La cérémonie de présentation et de dédicace du livre « L’idée de la Casamance autonome, Possibles et dettes morales de la situation coloniale au Sénégal », prévue à Dakar, le 26 octobre 2024, a réveillé un traumatisme que les Sénégalais croyaient avoir dépassé.
Ce livre, que certains qualifient de pamphlet irrédentiste, défend des thèses dangereusement révisionnistes, qui n’ont d’autre objectif que d’exacerber les tensions déjà existantes dans la région de la Casamance.
Le mutisme des nouvelles autorités sur la question, est particulièrement troublant. En effet, pourquoi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, garant de l’unité nationale, garde-t-il un silence, qui de plus en plus, résonne comme un soutien tacite à ces thèses mettant en péril l’unité nationale ?Pourquoi le Premier ministre Ousmane Sonko, qui se dit défenseur de la justice et de l’unité nationale, n’a-t-il pas publiquement condamné ce livre ?
L’Alliance Pour la République dénonce avec force, ce silence assourdissant des nouvelles autorités, qui semblent cautionner ces idées sous couvert d’une complicité passive et estime, que dans ce cas précis, ne rien dire revient à encourager, indirectement, des idées qui s’inscrivent en faux contre l’intégrité de la République et qui mettent en péril la cohésion nationale.
A cet égard, l’Alliance Pour la République demande avec force et solennité, au président de la République et au Premier ministre, de prendre publiquement position sur ce sujet, car il est de leur devoir de se dissocier clairement et sans équivoque, de tout projet politique, intellectuel ou idéologique, qui prône la désintégration de l’unité nationale.
Notre pays a traversé des décennies de tensions avec la question casamançaise. Mais il a également fait de grands progrès en matière de paix et de réconciliation, grâce à des efforts diplomatiques, politiques et civiques soutenus. Remettre en question ces acquis, par des discours d’autonomisation teintés d’irrédentisme, n’est pas seulement irresponsable, c’est dangereux. Les Sénégalais ne toléreront pas une ambiguïté qui pourrait à terme, conduire à une nouvelle escalade de tension, dans une région qui a déjà payé un lourd tribut.
Le contexte historique de la Casamance et ses aspirations légitimes au développement, ne doivent en aucun cas, être instrumentalisés par des intellectuels ou des politiciens cherchant à fracturer le socle national. Jamais auparavant, il ne pouvait être imaginé une telle situation.
Dès lors, l’Alliance Pour la République appelle les Sénégalais à dénoncer et à condamner sans détour, toute tentative de diviser le Sénégal, sous couvert de débat intellectuel ou de droit à l’autodétermination. A ce titre, l’APR rappelle, avec force et solennité, aux nouvelles autorités, leurs responsabilités constitutionnelles imprescriptibles en matière de défense de l’intégrité du territoire et de l’indépendance nationale.
Pour l’Alliance Pour la République, l’avenir du Sénégal repose sur l’unité, la justice et le respect mutuel entre toutes ses composantes. C’est la voie que les nouvelles autorités doivent choisir sans délai ni tergiversation et faire annuler purement et simplement, la cérémonie du 26 octobre.
Fait à Dakar, le 22 octobre 2024
Le Secrétariat Exécutif National"
Ce livre, que certains qualifient de pamphlet irrédentiste, défend des thèses dangereusement révisionnistes, qui n’ont d’autre objectif que d’exacerber les tensions déjà existantes dans la région de la Casamance.
Le mutisme des nouvelles autorités sur la question, est particulièrement troublant. En effet, pourquoi, le président de la République, Bassirou Diomaye Faye, garant de l’unité nationale, garde-t-il un silence, qui de plus en plus, résonne comme un soutien tacite à ces thèses mettant en péril l’unité nationale ?Pourquoi le Premier ministre Ousmane Sonko, qui se dit défenseur de la justice et de l’unité nationale, n’a-t-il pas publiquement condamné ce livre ?
L’Alliance Pour la République dénonce avec force, ce silence assourdissant des nouvelles autorités, qui semblent cautionner ces idées sous couvert d’une complicité passive et estime, que dans ce cas précis, ne rien dire revient à encourager, indirectement, des idées qui s’inscrivent en faux contre l’intégrité de la République et qui mettent en péril la cohésion nationale.
A cet égard, l’Alliance Pour la République demande avec force et solennité, au président de la République et au Premier ministre, de prendre publiquement position sur ce sujet, car il est de leur devoir de se dissocier clairement et sans équivoque, de tout projet politique, intellectuel ou idéologique, qui prône la désintégration de l’unité nationale.
Notre pays a traversé des décennies de tensions avec la question casamançaise. Mais il a également fait de grands progrès en matière de paix et de réconciliation, grâce à des efforts diplomatiques, politiques et civiques soutenus. Remettre en question ces acquis, par des discours d’autonomisation teintés d’irrédentisme, n’est pas seulement irresponsable, c’est dangereux. Les Sénégalais ne toléreront pas une ambiguïté qui pourrait à terme, conduire à une nouvelle escalade de tension, dans une région qui a déjà payé un lourd tribut.
Le contexte historique de la Casamance et ses aspirations légitimes au développement, ne doivent en aucun cas, être instrumentalisés par des intellectuels ou des politiciens cherchant à fracturer le socle national. Jamais auparavant, il ne pouvait être imaginé une telle situation.
Dès lors, l’Alliance Pour la République appelle les Sénégalais à dénoncer et à condamner sans détour, toute tentative de diviser le Sénégal, sous couvert de débat intellectuel ou de droit à l’autodétermination. A ce titre, l’APR rappelle, avec force et solennité, aux nouvelles autorités, leurs responsabilités constitutionnelles imprescriptibles en matière de défense de l’intégrité du territoire et de l’indépendance nationale.
Pour l’Alliance Pour la République, l’avenir du Sénégal repose sur l’unité, la justice et le respect mutuel entre toutes ses composantes. C’est la voie que les nouvelles autorités doivent choisir sans délai ni tergiversation et faire annuler purement et simplement, la cérémonie du 26 octobre.
Fait à Dakar, le 22 octobre 2024
Le Secrétariat Exécutif National"