Le Guide des Thiantacounes s’est vu, une nouvelle fois, refuser la liberté provisoire demandée par ses avocats pilotés par Me Ciré Clédor Ly. Selon des sources qui se sont confiés au journal L’Observateur, plusieurs raisons peuvent expliquer le quatrième rejet de la demande de la défense.
Cheikh Béthio Thioune entrevoyait sans doute une lueur d’espoir pour recouvrer sa liberté, ne serait-ce que provisoirement. Dans l'édition d’hier, Me Clédor Ly, coordonateur du pool d’avocats de l’accusé affirmait : « toutes les conditions provisoires étaient réunis ». Hélas ! La réalité a été toute autre.
L’espoir de revoir le guide humer l’air de la liberté s’envole une fois de plus, pour ses avocats mais aussi pour la communauté Thiantacounes (disciples de Cheikh Béthio Thioune). Ils doivent garder leur mal en patience puisque les arguments de la défense n’ont pas pesé sur la balance.
Ainsi, selon le quotidien, « A la question de savoir pourquoi il n’avait pas révélé les meurtres de Bara Sow et d’Ababacar Diagne aux gendarmes venus aux lieux du drame le 22 avril dernier, Béthio avait indiqué que c’est parce qu’il croyait qu’il appartenait à ceux-ci de mener leurs investigations pour découvrir la vérité ».
Aussi, selon un technicien de l’identification criminelle qui a travaillé sur le dossier Cheikh Béthio Thioune, le rapport d’expertise établi par le Docteur Cheikh Tidiane Sy sur l’ADN du sang trouvé sur les véhicules du religieux, atteste que « les taches de sang sont effectivement celles d’un être humain ».
Et, par ailleurs, « le sang trouvé sur la charrette porte l’ADN de Bara Sow », a précisé le spécialiste
Pour justifier cela, le marabout avait affirmé, face au juge d’instruction, que c’est un de ses disciples qui lui avait fait don de 8 carcasses de moutons à l’occasion du baptême de son fils. Une affirmation survenue un peu tard puisque c’est seulemet « le 9 juin que le Cheikh a livré cette version de faits », alors qu’il n’avait pas fait cette déclaration le un peu plus tôt, notamment, le 23 avril à la gendarmerie de Thiès.
Le religieux a été également trahi par l’arme à feu qui « aurait prétendument tué Ababacar Diagne ». Khadim Seck, son disciple qui est aussi mis en cause pour avoir tiré à bout portant sur la victime, « aurait confié aux enquêteurs avoir reçu son arme à feu de Cheikh Béthio Thioune, à la veille de la dernière présidentielle ».
Mieux, selon la même source, ses disciples et codétenus « ont enfoncé leur guide en révélant qu’il leur avait demandé de chasser et de corriger Bara Sow, s’il se présente à son domicile de Médinatoul Salam. Des recommandations que les disciples ont mises à exécution, visiblement, en faisant preuve d’un excès de zèle ».
M.B
Rewmi.com
Cheikh Béthio Thioune entrevoyait sans doute une lueur d’espoir pour recouvrer sa liberté, ne serait-ce que provisoirement. Dans l'édition d’hier, Me Clédor Ly, coordonateur du pool d’avocats de l’accusé affirmait : « toutes les conditions provisoires étaient réunis ». Hélas ! La réalité a été toute autre.
L’espoir de revoir le guide humer l’air de la liberté s’envole une fois de plus, pour ses avocats mais aussi pour la communauté Thiantacounes (disciples de Cheikh Béthio Thioune). Ils doivent garder leur mal en patience puisque les arguments de la défense n’ont pas pesé sur la balance.
Ainsi, selon le quotidien, « A la question de savoir pourquoi il n’avait pas révélé les meurtres de Bara Sow et d’Ababacar Diagne aux gendarmes venus aux lieux du drame le 22 avril dernier, Béthio avait indiqué que c’est parce qu’il croyait qu’il appartenait à ceux-ci de mener leurs investigations pour découvrir la vérité ».
Aussi, selon un technicien de l’identification criminelle qui a travaillé sur le dossier Cheikh Béthio Thioune, le rapport d’expertise établi par le Docteur Cheikh Tidiane Sy sur l’ADN du sang trouvé sur les véhicules du religieux, atteste que « les taches de sang sont effectivement celles d’un être humain ».
Et, par ailleurs, « le sang trouvé sur la charrette porte l’ADN de Bara Sow », a précisé le spécialiste
Pour justifier cela, le marabout avait affirmé, face au juge d’instruction, que c’est un de ses disciples qui lui avait fait don de 8 carcasses de moutons à l’occasion du baptême de son fils. Une affirmation survenue un peu tard puisque c’est seulemet « le 9 juin que le Cheikh a livré cette version de faits », alors qu’il n’avait pas fait cette déclaration le un peu plus tôt, notamment, le 23 avril à la gendarmerie de Thiès.
Le religieux a été également trahi par l’arme à feu qui « aurait prétendument tué Ababacar Diagne ». Khadim Seck, son disciple qui est aussi mis en cause pour avoir tiré à bout portant sur la victime, « aurait confié aux enquêteurs avoir reçu son arme à feu de Cheikh Béthio Thioune, à la veille de la dernière présidentielle ».
Mieux, selon la même source, ses disciples et codétenus « ont enfoncé leur guide en révélant qu’il leur avait demandé de chasser et de corriger Bara Sow, s’il se présente à son domicile de Médinatoul Salam. Des recommandations que les disciples ont mises à exécution, visiblement, en faisant preuve d’un excès de zèle ».
M.B
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