Le pourcentage d’utilisatrices de méthodes contraceptives est passé de 4 % à 6, 5 % à Dakar et sa banlieue dans la période de 2011 à 2013, a confié à l’APS le directeur du Projet initiative sénégalaise de santé urbaine (ISSU), Dr Cheikh Seck.
‘’Dans les villes ou nous intervenons comme Dakar, Pikine, Guédiawaye et Mbao, nous impactons sur la planification familiale dans l’ordre de 6.5% à 4% en l’espace de deux ans. Alors que le Sénégal gagnait en prévalence de 2.2 % tous les cinq ans’’, a-t-il dit.
Dr Cheikh Seck s’exprimait récemment en marge d’un atelier de restitution des résultats de l’enquête à mi-parcours du processus de capitalisation du ‘’Paquet porteur’’ du projet ISSU.
Le ministère de la Santé et de l’Action sociale, en collaboration avec Intrahealth, a initié en 2010, le projet quinquennal ISSU qui cible les populations urbaines les démunies de Dakar, Pikine, Guédiawaye, Mbao, Kaolack et Mbour.
‘’Il vise à augmenter de manière significative la prévalence contraceptive en prouvant l’accès et l’utilisation des services de planification familiale’’, a expliqué Dr Cheikh Seck, soulignant qu’une bonne »planification peut réduire la mortalité maternité de 30% ».
En 2013, le projet ISSU a effectué une enquête à mi-parcours afin de mesurer l’impact des interventions du projet sur l’utilisation des services de planification familiale parmi les populations urbaines pauvres, selon un rapport consulté par l’APS.