Lors d’une des tournées économiques du président de la République, des nervis s’étaient fait distinguer contre des citoyens par des actes de violence. À Tamba, lors de la présidentielle de 2019, des nervis qui accompagnaient le candidat du Pur s’étaient battus jusqu’au sang avec des militants de l’Apr. C’est comme si de tels nervis ont été recrutés pour se substituer aux forces de l’ordre.
Or, dans une République normale, un État dit de droit, personne n’a le droit ni l’autorité de se substituer à la Police ou à la Gendarmerie. Et il est inconcevable que des citoyens se fassent passer à tabac impunément par des nervis sous le prétexte qu’ils sont payés pour ça.
On se rappelle, à la devanture des locaux de La poste, la façon dont des nervis avaient usé de la violence pour écrire des «lettres de pagaille» devant sa direction générale, sise au centre-ville. Un autre service où des nervis ont eu à se signaler, est la société Dakar Dem Dik à travers une sanglante bataille rangée à la cité Lobatt Fall pour empêcher l’inauguration d’un centre médico-social pour les travailleurs.
De part et d’autres, les deux camps de nervis s’étaient donné de violents coups, occasionnant des blessés et saccageant des véhicules. Une scène quasi identique a opposé à Ziguinchor, des gros bras de Pastef à ceux de Doudou Kâ. Comme dans une séance de catch, les deux camps qui s’étaient affrontés dans la capitale du Sud, ne s’étaient pas fait de cadeaux. Les coups avaient plu de part et d’autre et les protagonistes s’étaient boxés entre eux jusqu’à ce qu’il y ait des blessés.
La veille des élections territoriales du 23 janvier, le ministre de l’Intérieur avait sorti un arrêté pour interdire le port d’arme mais c’est plutôt contre l’utilisation de nervis qu’il devait le faire. Car, avec ces gens, le pire peut arriver à tout moment.
Tribune
Or, dans une République normale, un État dit de droit, personne n’a le droit ni l’autorité de se substituer à la Police ou à la Gendarmerie. Et il est inconcevable que des citoyens se fassent passer à tabac impunément par des nervis sous le prétexte qu’ils sont payés pour ça.
On se rappelle, à la devanture des locaux de La poste, la façon dont des nervis avaient usé de la violence pour écrire des «lettres de pagaille» devant sa direction générale, sise au centre-ville. Un autre service où des nervis ont eu à se signaler, est la société Dakar Dem Dik à travers une sanglante bataille rangée à la cité Lobatt Fall pour empêcher l’inauguration d’un centre médico-social pour les travailleurs.
De part et d’autres, les deux camps de nervis s’étaient donné de violents coups, occasionnant des blessés et saccageant des véhicules. Une scène quasi identique a opposé à Ziguinchor, des gros bras de Pastef à ceux de Doudou Kâ. Comme dans une séance de catch, les deux camps qui s’étaient affrontés dans la capitale du Sud, ne s’étaient pas fait de cadeaux. Les coups avaient plu de part et d’autre et les protagonistes s’étaient boxés entre eux jusqu’à ce qu’il y ait des blessés.
La veille des élections territoriales du 23 janvier, le ministre de l’Intérieur avait sorti un arrêté pour interdire le port d’arme mais c’est plutôt contre l’utilisation de nervis qu’il devait le faire. Car, avec ces gens, le pire peut arriver à tout moment.
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