Hier jeudi, dans son ensemble «Obasanjo» de couleur grise, assorti d’une écharpe noire à rayures blanches, il a fait face au juge pour le délit de Coups et blessures volontaires (Cbv) à conjoint. Sa femme, absente lors du procès, a déposé un certificat médical avec une Incapacité temporaire de travail (Itt) de 20 jours. Mais Khouma, qui reconnaît avoir frappé sa femme, souligne que les gifles ne nécessitent pas une telle incapacité de travail.
A la barre, le juriste, en liberté provisoire, s’est défendu comme il a pu. Il a confié être en instance de divorce avec sa femme qui lui aurait, ce jour-là, fait une scène alors qu’il est passé voir sa fille malade. Le couple, marié à Toulouse, avait déjà fait une séparation de corps et chacun vivait dans son appartement. S’opposant à ce que sa femme sorte avec l’enfant à pareille heure de la journée (14 heures), une altercation s’ensuivit. Khouma dit avoir pris sa fille avant de la mener dans l’appartement qu’il occupe. «Si tu pars vas-y, mais ma fille ne part pas», aurait-il dit à sa femme. Et selon Me Keita, un des avocats de Khouma, «après échange de mots, M. Khouma a décidé d’aller prendre un verre d’eau, mais sa femme qui avait son sac dans la cuisine a pensé qu’il se dirigeait vers son sac et s’est accrochée à l’accessoire». Khouma, qui voulait savoir ce qu’il y avait dans le sac au point que son épouse s’y agrippe, l’a bousculée avant de la gifler.
Mais à la barre hier, Khouma était en proie à des ressentiments. «Je regrette énormément mon acte. Je demande pardon à la société et au tribunal», a-t-il dit. A sa femme qui lui aurait dit : «Tu penses que tu vas me…je vais te n…», il dit prier pour que «si des faits plus graves me sont faits par une femme, que je n’ouvre même pas la bouche». Le procureur a requis l’application de la loi, après lui avoir rappelé ses propos tenus dans une télévision de la place disant que les magistrats devraient être «indépendants». Ses avocats, Me Keïta et Diallo, soulignant la crise que traverse ce couple, ont demandé la clémence. Le tribunal a renvoyé le délibéré au mercredi 28 mai 2014.
L'Obs.
A la barre, le juriste, en liberté provisoire, s’est défendu comme il a pu. Il a confié être en instance de divorce avec sa femme qui lui aurait, ce jour-là, fait une scène alors qu’il est passé voir sa fille malade. Le couple, marié à Toulouse, avait déjà fait une séparation de corps et chacun vivait dans son appartement. S’opposant à ce que sa femme sorte avec l’enfant à pareille heure de la journée (14 heures), une altercation s’ensuivit. Khouma dit avoir pris sa fille avant de la mener dans l’appartement qu’il occupe. «Si tu pars vas-y, mais ma fille ne part pas», aurait-il dit à sa femme. Et selon Me Keita, un des avocats de Khouma, «après échange de mots, M. Khouma a décidé d’aller prendre un verre d’eau, mais sa femme qui avait son sac dans la cuisine a pensé qu’il se dirigeait vers son sac et s’est accrochée à l’accessoire». Khouma, qui voulait savoir ce qu’il y avait dans le sac au point que son épouse s’y agrippe, l’a bousculée avant de la gifler.
Mais à la barre hier, Khouma était en proie à des ressentiments. «Je regrette énormément mon acte. Je demande pardon à la société et au tribunal», a-t-il dit. A sa femme qui lui aurait dit : «Tu penses que tu vas me…je vais te n…», il dit prier pour que «si des faits plus graves me sont faits par une femme, que je n’ouvre même pas la bouche». Le procureur a requis l’application de la loi, après lui avoir rappelé ses propos tenus dans une télévision de la place disant que les magistrats devraient être «indépendants». Ses avocats, Me Keïta et Diallo, soulignant la crise que traverse ce couple, ont demandé la clémence. Le tribunal a renvoyé le délibéré au mercredi 28 mai 2014.
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