Amadou Diouf, leur porte-parole, s’explique : « Pour faire face à la transformation de nos champs en carrières de latérite et à leur exploitation, les villages de Pout Diack, Ngollard, Tatène Sérère et Tatène Mbambara se sont regroupés en un collectif qui a pour mission la préservation de leurs terres, car l’ensemble de ces villages ne vivent que d’activités agricoles et sylvo-pastorales. La superficie ciblée par le Maire est de 120 hectares. Le comité a noté un manque de transparence, et un déficit d’information du côté des populations impactées par cette décision du Maire. Le village de Pout Diack qui fait plus de 6000 habitants n’est pas électrifié. Le processus d’électrification entamé depuis 2010 n’a jamais abouti, malgré les 20.000 FCfa versés par chaque foyer. Nous avons des problèmes d’infrastructures, en matière de santé, d’éducation. Nous interpellons le président de la république sur la situation. Nous lui demandons de faire arrêter la confiscation de nos terres et leur transformation en exploitations de latérite. Nous sommes prêts à tout pour défendre nos biens, quitte à marcher sur nos cadavres ».
De l’autre côté de la municipalité, on soutient le contraire. Le président de la commission domaniale du conseil municipal de Notto Diobass s’est prononcé en ces termes : « Le maire Alioune Sarr nous a instruit de mettre sur place un comité chargé des questions relatives à l’autoroute à péage. Les gens qui parlent ne maîtrisent pas les textes car l’exploitation des carrières est sous le contrôle des services étatiques. La mairie n’encaisse aucun sou sur ces exploitations. La superficie ciblée est de 80 à 90 hectares dans 4 sites à exploiter. Le comité mis sur place dont je suis le coordonnateur a identifié les champs impactés par la carrière. Ils sont au nombre de 25 et feront de dédommagement. La commission y travaille de pied ferme, car ce sont les directives du maire. Je profite de l’occasion pour me solidariser avec les six conseillers indexés à tort sur le problème des carrières, pour dire que personne n’a touché aucun centime, au contraire le maire a même demandé à l’entreprise chinoise de faire quelque chose pour la commune. C’est ainsi qu’elle nous a offert 25 km de piste. Pour l’électricité des village, nous avons installé des poteaux le courant est disponible mais on a un problème avec le transformateur qui est défectueux. Le maire a demandé l’achat d’un nouveau qui sera effectif ».
De l’autre côté de la municipalité, on soutient le contraire. Le président de la commission domaniale du conseil municipal de Notto Diobass s’est prononcé en ces termes : « Le maire Alioune Sarr nous a instruit de mettre sur place un comité chargé des questions relatives à l’autoroute à péage. Les gens qui parlent ne maîtrisent pas les textes car l’exploitation des carrières est sous le contrôle des services étatiques. La mairie n’encaisse aucun sou sur ces exploitations. La superficie ciblée est de 80 à 90 hectares dans 4 sites à exploiter. Le comité mis sur place dont je suis le coordonnateur a identifié les champs impactés par la carrière. Ils sont au nombre de 25 et feront de dédommagement. La commission y travaille de pied ferme, car ce sont les directives du maire. Je profite de l’occasion pour me solidariser avec les six conseillers indexés à tort sur le problème des carrières, pour dire que personne n’a touché aucun centime, au contraire le maire a même demandé à l’entreprise chinoise de faire quelque chose pour la commune. C’est ainsi qu’elle nous a offert 25 km de piste. Pour l’électricité des village, nous avons installé des poteaux le courant est disponible mais on a un problème avec le transformateur qui est défectueux. Le maire a demandé l’achat d’un nouveau qui sera effectif ».