Les limites entre les communes de Tivaouane Peulh-Niague et Keur Massar Nord, sont au cœur de bataille entre les populations et les maires des deux communes. Selon les habitants de la commune de Tivaouane Peulh-Niague, des manœuvres en cours tentent d'amputer certains quartiers de la commune pour les rattacher à la commune de Keur Massar Nord et les maires des deux communes seraient aux manettes dans ces manœuvres, qui jurent d’avec le décret qui a fixé les limites des tracés des deux communes.
Face à la presse, le collectif AAR SUNU MOOMEL de Tivaouane Peulh-Niague, a dénoncé ce «qu’il qualifie de faux» et annoncé sa farouche volonté de s’y opposer par tous les moyens. «En réalité, le but est de dénoncer un découpage politique, incohérent et surtout, qui ne figure dans aucun document. Et notre maire a le culot d’en parler. En effet, le maire de Tivaouane Peulh-Niague et son homologue de Keur Massar Nord, essaient de nous faire croire, depuis pratiquement trois mois, que la partie partant du champ de Me Abdoulaye Wade au croisement Apix, fait partie de la commune de Keur Massar Nord. Ce qui est totalement faux, car aucun document ne vient confirmer cette thèse. En clair, le décret n°2021-688 du 28 mai 2021 a fixé les limites des territoires entre les communes dans les départements de Keur Massar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque», a dit Ousmane Sock, le coordonnateur du collectif.
Pour les membres de ce collectif, le décret est clair. Non seulement la zone citée est partie intégrante de la commune de Tivaouane Peulh-Niague, mais le décret de découpage y a ajouté Niakoulrab et Niakoulrab Extension.
Afin de défendre leur territoire communal, les populations ont interpelé les deux maires. Mais, devant le mutisme de ces derniers, elles se sont adressées aux autorités administratives que sont le sous-préfet de Sangalkam et le préfet du département de Rufisque. Seulement, là aussi, c’est une fuite en avant qui leur est servie par les deux représentants de l’exécutif, qui leur demandent de s’en référer à leurs maires.
«Par ailleurs, nous disons à l’opinion nationale et internationale, que nous avons tenté de saisir, a priori, les autorités compétentes dont le sous-préfet de Sangalkam et le préfet de Rufisque. Mais, c’est dommage que nous sommes vraiment déçus, attristés et tout autant sidérés et exaspérés de leurs réponses, qui sont véritablement une fuite de responsabilité, du moment où ils nous demandent de nous rapprocher de notre maire invisible, incompétent, irresponsable et qui n’est rien d’autre que l’équivalent d’un commandant qui a abandonné son navire en temps de guerre», regrette Ousmane Sock.
Devant ce mur de mépris, face à un acte qui «tord même l’esprit de l’Acte 3 qui préconise la cohérence et la viabilité des territoires», les membres du collectif annoncent une plainte devant l’OFNAC, pour «faux et usage de faux» et en appellent au président de la République et au ministre des Collectivités territoriales, pour une solution définitive à ce problème.
Sud Quotidien
Face à la presse, le collectif AAR SUNU MOOMEL de Tivaouane Peulh-Niague, a dénoncé ce «qu’il qualifie de faux» et annoncé sa farouche volonté de s’y opposer par tous les moyens. «En réalité, le but est de dénoncer un découpage politique, incohérent et surtout, qui ne figure dans aucun document. Et notre maire a le culot d’en parler. En effet, le maire de Tivaouane Peulh-Niague et son homologue de Keur Massar Nord, essaient de nous faire croire, depuis pratiquement trois mois, que la partie partant du champ de Me Abdoulaye Wade au croisement Apix, fait partie de la commune de Keur Massar Nord. Ce qui est totalement faux, car aucun document ne vient confirmer cette thèse. En clair, le décret n°2021-688 du 28 mai 2021 a fixé les limites des territoires entre les communes dans les départements de Keur Massar, Pikine, Guédiawaye et Rufisque», a dit Ousmane Sock, le coordonnateur du collectif.
Pour les membres de ce collectif, le décret est clair. Non seulement la zone citée est partie intégrante de la commune de Tivaouane Peulh-Niague, mais le décret de découpage y a ajouté Niakoulrab et Niakoulrab Extension.
Afin de défendre leur territoire communal, les populations ont interpelé les deux maires. Mais, devant le mutisme de ces derniers, elles se sont adressées aux autorités administratives que sont le sous-préfet de Sangalkam et le préfet du département de Rufisque. Seulement, là aussi, c’est une fuite en avant qui leur est servie par les deux représentants de l’exécutif, qui leur demandent de s’en référer à leurs maires.
«Par ailleurs, nous disons à l’opinion nationale et internationale, que nous avons tenté de saisir, a priori, les autorités compétentes dont le sous-préfet de Sangalkam et le préfet de Rufisque. Mais, c’est dommage que nous sommes vraiment déçus, attristés et tout autant sidérés et exaspérés de leurs réponses, qui sont véritablement une fuite de responsabilité, du moment où ils nous demandent de nous rapprocher de notre maire invisible, incompétent, irresponsable et qui n’est rien d’autre que l’équivalent d’un commandant qui a abandonné son navire en temps de guerre», regrette Ousmane Sock.
Devant ce mur de mépris, face à un acte qui «tord même l’esprit de l’Acte 3 qui préconise la cohérence et la viabilité des territoires», les membres du collectif annoncent une plainte devant l’OFNAC, pour «faux et usage de faux» et en appellent au président de la République et au ministre des Collectivités territoriales, pour une solution définitive à ce problème.
Sud Quotidien