La mission visait à commencer à évaluer les implications des révisions des données résultant de ce rapport pour les programmes soutenus par le FMI dans le passé et le programme en cours soutenu par les accords de la Facilité élargie de crédit (FEC), du Mécanisme élargi de crédit (MEDC) et de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD), approuvé par le Conseil d’administration du FMI le 26 juin 2023.
À l'issue de la visite, M. Gemayel a fait la déclaration suivante :
« Le personnel du FMI se félicite du rapport de l'IGF sur les finances publiques et de l'engagement du gouvernement en faveur d'une gouvernance solide et de la transparence budgétaire. Les conclusions préliminaires indiquent des révisions substantielles des données d'exécution budgétaire pour la période 2019-2023. Ces révisions sont principalement attribuables à des investissements financés par des emprunts extérieurs et des prêts contractés auprès des banques locales.
En conséquence, le déficit budgétaire et la dette publique pour cette période, sont désormais estimés significativement plus élevés que les chiffres précédemment rapportés dans les lois de finances et de règlement. Durant le processus de certification des conclusions de l'IGF par la Cour des comptes, le personnel du FMI continuera à travailler en étroite collaboration avec les autorités dans les semaines à venir, pour évaluer l'impact macroéconomique et définir les prochaines étapes, notamment l'évaluation d’éventuelles erreurs de déclaration dans les programmes passés et en cours soutenus par le FMI.
Le Sénégal continue de faire face à un environnement difficile, avec des signes de tensions accrues dans l'exécution du budget. Le manque à gagner en termes de recettes, identifié lors de la dernière visite des services, a été confirmé à fin septembre. Parallèlement, les dépenses sont restées élevées, principalement en raison d'une augmentation substantielle des dépenses d'investissement, comme le suggèrent les conclusions préliminaires du rapport de l'IGF. En l'absence de mesures décisives sur les dépenses, le déficit budgétaire devrait s'aggraver cette année, dépassant l'estimation précédente de 7,5 % du PIB.
À l’avenir, il est essentiel que les autorités mettent en œuvre des mesures audacieuses et rapides pour assurer la viabilité des finances publiques et placer la dette publique sur une trajectoire décroissante. La Loi de finances 2025 représente une occasion cruciale pour le gouvernement, de réaffirmer son engagement en faveur des réformes essentielles et de répondre aux défis structurels de longue date.
Des actions stratégiques pour renforcer la mobilisation des recettes domestiques — en particulier à travers la rationalisation des exonérations fiscales — ainsi que des efforts pour éliminer progressivement les subventions énergétiques et les transferts non essentiels, seront déterminants pour favoriser la discipline budgétaire et renforcer la confiance dans la gouvernance publique, jetant ainsi les bases d’un modèle de croissance plus inclusif, tiré par le secteur privé. »
L’équipe du FMI exprime sa sincère gratitude aux autorités et à tous les interlocuteurs, pour leur excellente coopération et pour la franchise et le caractère constructif des discussions tenues au cours de la mission.
L’équipe du FMI a rencontré le Premier ministre Ousmane Sonko ; M. Abdourahmane Sarr, ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération ; M. Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget ; M. Ahmadou Al Aminou Lô, ministre, Secrétaire général du Gouvernement ; ainsi que d’autres hauts responsables gouvernementaux. L'équipe a également engagé des discussions productives avec les partenaires au développement.
À l'issue de la visite, M. Gemayel a fait la déclaration suivante :
« Le personnel du FMI se félicite du rapport de l'IGF sur les finances publiques et de l'engagement du gouvernement en faveur d'une gouvernance solide et de la transparence budgétaire. Les conclusions préliminaires indiquent des révisions substantielles des données d'exécution budgétaire pour la période 2019-2023. Ces révisions sont principalement attribuables à des investissements financés par des emprunts extérieurs et des prêts contractés auprès des banques locales.
En conséquence, le déficit budgétaire et la dette publique pour cette période, sont désormais estimés significativement plus élevés que les chiffres précédemment rapportés dans les lois de finances et de règlement. Durant le processus de certification des conclusions de l'IGF par la Cour des comptes, le personnel du FMI continuera à travailler en étroite collaboration avec les autorités dans les semaines à venir, pour évaluer l'impact macroéconomique et définir les prochaines étapes, notamment l'évaluation d’éventuelles erreurs de déclaration dans les programmes passés et en cours soutenus par le FMI.
Le Sénégal continue de faire face à un environnement difficile, avec des signes de tensions accrues dans l'exécution du budget. Le manque à gagner en termes de recettes, identifié lors de la dernière visite des services, a été confirmé à fin septembre. Parallèlement, les dépenses sont restées élevées, principalement en raison d'une augmentation substantielle des dépenses d'investissement, comme le suggèrent les conclusions préliminaires du rapport de l'IGF. En l'absence de mesures décisives sur les dépenses, le déficit budgétaire devrait s'aggraver cette année, dépassant l'estimation précédente de 7,5 % du PIB.
À l’avenir, il est essentiel que les autorités mettent en œuvre des mesures audacieuses et rapides pour assurer la viabilité des finances publiques et placer la dette publique sur une trajectoire décroissante. La Loi de finances 2025 représente une occasion cruciale pour le gouvernement, de réaffirmer son engagement en faveur des réformes essentielles et de répondre aux défis structurels de longue date.
Des actions stratégiques pour renforcer la mobilisation des recettes domestiques — en particulier à travers la rationalisation des exonérations fiscales — ainsi que des efforts pour éliminer progressivement les subventions énergétiques et les transferts non essentiels, seront déterminants pour favoriser la discipline budgétaire et renforcer la confiance dans la gouvernance publique, jetant ainsi les bases d’un modèle de croissance plus inclusif, tiré par le secteur privé. »
L’équipe du FMI exprime sa sincère gratitude aux autorités et à tous les interlocuteurs, pour leur excellente coopération et pour la franchise et le caractère constructif des discussions tenues au cours de la mission.
L’équipe du FMI a rencontré le Premier ministre Ousmane Sonko ; M. Abdourahmane Sarr, ministre de l'Économie, du Plan et de la Coopération ; M. Cheikh Diba, ministre des Finances et du Budget ; M. Ahmadou Al Aminou Lô, ministre, Secrétaire général du Gouvernement ; ainsi que d’autres hauts responsables gouvernementaux. L'équipe a également engagé des discussions productives avec les partenaires au développement.