A peine est-on en train d’épiloguer sur l’affront fait aux hauts Magistrats de la Cour des Comptes par le fantasque et farfelu Ministre de la mobilisation des femmes pour les concerts de FATOU GUEWEUL que MACKY se signale encore une fois, comme pour lui donner la réplique, dans son exercice favori : fouler au pied nos Institutions, et donner l’exemple aux autres membres du pouvoir exécutif, en leur montrant comment afficher un comportement de défiance éhonté envers elles, dès lors qu’une décision de justice qu’elles ont prononcée ne convenait pas à leurs attentes.
On ne peut être Gardien de la Constitution et déclarer péremptoirement son soutien sans failles à un ministre du gouvernement qui refuse d’appliquer une décision de Justice émanant de la plus haute juridiction nationale, MACKY. Par là , vous jetez le discrédit sur nos Institutions que vous êtes censés protéger, et nous faites penser au pire scenario que personne n’ose imaginer : si demain, cette même Cour suprême prenait une décision de justice qui ne vous conviendrait pas, adopteriez-vous la même attitude, envers elle?
Penseriez–vous une seconde que le peuple sénégalais acceptera que vous vous perpétuiez au sommet de notre Nation, par la force de votre position, en violation flagrante de nos Lois et Règlements ?
Nul n’est au dessus de la Loi, MACKY et dans ce dossier M. MBAYE THIAM a tout faux. Il devrait d’ailleurs commencer par balayer devant sa propre porte, au lieu de chercher à noyer le poisson : qu’est devenu son chef de cabinet, un des cerveaux de l’affaire qui a fui jusqu’à Dubaï dès l’éclatement du scandale ? Et que dire des autres protagonistes, dont certains ont été redéployés comme intendants ailleurs, au lieu d’être châtiés comme ils le méritaient ?
Si l’incompétence de M. THIAM et son équipe ont causé du tort à l’Etat, c’est lui qui devrait être en toute logique sanctionné. L’arrêt de la Cour suprême est clair : l’arrêté de M. THIAM est illégal, et le refus de respecter la décision de la Cour suprême parce qu’il est englué dans une succession de mesures toutes aussi hasardeuses que contestables prises sous le coup de la colère-juste après l’exclusion des élèves-maîtres-prouve chaque jour plus encore combien l’amateurisme, l’incompétence et l’incurie sont érigés en mode de gouvernance au plus haut sommet de l’Etat. Dans un passé récent, cela avait causé la forclusion de l’Etat du SENEGAL dans le dossier KARIM WADE, car les services du Ministère de la Justice avaient dormi jusqu’à l’expiration du délai pour le dépôt du dossier du SENEGAL auprès de l’organisme onusien des droits humains. M. KABA avait ri jaune, dans un premier temps, mais MACKY décidément atavique n’avait pas daigné réagir vigoureusement comme tout le monde s’y attendait.
Aujourd’hui, les mêmes causes produisent les mêmes effets : l’impréparation, la légèreté et le pis aller conduisent à des situations qui nous mettent tous en danger et nous prouvent que sous MACKY, rien n’est décidément acquis ; qui eût cru en effet qu’avec lui nous arriverions à une situation où l’Etat de droit qu’il théorise lui-même et dont il nous rabâche les oreilles serait contesté par un de ses ministres, avec son soutien haut et fort et revendiqué ?
Revenez à la raison : tout le monde sait que le concours de recrutement des volontaires n’en était pas un. Combien ont payé pour l’admission d’un proche ? Ils sont légion.
En choisissant aujourd’hui de crier haro sur les pauvres élèves maitres illégalement renvoyés, MACKY et M. THIAM ont décidé de s’attaquer aux plus faibles, en bafouant la décision de justice qui les rétablit dans leur droit : se taire, dans ce cas, c’est se faire le complice de leurs attitudes, et s’exposer demain à être soi-même privé de Justice, par un homme assez fort pour nous imposer sa propre loi, c'est-à -dire, celle du plus fort.
Quand ce qui nous assure à tous la sécurité est remis en cause, c’est notre liberté, ce sont nos acquis démocratiques qui sont en péril. C’est à tout le peuple sénégalais que MACKY et M. THAIM ont manqué de respect, en défiant ouvertement avec mépris la plus haute Institution judiciaire de notre pouvoir judiciaire !
Si personne ne pipe mot, ne soyons pas étonnés que MACKY soit satisfait du ballon de sonde qu’il vient d’envoyer au peuple sénégalais : demain, si cette même cour suprême venait à proclamer un résultat d’élections qui lui serait défavorable, ne soyons pas surpris qu’il la conteste, et nous impose sa volonté alors.
Nul ne pourra dire qu’il n’a pas été prévenu !
Le problème n’est pas de savoir si ces élèves maitres sont coupables ou pas. Si vraiment M. THIAM a les preuves qu’il avance, qu’il entame une autre procédure, et parvienne à les exclure définitivement. Et pour vraiment nous en convaincre, qu’il mette fin pour une fois à sa justice sélective.
Il n’y a pas en effet de corrupteur sans corrompu. Et « la force sans la justice est tyrannique, » MACKY. Aujourd’hui, en usant de votre pouvoir pour violer une décision de justice, vous prouvez à toute la Nation sénégalaise qu’entre votre discours et vos actes, il y a un océan de contradictions. Vous démontrez par là que véritablement, « la justice sans force est impuissante » car vous qui en êtes le premier défenseur avez choisi de la piétiner. Cela ne vous grandit pas, MACKY ; rappelez-vous et rappelez aussi à vos collaborateurs que « ce sont les actes qui décident de la valeur des hommes et des institutions, » comme le dit HENRI LACODAIRE.
Il est temps vraiment que tout le monde reprenne ses esprits, et que ce dossier de la Cour suprême soit géré avec tout le tact qui sied, pour une fois, déjà que le dossier de la CREI avec KARIM WADE passe mal.
« La justice est le droit du plus faible », a dit JOSEPH JOUBERT, et vous ne pouvez pas soutenir M. THIAM dans la violation des droits de ces élèves-maitres, vous qui êtes le garant du bon fonctionnement de nos Institutions. Prenez de la hauteur, MACKY, car « gouverner, c’est maintenir les balances de la justice égales pour tous », pour reprendre ROOSEVELT.
« La justice est la base de la société ; le jugement constitue l’ordre de la société : or, le jugement est l’application de la justice ». nous dit le sage ARISTOTE. Si vous persistez à fouler au pied la justice, demain, ne soyez pas pris de cours que chacun se transforme en justicier et impose sa propre loi, et ce sera alors la pagaille.
Un adage bien de chez nous dit : « so khamone lilay yoote, nga baayi li ngay yoote »…
Cissé Kane NDAO
Président de l’A.DE.R
On ne peut être Gardien de la Constitution et déclarer péremptoirement son soutien sans failles à un ministre du gouvernement qui refuse d’appliquer une décision de Justice émanant de la plus haute juridiction nationale, MACKY. Par là , vous jetez le discrédit sur nos Institutions que vous êtes censés protéger, et nous faites penser au pire scenario que personne n’ose imaginer : si demain, cette même Cour suprême prenait une décision de justice qui ne vous conviendrait pas, adopteriez-vous la même attitude, envers elle?
Penseriez–vous une seconde que le peuple sénégalais acceptera que vous vous perpétuiez au sommet de notre Nation, par la force de votre position, en violation flagrante de nos Lois et Règlements ?
Nul n’est au dessus de la Loi, MACKY et dans ce dossier M. MBAYE THIAM a tout faux. Il devrait d’ailleurs commencer par balayer devant sa propre porte, au lieu de chercher à noyer le poisson : qu’est devenu son chef de cabinet, un des cerveaux de l’affaire qui a fui jusqu’à Dubaï dès l’éclatement du scandale ? Et que dire des autres protagonistes, dont certains ont été redéployés comme intendants ailleurs, au lieu d’être châtiés comme ils le méritaient ?
Si l’incompétence de M. THIAM et son équipe ont causé du tort à l’Etat, c’est lui qui devrait être en toute logique sanctionné. L’arrêt de la Cour suprême est clair : l’arrêté de M. THIAM est illégal, et le refus de respecter la décision de la Cour suprême parce qu’il est englué dans une succession de mesures toutes aussi hasardeuses que contestables prises sous le coup de la colère-juste après l’exclusion des élèves-maîtres-prouve chaque jour plus encore combien l’amateurisme, l’incompétence et l’incurie sont érigés en mode de gouvernance au plus haut sommet de l’Etat. Dans un passé récent, cela avait causé la forclusion de l’Etat du SENEGAL dans le dossier KARIM WADE, car les services du Ministère de la Justice avaient dormi jusqu’à l’expiration du délai pour le dépôt du dossier du SENEGAL auprès de l’organisme onusien des droits humains. M. KABA avait ri jaune, dans un premier temps, mais MACKY décidément atavique n’avait pas daigné réagir vigoureusement comme tout le monde s’y attendait.
Aujourd’hui, les mêmes causes produisent les mêmes effets : l’impréparation, la légèreté et le pis aller conduisent à des situations qui nous mettent tous en danger et nous prouvent que sous MACKY, rien n’est décidément acquis ; qui eût cru en effet qu’avec lui nous arriverions à une situation où l’Etat de droit qu’il théorise lui-même et dont il nous rabâche les oreilles serait contesté par un de ses ministres, avec son soutien haut et fort et revendiqué ?
Revenez à la raison : tout le monde sait que le concours de recrutement des volontaires n’en était pas un. Combien ont payé pour l’admission d’un proche ? Ils sont légion.
En choisissant aujourd’hui de crier haro sur les pauvres élèves maitres illégalement renvoyés, MACKY et M. THIAM ont décidé de s’attaquer aux plus faibles, en bafouant la décision de justice qui les rétablit dans leur droit : se taire, dans ce cas, c’est se faire le complice de leurs attitudes, et s’exposer demain à être soi-même privé de Justice, par un homme assez fort pour nous imposer sa propre loi, c'est-à -dire, celle du plus fort.
Quand ce qui nous assure à tous la sécurité est remis en cause, c’est notre liberté, ce sont nos acquis démocratiques qui sont en péril. C’est à tout le peuple sénégalais que MACKY et M. THAIM ont manqué de respect, en défiant ouvertement avec mépris la plus haute Institution judiciaire de notre pouvoir judiciaire !
Si personne ne pipe mot, ne soyons pas étonnés que MACKY soit satisfait du ballon de sonde qu’il vient d’envoyer au peuple sénégalais : demain, si cette même cour suprême venait à proclamer un résultat d’élections qui lui serait défavorable, ne soyons pas surpris qu’il la conteste, et nous impose sa volonté alors.
Nul ne pourra dire qu’il n’a pas été prévenu !
Le problème n’est pas de savoir si ces élèves maitres sont coupables ou pas. Si vraiment M. THIAM a les preuves qu’il avance, qu’il entame une autre procédure, et parvienne à les exclure définitivement. Et pour vraiment nous en convaincre, qu’il mette fin pour une fois à sa justice sélective.
Il n’y a pas en effet de corrupteur sans corrompu. Et « la force sans la justice est tyrannique, » MACKY. Aujourd’hui, en usant de votre pouvoir pour violer une décision de justice, vous prouvez à toute la Nation sénégalaise qu’entre votre discours et vos actes, il y a un océan de contradictions. Vous démontrez par là que véritablement, « la justice sans force est impuissante » car vous qui en êtes le premier défenseur avez choisi de la piétiner. Cela ne vous grandit pas, MACKY ; rappelez-vous et rappelez aussi à vos collaborateurs que « ce sont les actes qui décident de la valeur des hommes et des institutions, » comme le dit HENRI LACODAIRE.
Il est temps vraiment que tout le monde reprenne ses esprits, et que ce dossier de la Cour suprême soit géré avec tout le tact qui sied, pour une fois, déjà que le dossier de la CREI avec KARIM WADE passe mal.
« La justice est le droit du plus faible », a dit JOSEPH JOUBERT, et vous ne pouvez pas soutenir M. THIAM dans la violation des droits de ces élèves-maitres, vous qui êtes le garant du bon fonctionnement de nos Institutions. Prenez de la hauteur, MACKY, car « gouverner, c’est maintenir les balances de la justice égales pour tous », pour reprendre ROOSEVELT.
« La justice est la base de la société ; le jugement constitue l’ordre de la société : or, le jugement est l’application de la justice ». nous dit le sage ARISTOTE. Si vous persistez à fouler au pied la justice, demain, ne soyez pas pris de cours que chacun se transforme en justicier et impose sa propre loi, et ce sera alors la pagaille.
Un adage bien de chez nous dit : « so khamone lilay yoote, nga baayi li ngay yoote »…
Cissé Kane NDAO
Président de l’A.DE.R