Au cours de cette période, l’instance de régulation fait état de ‘’dysfonctionnements et manquements’’ ayant trait à ‘’l’exposition des téléspectateurs et des auditeurs, particulièrement du jeune public, à certains programmes qui se caractérisent par l’utilisation d’un langage grossier et outrancier’’.
Le CNRA déplore aussi ‘’l’absence de la signalétique ou une mauvaise interprétation de son usage, en violation des stipulations des cahiers des charges relatives aux catégories d’émissions, aux heures de diffusion, à l’avertissement préalable du public avant la diffusion d’images pouvant heurter sa sensibilité’’.
Il pointe du doigt ‘’’la récurrence de la publicité et de la propagande, particulièrement par les présentateurs sur les chaînes de télévision, en violation manifeste de la réglementation en vigueur et la diffusion d’émissions de téléachat, de reportage commercial en violation des principes qui les régissent’’.
A cela s’ajoute ‘’l’amplification de propos ou d’attitudes de nature à entraîner des comportements violents et/ou débordements au préjudice de paisibles citoyens’’.
Face à ces manquements et dysfonctionnements, le CNRA invite à ‘‘la protection des mineurs, dans les contenus des programmes audiovisuels, au respect de la dignité humaine, à la signalétique jeunesse et à la classification des programmes, en accordant une attention particulière au choix des images diffusées à l’antenne’’. Il invite les médias à ‘’se conformer aux principes qui régissent la promotion des produits, marchandises et marques dans les programmes audiovisuels’’. L’instance de régulation recommande de ‘’veiller à ne pas servir de tribune à la profération d’invectives et propos grossiers pouvant porter atteinte à l’honneur, à la respectabilité et à la dignité des personnes’’ et de ‘’ s’abstenir de relayer des propos ou attitudes susceptibles de porter atteinte à la cohésion sociale et à la stabilité du pays’’.
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