Aprés l'annonce des mesures et les nouvelles orientations sur la Casamance, est-il nécessaire de tenir les assises nationales du tourisme ? Et pourquoi les assises ?
Je me demandais où est la République ! La commission tourisme du Conseil économique, social et environnemental, la commission tourisme de l’assemblée nationale, et le chef du gouvernement !
Enfin, la voilà la République à travers un calcul politique, le chef de l’Etat s’est prononcé sur les difficultés du tourisme, non pas sans faire encore et toujours de des promesses dans son style « on va faire, je vais instruire, etc….
Dans la crise qui secoue le tourisme je n’ai pas connaissance que les députés et/ou les conseillers du « CESE» ont fait le déplacement sur les différents sites touristiques pour rencontrer, enquêter, observer, écouter, analyser avec les acteurs pour pouvoir interpeller la tutelle lors d’une probable et éventuelle session spéciale dédiée à la crise du secteur du tourisme.
Je ne me rappelle pas non plus, avoir entendu, que ces deux institutions ont également rencontré les corporations et les syndicats d’initiatives du tourisme, pour en savoir plus sur le pourquoi de leurs alertes et de leurs cris du cœur.
Au moment où le ministère du Tourisme et des Transports aériens, avec son partenaire technique et financier la JICA s’apprête à tenir les Assises nationales du tourisme, (où rien de nouveau n’en sortirait), ils ont été court-circuités par les déclarations du chef de l’Etat sur le tourisme à Ziguinchor.
Compte tenu de la situation et des propositions du Président de la République, je lance un appel aux députés et aux conseillers économique de descendre sur le terrain, de s’enquérir des conditions d’existence, de travail et de stress quasi quotidien des acteurs du tourisme, avant de prendre part à la « cour d’assises du tourisme » et avant de voter toutes lois, pour éviter la sanction qui plane sur la République (l’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental et le Gouvernement) pour les « délits » suivants : Pourquoi la perte d’attractivité et de visibilité de la destination Sénégal ? La réponse est :
Absence, méconnaissance et retard sur les NTICS, les besoins, les réalités du marketing de l’e-tourisme et des réseaux sociaux ;
Manque de connectivité au sens large, accessibilité à l’intérieur du pays limitée, visibilité très étroite, découpage du secteur en territoire touristique mal défini ;
Manque d’attractivité de l’offre, de diversification, manque de maîtrise de lisibilité et de positionnement de l’offre touristique, faible capacité et faible qualité des prestations, offre centrée uniquement sur le balnéaire et les conférences, durée du séjour et dépense moyenne par touriste très faible;
Inexistence de la promotion institutionnelle et destruction de la promotion commerciale par certains, absence de marque, carence dans l’image, très faible communication et actions de marketing ciblées à l’international, manque de référencement sur internet et insuffisance de lobby et de moyens financiers ;
Le capital humain est démotivé voire inexistant, manque de main d’œuvre qualifiée et une formation en permanence;
Le manque de cadre juridique, de volonté d’assainissement du secteur, le poids excessif des taxes et redevances, le développement inquiétant de l’informel dans l’hébergement, les excursions, les transports, l’absence de la république et le manque d’accompagnement du gouvernement;
L’insécurité galopante avec des formes d’agressions de bandes armées loin du petit banditisme et de la délinquance ; Et quelles solutions pour échapper au naufrage du secteur ?
Etre conscient de l’importance du tourisme et des responsabilités qui pèsent sur la République ;
La Dépolitisation du secteur du tourisme, mettre la bonne personne à la bonne place, mettre des moyens financier à la hauteur des dégâts ;
La Création d’une agence régionale de développement touristique dans chaque zone, et des offices spécialisés sur les marques, l’image et la promotion touristique ;
La Révision de toutes les taxes et redevances, puis amnistie partielle sur les deux dernières années et les deux années à venir, puis une exonération totale sur Cinq ans pour tout nouvel investissement, ou réhabilitation ;
L’ouverture de bureaux de promotion à l’étranger, la Création de brochures électroniques répertoriant les différentes offres.
La complexité du média internet nous incite à créer des dispositifs techniques qui doivent servir aux objectifs marketings et commerciaux des labels de chaque territoire. La création d’un site d’information et d’un intra net reliant toute la transversalité institutionnelle, en donnant du poids et en améliorant le référencement des offres internet.
En Développement des partenariats avec des sites spécialisés capable de booster les ventes et d’améliorer l’image de la destination ;
Ainsi le Sénégal, la République et le gouvernement, arriveront à placer le tourisme sur une rampe émergente qui va rejoindre le Plan Sénégal Emergent.
Mouhamed Faouzou Dème
Expert Consultant
en Stratégie et Développement Touristique au MTTA
Chargé de cours à l'UGB et à ESTEL
Président de l'Observatoire National pour le Développement du Tourisme au Sénégal
Je me demandais où est la République ! La commission tourisme du Conseil économique, social et environnemental, la commission tourisme de l’assemblée nationale, et le chef du gouvernement !
Enfin, la voilà la République à travers un calcul politique, le chef de l’Etat s’est prononcé sur les difficultés du tourisme, non pas sans faire encore et toujours de des promesses dans son style « on va faire, je vais instruire, etc….
Dans la crise qui secoue le tourisme je n’ai pas connaissance que les députés et/ou les conseillers du « CESE» ont fait le déplacement sur les différents sites touristiques pour rencontrer, enquêter, observer, écouter, analyser avec les acteurs pour pouvoir interpeller la tutelle lors d’une probable et éventuelle session spéciale dédiée à la crise du secteur du tourisme.
Je ne me rappelle pas non plus, avoir entendu, que ces deux institutions ont également rencontré les corporations et les syndicats d’initiatives du tourisme, pour en savoir plus sur le pourquoi de leurs alertes et de leurs cris du cœur.
Au moment où le ministère du Tourisme et des Transports aériens, avec son partenaire technique et financier la JICA s’apprête à tenir les Assises nationales du tourisme, (où rien de nouveau n’en sortirait), ils ont été court-circuités par les déclarations du chef de l’Etat sur le tourisme à Ziguinchor.
Compte tenu de la situation et des propositions du Président de la République, je lance un appel aux députés et aux conseillers économique de descendre sur le terrain, de s’enquérir des conditions d’existence, de travail et de stress quasi quotidien des acteurs du tourisme, avant de prendre part à la « cour d’assises du tourisme » et avant de voter toutes lois, pour éviter la sanction qui plane sur la République (l’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental et le Gouvernement) pour les « délits » suivants : Pourquoi la perte d’attractivité et de visibilité de la destination Sénégal ? La réponse est :
Absence, méconnaissance et retard sur les NTICS, les besoins, les réalités du marketing de l’e-tourisme et des réseaux sociaux ;
Manque de connectivité au sens large, accessibilité à l’intérieur du pays limitée, visibilité très étroite, découpage du secteur en territoire touristique mal défini ;
Manque d’attractivité de l’offre, de diversification, manque de maîtrise de lisibilité et de positionnement de l’offre touristique, faible capacité et faible qualité des prestations, offre centrée uniquement sur le balnéaire et les conférences, durée du séjour et dépense moyenne par touriste très faible;
Inexistence de la promotion institutionnelle et destruction de la promotion commerciale par certains, absence de marque, carence dans l’image, très faible communication et actions de marketing ciblées à l’international, manque de référencement sur internet et insuffisance de lobby et de moyens financiers ;
Le capital humain est démotivé voire inexistant, manque de main d’œuvre qualifiée et une formation en permanence;
Le manque de cadre juridique, de volonté d’assainissement du secteur, le poids excessif des taxes et redevances, le développement inquiétant de l’informel dans l’hébergement, les excursions, les transports, l’absence de la république et le manque d’accompagnement du gouvernement;
L’insécurité galopante avec des formes d’agressions de bandes armées loin du petit banditisme et de la délinquance ; Et quelles solutions pour échapper au naufrage du secteur ?
Etre conscient de l’importance du tourisme et des responsabilités qui pèsent sur la République ;
La Dépolitisation du secteur du tourisme, mettre la bonne personne à la bonne place, mettre des moyens financier à la hauteur des dégâts ;
La Création d’une agence régionale de développement touristique dans chaque zone, et des offices spécialisés sur les marques, l’image et la promotion touristique ;
La Révision de toutes les taxes et redevances, puis amnistie partielle sur les deux dernières années et les deux années à venir, puis une exonération totale sur Cinq ans pour tout nouvel investissement, ou réhabilitation ;
L’ouverture de bureaux de promotion à l’étranger, la Création de brochures électroniques répertoriant les différentes offres.
La complexité du média internet nous incite à créer des dispositifs techniques qui doivent servir aux objectifs marketings et commerciaux des labels de chaque territoire. La création d’un site d’information et d’un intra net reliant toute la transversalité institutionnelle, en donnant du poids et en améliorant le référencement des offres internet.
En Développement des partenariats avec des sites spécialisés capable de booster les ventes et d’améliorer l’image de la destination ;
Ainsi le Sénégal, la République et le gouvernement, arriveront à placer le tourisme sur une rampe émergente qui va rejoindre le Plan Sénégal Emergent.
Mouhamed Faouzou Dème
Expert Consultant
en Stratégie et Développement Touristique au MTTA
Chargé de cours à l'UGB et à ESTEL
Président de l'Observatoire National pour le Développement du Tourisme au Sénégal