralisées sur le territoire national. D’où la tentation de recourir à l’Armée pour donner un coup de main en cas de besoin…