Venu présider pour la deuxième fois la Conférence des ambassadeurs et consuls généraux du Sénégal, la 5e du genre, le président Macky Sall en a profité pour fixer les règles de conduite aux ministres, directeurs de sociétés et d’agences nationales vis-à -vis des représentants diplomatiques et consulaires du Sénégal.
Dans son discours prononcé au cours de la cérémonie officielle d’ouverture de la cette rencontre, il a d’emblée relevé l’importance de ces conclaves de 3 jours qui a réuni la crème de la République.
« Si, malgré toutes les contraintes, j’ai retenu que cette rencontre se tient une fois tous les deux ans, c’est parce que bien plus qu’un simple rituel, j’y vois l’occasion d’échanges approfondis, sur nos priorités actuelles et nos orientations », a déclaré le président Sall. Ce dernier dans un langage direct a donné des instructions strictes à Mohamed Boun Abdallah Dionne.
« Monsieur le Premier ministre, je vous invite à demander à l’ensemble des ministres de réagir favorablement et avec célérité aux requêtes de nos ambassadeurs. Les ministères et leurs démembrements y compris les agences et sociétés nationales ont sans exception, une obligation d’information à l’égard de nos représentations diplomatiques et consulaires. Je dis bien obligation. Faut-il la rappeler, les ambassadeurs, consuls généraux et consuls honoraires représentent l’Etat dans sa globalité. Pas seulement, leur ministère de tutelle. Les ambassadeurs sont des émissaires permanents du Chef de l’État. Ils sont nos plénipotentiaires, donc, dotés de pleins pouvoirs d’agir au nom et pour le compte du gouvernement, en vertu des lettres de créance qui les accréditent. Par conséquent, je tiens à ce qu’ils soient dûment informés de toutes missions officielles dans les pays relevant de leurs missions », a déclaré le président Macky Sall.
Devant les diplomates et autorités militaires, anciens ministres et autorités, il a appelé à la rupture de certaines pratiques qu’il a bien fustigées. « Ils sont formés et formatés pour représenter l’État. De même les services de l’État doivent réagir avec diligence aux sollicitations de nos postes diplomatiques et consulaires. Trop souvent en effet, je constate que des demandes d’information sur des initiatives de coopération officielle ou de partenariat public et privé restent sans réponse. Nous devons travailler ensemble afin que les demandes d’information et les demandes de coopérations soient satisfaites. Cela ne participe pas à une gouvernance moderne et efficace. Surtout dans un monde de compétition ouverte où les partenaires potentiels ont des choix difficiles qui ne peuvent s’entourer de lenteur ou absence de réaction. Ils vont simplement aller chercher ailleurs. Il nous faut en conséquence, mieux nous organiser et travailler dans un esprit méthodique » , a rappelé Macky Sall.
seneweb.
Dans son discours prononcé au cours de la cérémonie officielle d’ouverture de la cette rencontre, il a d’emblée relevé l’importance de ces conclaves de 3 jours qui a réuni la crème de la République.
« Si, malgré toutes les contraintes, j’ai retenu que cette rencontre se tient une fois tous les deux ans, c’est parce que bien plus qu’un simple rituel, j’y vois l’occasion d’échanges approfondis, sur nos priorités actuelles et nos orientations », a déclaré le président Sall. Ce dernier dans un langage direct a donné des instructions strictes à Mohamed Boun Abdallah Dionne.
« Monsieur le Premier ministre, je vous invite à demander à l’ensemble des ministres de réagir favorablement et avec célérité aux requêtes de nos ambassadeurs. Les ministères et leurs démembrements y compris les agences et sociétés nationales ont sans exception, une obligation d’information à l’égard de nos représentations diplomatiques et consulaires. Je dis bien obligation. Faut-il la rappeler, les ambassadeurs, consuls généraux et consuls honoraires représentent l’Etat dans sa globalité. Pas seulement, leur ministère de tutelle. Les ambassadeurs sont des émissaires permanents du Chef de l’État. Ils sont nos plénipotentiaires, donc, dotés de pleins pouvoirs d’agir au nom et pour le compte du gouvernement, en vertu des lettres de créance qui les accréditent. Par conséquent, je tiens à ce qu’ils soient dûment informés de toutes missions officielles dans les pays relevant de leurs missions », a déclaré le président Macky Sall.
Devant les diplomates et autorités militaires, anciens ministres et autorités, il a appelé à la rupture de certaines pratiques qu’il a bien fustigées. « Ils sont formés et formatés pour représenter l’État. De même les services de l’État doivent réagir avec diligence aux sollicitations de nos postes diplomatiques et consulaires. Trop souvent en effet, je constate que des demandes d’information sur des initiatives de coopération officielle ou de partenariat public et privé restent sans réponse. Nous devons travailler ensemble afin que les demandes d’information et les demandes de coopérations soient satisfaites. Cela ne participe pas à une gouvernance moderne et efficace. Surtout dans un monde de compétition ouverte où les partenaires potentiels ont des choix difficiles qui ne peuvent s’entourer de lenteur ou absence de réaction. Ils vont simplement aller chercher ailleurs. Il nous faut en conséquence, mieux nous organiser et travailler dans un esprit méthodique » , a rappelé Macky Sall.
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