Monsieur le Président, face à la grande porte de l'Histoire, vous avez choisi de vous perdre tout seul, en tombant dans le trou de la serrure.
Vous avez choisi l'affaissement de nos valeurs et avez porté préjudice, pour longtemps encore, à une jeunesse africaine en quête d'exemples.
Vous avez déçu, Monsieur le Président. Pas seulement ceux qui avaient combattu à vos côtés pour un vrai changement mais vous avez aussi déçu des pans entiers d'une communauté nationale et internationale abasourdis par un tel reniement.
Monsieur le Président, décider de respecter un avis du conseil constitutionnel qui ne vous lie nullement ne peut pas vous empêcher de respecter votre parole.
Les deux volontés ne se gênent pas, elles sont autonomes l'une de l'autre.
Il ne s'agissait donc pas de choisir, mais plutôt d'accomplir parallèlement.
Faites votre référendum en respectant les recommandations du conseil constitutionnel si vous le souhaitez mais engagez-vous à démissionner en fin 2016. Ainsi vous respecterez votre parole d'appliquer les cinq ans à votre mandat.
Vous avez préféré le déshonneur à cette voie royale et loyale.
Monsieur le Président, vos affidés qui défilent sur les plateaux de télé et les ondes des radios pour expliquer l'inexplicable et déverser leur bile ne sont ni audibles ni visibles. Ils se sont tous affaissés et sont très petits sous le parapluie du déshonneur.
Ils ne vous tireront pas d'affaire.
Monsieur le Président, vous aviez apposé votre signature sur la charte de bonne gouvernance des assises nationales et aviez promis de mettre en œuvre les recommandations des assises dès votre accession au pouvoir. Vous n'avez pas respecté votre engagement .
Monsieur le Président, vous aviez apposé votre signature sur un document, le 2 février 2012 pour vous engager, avec vos pairs à "rester unis et de mener solidairement des actions communes de mobilisation et de lutte (...)". Vous n'avez pas respecté votre engagement.
Monsieur le Président, nous ne sommes finalement pas surpris de vous voir fouler au pied votre parole pour une énième fois.
C'est juste que vous nous faites honte !
Thierno Bocoum
Député à l'assemblée nationale sénégalaise
Vous avez choisi l'affaissement de nos valeurs et avez porté préjudice, pour longtemps encore, à une jeunesse africaine en quête d'exemples.
Vous avez déçu, Monsieur le Président. Pas seulement ceux qui avaient combattu à vos côtés pour un vrai changement mais vous avez aussi déçu des pans entiers d'une communauté nationale et internationale abasourdis par un tel reniement.
Monsieur le Président, décider de respecter un avis du conseil constitutionnel qui ne vous lie nullement ne peut pas vous empêcher de respecter votre parole.
Les deux volontés ne se gênent pas, elles sont autonomes l'une de l'autre.
Il ne s'agissait donc pas de choisir, mais plutôt d'accomplir parallèlement.
Faites votre référendum en respectant les recommandations du conseil constitutionnel si vous le souhaitez mais engagez-vous à démissionner en fin 2016. Ainsi vous respecterez votre parole d'appliquer les cinq ans à votre mandat.
Vous avez préféré le déshonneur à cette voie royale et loyale.
Monsieur le Président, vos affidés qui défilent sur les plateaux de télé et les ondes des radios pour expliquer l'inexplicable et déverser leur bile ne sont ni audibles ni visibles. Ils se sont tous affaissés et sont très petits sous le parapluie du déshonneur.
Ils ne vous tireront pas d'affaire.
Monsieur le Président, vous aviez apposé votre signature sur la charte de bonne gouvernance des assises nationales et aviez promis de mettre en œuvre les recommandations des assises dès votre accession au pouvoir. Vous n'avez pas respecté votre engagement .
Monsieur le Président, vous aviez apposé votre signature sur un document, le 2 février 2012 pour vous engager, avec vos pairs à "rester unis et de mener solidairement des actions communes de mobilisation et de lutte (...)". Vous n'avez pas respecté votre engagement.
Monsieur le Président, nous ne sommes finalement pas surpris de vous voir fouler au pied votre parole pour une énième fois.
C'est juste que vous nous faites honte !
Thierno Bocoum
Député à l'assemblée nationale sénégalaise