Après la douche froide de Yewwi Askan Wi lors des locales dimanche 23 janvier dernier, ce sont les tuiles de l’habitat, entre autres, qui vont tomber sur le prochain Premier ministre et le gouvernement parce que l’ambitieux programme de construction de 100 000 logements sociaux du Président Macky Sall souffre de plusieurs manquements qui perturbent le projet, exposent et compromettent les entreprises sénégalaises ayant accompagné le projet.
LOGEMENT – Annoncé début 2019, le programme de construction de 100 000 logements sociaux sur 5 ans devait en livrer 20 000 en 2021. Le gouvernement est non seulement loin du compte, mais il n’en parle plus comme l’a constaté Maderpost et surtout à l’occasion du très attendu discours de fin d’année à la Nation du Président de la République. La raison est probablement à chercher dans les retards accusés par le gouvernement, dans la mise en œuvre des termes de la convention signée avec les entreprises, essentiellement sénégalaises, qui ont cru au projet.
Ces dernières s’inquiètent du retard du gouvernement à respecter ses engagements. Pourtant, c’est en grande pompe, avec une forte délégation, qu’Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique avait fait le déplacement en septembre 2021 avec Mme Victorine Ndèye, secrétaire d’Etat et plusieurs personnalités pour la pré-réception de 200 logements construits par la Société immobilière d’investissements (S2I). Pour rappel, la S2I avait signé une convention avec l’Etat dès janvier 2021 et commencé les travaux en fin février, promettant de livrer 200 logements 7 mois après. Chose dite, chose faite, malgré le non-respect des mesures d’exonérations fiscales et douanières, entre autres manquements, dit-on à Maderpost.
« C’est une situation très difficile pour la société et d’autres entreprises. D’abord, parce que les charges augmentent du fait du non-respect des engagements de l’Etat, ce qui fait que le coût de construction monte et au final le coût définitif des logements sociaux qui change ».
Les logements deviennent donc plus chers qu’ils ne devraient coûter, comme précédemment annoncé, parce que les manquements sont nombreux outre l’exonération non exécutée comme promis. « La prise en charge par l’Etat des travaux de viabilisation n’est pas effective, il y a aussi que la délivrance du certificat de conformité n’a pas été faite ».
On peut ajouter l’attente de la liste des propriétaires bancarisés avec documents dument visés et notifiés par leurs banques respectives. La liste devant venir du gouvernement, comme convenu, se fait toujours attendre. Et enfin, la notification d’octroi de l’assiette foncière de substitution qui est aussi sur le registre des abonnés absents en dépit des assurances du gouvernement.
Voilà autant de raisons qui amènent les sociétés à vouloir chercher des solutions réparatrices du côté des coopératives. Pour, d’une part, faire face aux charges et rembourser des dettes contractées auprès des banques et, d’autre part, pour poursuivre le projet et démarrer la seconde phase qui consiste pour la SII à commencer la construction de 1800 autres logements qui lui permettront de retomber sur ses pieds et ne pas se voir prise à la gorge par ses partenaires techniques et financiers qui lui ont fait confiance dans ce qui semble se dessiner comme un aventureux programme de logements sociaux. Apporte Vipeoples .
LOGEMENT – Annoncé début 2019, le programme de construction de 100 000 logements sociaux sur 5 ans devait en livrer 20 000 en 2021. Le gouvernement est non seulement loin du compte, mais il n’en parle plus comme l’a constaté Maderpost et surtout à l’occasion du très attendu discours de fin d’année à la Nation du Président de la République. La raison est probablement à chercher dans les retards accusés par le gouvernement, dans la mise en œuvre des termes de la convention signée avec les entreprises, essentiellement sénégalaises, qui ont cru au projet.
Ces dernières s’inquiètent du retard du gouvernement à respecter ses engagements. Pourtant, c’est en grande pompe, avec une forte délégation, qu’Abdoulaye Saydou Sow, ministre de l’Urbanisme, du Logement et de l’Hygiène publique avait fait le déplacement en septembre 2021 avec Mme Victorine Ndèye, secrétaire d’Etat et plusieurs personnalités pour la pré-réception de 200 logements construits par la Société immobilière d’investissements (S2I). Pour rappel, la S2I avait signé une convention avec l’Etat dès janvier 2021 et commencé les travaux en fin février, promettant de livrer 200 logements 7 mois après. Chose dite, chose faite, malgré le non-respect des mesures d’exonérations fiscales et douanières, entre autres manquements, dit-on à Maderpost.
« C’est une situation très difficile pour la société et d’autres entreprises. D’abord, parce que les charges augmentent du fait du non-respect des engagements de l’Etat, ce qui fait que le coût de construction monte et au final le coût définitif des logements sociaux qui change ».
Les logements deviennent donc plus chers qu’ils ne devraient coûter, comme précédemment annoncé, parce que les manquements sont nombreux outre l’exonération non exécutée comme promis. « La prise en charge par l’Etat des travaux de viabilisation n’est pas effective, il y a aussi que la délivrance du certificat de conformité n’a pas été faite ».
On peut ajouter l’attente de la liste des propriétaires bancarisés avec documents dument visés et notifiés par leurs banques respectives. La liste devant venir du gouvernement, comme convenu, se fait toujours attendre. Et enfin, la notification d’octroi de l’assiette foncière de substitution qui est aussi sur le registre des abonnés absents en dépit des assurances du gouvernement.
Voilà autant de raisons qui amènent les sociétés à vouloir chercher des solutions réparatrices du côté des coopératives. Pour, d’une part, faire face aux charges et rembourser des dettes contractées auprès des banques et, d’autre part, pour poursuivre le projet et démarrer la seconde phase qui consiste pour la SII à commencer la construction de 1800 autres logements qui lui permettront de retomber sur ses pieds et ne pas se voir prise à la gorge par ses partenaires techniques et financiers qui lui ont fait confiance dans ce qui semble se dessiner comme un aventureux programme de logements sociaux. Apporte Vipeoples .