Le président Macky Sall a invité, mercredi, à Nouakchott, les pays africains à mener ensemble la lutte contre la pêche illégale et non réglementée et « les activités illicites des navires étrangers ».
Il a souligné la nécessité, pour les pays africains, de « mutualiser leurs forces » afin de mettre fin à « toutes les formes de piratage », notamment la pêche illégale et non réglementée et le pillage menée « sans retenue » par des navires étrangers en Afrique.
Macky Sall intervenait à la cérémonie d’ouverture de la première conférence internationale de l’Initiative pour la transparence des pêches (FITI, sigle en anglais), au Centre de conférences de Nouakchott.
Il a évoqué les efforts fournis par le Sénégal en matière d’acquisition d’unités navales et a appelé ses pairs du continent à lutter de « façon coordonnée » et « dans une dynamique sous-régionale contre « ce banditisme », la pêche illicite.
Macky Sall a évoqué aussi « la nécessité de préserver les ressources naturelles de nos océans et les activités de pêche qui occupent 15 % des Sénégalais ».
« Il faut renégocier les accords de pêche pour que l’Afrique, qui perd annuellement 1,3 milliard de dollars US par an, en tire davantage de profits », a souligné M. Sall, en louant l’organisation de la conférence sur « la transparences des pêches » par le gouvernement mauritanien, le Humboldt-Viadrina Governance Platform et la FITI.
Le président sénégalais estime que l’organisation de cette conférence est d’autant plus importante que « la survie de l’humanité dépend de la préservation des ressources marines ».
La récente découverte de réserves de gaz naturel au Sénégal « est le couronnement des efforts inlassables des peuples sénégalais et mauritaniens », a indiqué le chef de l’Etat sans autre précision.
Après la cérémonie d’ouverture de la conférence de Nouakchott, il a reçu en audience le Haut commissaire de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS), le Guinéen Kabiné Kamara, le directeur général de la Société de gestion du barrage de Diama (SOGED), Tamsir Ndiaye, et le secrétaire exécutif de l’Agence panafricaine de la Grande muraille verte, le professeur Abdoulaye Dia.
aps