Pendant longtemps, Moustapha Sy a trompé son monde. Se faisant passer pour un fils du marabout de la confrérie tidiane, Sidy Ahmed Sy, il dépouillait facilement d’honnêtes citoyens qui lui vouait un grand respect. Le porte-parole de la famille de Sidy Ahmed Sy avait dénoncé les agissements de l’usurpateur à travers un post sur Facebook. Mais, Moustapha Sy ne comptait que sur ses pratiques malsaines pour s’en mettre plein les poches. À Dahra Djoloff, il était sous le coup d’une plainte pour escroquerie portant sur 200.000 francs. Il avait promis à sa victime du fer, avant de disparaitre dans la nature. Mais, le dossier n’avait pas atterri sur la table du juge. Le plaignant s’était désisté lorsqu’il a recouvré son argent. Cette fois, Moustapha Sy a grugé le nommé Serigne Saliou Siby de 525.000 francs.
Comparaissant hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le tradipraticien indique qu’il fait partie de la famille Sy de Tivaouane. Son papa et Sidy Ahmed Sy sont issus du même père. « J’habite à Tivaouane. J’ai désintéressé la partie civile devant le commandant. Je devais lui fournir du matériel », a-t-il affirmé.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, le parquet a requis deux mois de prison ferme. Le conseil de la défense a plaidé la relaxe, à titre principal et une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire. À sa suite, le juge a condamné le prévenu à une peine d’avertissement de six mois de prison assortis du sursis.
Comparaissant hier, devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, le tradipraticien indique qu’il fait partie de la famille Sy de Tivaouane. Son papa et Sidy Ahmed Sy sont issus du même père. « J’habite à Tivaouane. J’ai désintéressé la partie civile devant le commandant. Je devais lui fournir du matériel », a-t-il affirmé.
Convaincu de la culpabilité du prévenu, le parquet a requis deux mois de prison ferme. Le conseil de la défense a plaidé la relaxe, à titre principal et une application bienveillante de la loi, à titre subsidiaire. À sa suite, le juge a condamné le prévenu à une peine d’avertissement de six mois de prison assortis du sursis.