Au moment où nombre de Sénégalais croyaient que l’élection «Miss Diongoma» était définitivement enterrée, la voilà qui refait surface. Et ce, depuis sa dernière édition qui date du début des années 2000 (2002). Presque 10 ans déjà que ce concours de beauté et de «popotin» réservé aux «driankés» de gros calibres, tant réfuté par certains groupes d’individus, en l’occurrence des chefs religieux, a été mis aux oubliettes. Ce concours est pour l’initiateur, Moïse Ambroise Gomis, un moyen pour certaines femmes de se défouler, de se faire valoir. «Au Sénégal, la majorité des femmes de cet âge n’ont aucun moyen de s’amuser. Et pour une fois qu’on leur donne l’occasion de se montrer, de s’accepter comme elles sont, je ne vois pas pourquoi ce sont toujours les hommes qui critiquent cela», explique-t-il. Et d’ajouter : «c’est ce qui est malheureux, car il n’y a pas de mal à ça».
«On avait suspendu parce qu’on n’avait plus de sou»
Pour les raisons de sa suspension qui date depuis sa 8e édition en 2002, Moïse Ambroise Gomis renseigne : «On avait suspendu parce qu’on avait plus de crédits. On n’avait plus de sou. Il nous fallait de l’argent pour les habiller. Car, ces dames, il faut les chouchouter, les dorloter», explique-t-il. D’après lui, les candidates à «Miss Diongoma», ces «driankés» donc, méritent aussi ce qu’il y a de mieux. «Et comme pendant 12 ans, nous avons été alternés, il fallait attendre qu’un autre gouvernement vienne dans de meilleures dispositions pour nous aider. On a juste attendu que ça soit le moment propice pour le faire, c’est tout». «Elles seront décentes, bien habillées et seront dans des endroits clean», souligne-t-il à propos des candidates. Et de poursuivre sur cette affaire de suspension, que certaines personnes assimilent au ras- -le-bol de certains chefs religieux qui ont joué des coudes pour que ce concours cesse, il n’en est rien. M. Gomis ne se prive, d’ailleurs, pas pour apporter des éclaircissements : «Ce n’est pas un problème de chefs religieux. Les chefs religieux, ils n’ont qu’à s’occuper de leurs ouailles, c’est tout».
«Et pourquoi, eux, religieux, ils ont 3, 4, 5, 6 femmes»
«Et pourquoi, eux, religieux, ils ont 3, 4, 5, 6 femmes. Est-ce qu’ils observent vraiment les préceptes religieux? Est-ce qu’ils observent tout ce qu’on dit dans la religion?», charge Moïse Ambroise Gomis, avant de répondre: «Non!». Ce, tout en refusant d’entrer dans ce débat, dans ce contexte religieux. «Je n’ai rien à voir là -dedans. Je dis seulement que chacun s’occupe de sa chèvre et puis le bétail sera bien gardé», se justifie-t-il de sa réticence.
«Nous sommes des producteurs et on ne met pas de l’argent pour en perdre»
L’essentiel pour l’ancien animateur de la Rts, c’est que «l’affaire ‘Miss Diongoma’ c’est parce que la demande est là ». «Miss Diongoma» a, selon lui, fait un buzz terrible, partout. «Nous, on draine avec nous énormément de monde. Je n’ai vu aucune population se soulever. Simplement des associations, qui ne représentent rien de plus qu’elles-mêmes, se mettent à fustiger. Mais c’est leur droit. Elles ont le droit et moi je leur reconnais ce droit», clame-t-il. Optimiste, Moïse Ambroise Gomis promet, une fois les conditions réunies, une autre édition de «Miss Diongoma». «Nous, nous sommes des producteurs et on ne met pas de l’argent pour en perdre. Alors, chaque fois que le besoin se fera sentir et si on a les moyens, on fera ce concours, si Dieu le veut», promet-il aux spectateurs et téléspectateurs.
Mously NDIAYE lepopulaire
«On avait suspendu parce qu’on n’avait plus de sou»
Pour les raisons de sa suspension qui date depuis sa 8e édition en 2002, Moïse Ambroise Gomis renseigne : «On avait suspendu parce qu’on avait plus de crédits. On n’avait plus de sou. Il nous fallait de l’argent pour les habiller. Car, ces dames, il faut les chouchouter, les dorloter», explique-t-il. D’après lui, les candidates à «Miss Diongoma», ces «driankés» donc, méritent aussi ce qu’il y a de mieux. «Et comme pendant 12 ans, nous avons été alternés, il fallait attendre qu’un autre gouvernement vienne dans de meilleures dispositions pour nous aider. On a juste attendu que ça soit le moment propice pour le faire, c’est tout». «Elles seront décentes, bien habillées et seront dans des endroits clean», souligne-t-il à propos des candidates. Et de poursuivre sur cette affaire de suspension, que certaines personnes assimilent au ras- -le-bol de certains chefs religieux qui ont joué des coudes pour que ce concours cesse, il n’en est rien. M. Gomis ne se prive, d’ailleurs, pas pour apporter des éclaircissements : «Ce n’est pas un problème de chefs religieux. Les chefs religieux, ils n’ont qu’à s’occuper de leurs ouailles, c’est tout».
«Et pourquoi, eux, religieux, ils ont 3, 4, 5, 6 femmes»
«Et pourquoi, eux, religieux, ils ont 3, 4, 5, 6 femmes. Est-ce qu’ils observent vraiment les préceptes religieux? Est-ce qu’ils observent tout ce qu’on dit dans la religion?», charge Moïse Ambroise Gomis, avant de répondre: «Non!». Ce, tout en refusant d’entrer dans ce débat, dans ce contexte religieux. «Je n’ai rien à voir là -dedans. Je dis seulement que chacun s’occupe de sa chèvre et puis le bétail sera bien gardé», se justifie-t-il de sa réticence.
«Nous sommes des producteurs et on ne met pas de l’argent pour en perdre»
L’essentiel pour l’ancien animateur de la Rts, c’est que «l’affaire ‘Miss Diongoma’ c’est parce que la demande est là ». «Miss Diongoma» a, selon lui, fait un buzz terrible, partout. «Nous, on draine avec nous énormément de monde. Je n’ai vu aucune population se soulever. Simplement des associations, qui ne représentent rien de plus qu’elles-mêmes, se mettent à fustiger. Mais c’est leur droit. Elles ont le droit et moi je leur reconnais ce droit», clame-t-il. Optimiste, Moïse Ambroise Gomis promet, une fois les conditions réunies, une autre édition de «Miss Diongoma». «Nous, nous sommes des producteurs et on ne met pas de l’argent pour en perdre. Alors, chaque fois que le besoin se fera sentir et si on a les moyens, on fera ce concours, si Dieu le veut», promet-il aux spectateurs et téléspectateurs.
Mously NDIAYE lepopulaire