Il ressort de nos investigations que le site en question était un verger de deux hectares exploités depuis les années 1960 par feu Mamadou Moustapha Diagne. À son décès, en 1980, il a été versé au patrimoine de la famille qui a continué son exploitation. En 2009, les héritiers ont été saisis par Oumar Guèye, président du Conseil rural de Sangalkam, mû par la volonté d’y ériger des terrains à usage d’habitation dans le cadre du projet d’extension du village de Ndiakhirate Digue décidé par le conseil rural de Sangalkam par procès-verbal N° 05 du 26 août 2009.
Le conseil rural a trouvé un terrain d’entente avec les héritiers, sur la base du protocole d’accord signé le 18 février 2010, pour que les deux hectares soient morcelés en parcelles dévolues à l’habitat. Ce protocole stipule par ailleurs que 60% des parcelles en question (soit quarante terrains) devaient revenir aux héritiers de Mamadou Moustapha Diagne. C’est ainsi que le conseil rural a procédé au morcellement et au lotissement et délivré les 40 parcelles à la famille Diagne.
Suite au partage entre les héritiers, des promoteurs immobiliers se sont intéressés à ces biens mais la communauté rurale de Sangalkam, devenue commune en 2011 a toujours su préserver les intérêts des ayant-droits.
La coopérative d’habitat d’une societe de la place tenterait de faire main basse sur le site
Les héritiers alertent le maire nouvellement élu, ainsi que le président de la République, de même que le colonel Saboury Ndiaye, Directeur de la surveillance et de l’occupation du Sol. Des promoteurs immobiliers sont revenus à la charge, avec l’intention de les exproprier.
Saisie du dossier, la nouvelle équipe municipale n’a pas encore donné de feed-back. La plainte adressée à la Dscos souligne qu’il est constant que le jeudi 12 mai 2022, Adama Diagne, héritier et géomètre de son état, s'est rendu sur les lieux à l'effet de reprendre le relevé topographique déjà réalisé pour en affiner les résultats et remettre en bonne place les bornes plusieurs fois déplacées.
«Quelle ne fut sa surprise de voir surgir des nervis lui intimer d'arrêter son travail au motif qu'il opère sur la propriété d'autrui. C'est la prudence qui l'a incité à ne pas engager le bras de fer. Nous avons constaté la même chose en nous déplaçant le 16 mai 2022 sur les parcelles issues du découpage effectué suite au protocole d'accord et à l'homologation de partage», indique Alioune Diagne, administrateur civil de classe exceptionnelle, et mandataire de la famille Diagne.
Selon les renseignements recueillis auprès des nervis, c’est la coopérative d’habitat d’une société de la place qui tenterait de faire main basse sur le site.
Tribune
Le conseil rural a trouvé un terrain d’entente avec les héritiers, sur la base du protocole d’accord signé le 18 février 2010, pour que les deux hectares soient morcelés en parcelles dévolues à l’habitat. Ce protocole stipule par ailleurs que 60% des parcelles en question (soit quarante terrains) devaient revenir aux héritiers de Mamadou Moustapha Diagne. C’est ainsi que le conseil rural a procédé au morcellement et au lotissement et délivré les 40 parcelles à la famille Diagne.
Suite au partage entre les héritiers, des promoteurs immobiliers se sont intéressés à ces biens mais la communauté rurale de Sangalkam, devenue commune en 2011 a toujours su préserver les intérêts des ayant-droits.
La coopérative d’habitat d’une societe de la place tenterait de faire main basse sur le site
Les héritiers alertent le maire nouvellement élu, ainsi que le président de la République, de même que le colonel Saboury Ndiaye, Directeur de la surveillance et de l’occupation du Sol. Des promoteurs immobiliers sont revenus à la charge, avec l’intention de les exproprier.
Saisie du dossier, la nouvelle équipe municipale n’a pas encore donné de feed-back. La plainte adressée à la Dscos souligne qu’il est constant que le jeudi 12 mai 2022, Adama Diagne, héritier et géomètre de son état, s'est rendu sur les lieux à l'effet de reprendre le relevé topographique déjà réalisé pour en affiner les résultats et remettre en bonne place les bornes plusieurs fois déplacées.
«Quelle ne fut sa surprise de voir surgir des nervis lui intimer d'arrêter son travail au motif qu'il opère sur la propriété d'autrui. C'est la prudence qui l'a incité à ne pas engager le bras de fer. Nous avons constaté la même chose en nous déplaçant le 16 mai 2022 sur les parcelles issues du découpage effectué suite au protocole d'accord et à l'homologation de partage», indique Alioune Diagne, administrateur civil de classe exceptionnelle, et mandataire de la famille Diagne.
Selon les renseignements recueillis auprès des nervis, c’est la coopérative d’habitat d’une société de la place qui tenterait de faire main basse sur le site.
Tribune