Mettre fin à l'occupation est le seul moyen de jeter les bases d'une paix durable répondant à la fois aux besoins de sécurité des Israéliens et aux aspirations des Palestiniens pour un Etat et une souveraineté, ont déclaré jeudi les deux plus hauts responsables des Nations Unies.
« C'est le seul moyen d'atteindre les droits inaliénables du peuple palestinien », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d'un forum organisé au siège de l'ONU pour marquer les 50 ans du début de la guerre israélo-arabe de 1967 qui a eu pour résultat l'occupation israélienne de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est, de Gaza et du Golan syrien.
Dans un message lu par la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, M. Guterres a déclaré qu'il était temps de revenir à des négociations directes pour résoudre toutes les questions de statut final « sur la base des résolutions de l'ONU, des accords et du droit international adéquats ». Il est également temps de mettre fin au conflit en créant un Etat palestinien indépendant, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité avec l'Etat d'Israël, a-t-il ajouté.
Le chef de l'ONU a rappelé que l'occupation a imposé un lourd fardeau humanitaire et de développement au peuple palestinien. « Des générations de Palestiniens ont grandi dans des camps de réfugiés bondés, beaucoup dans une pauvreté abjecte et avec peu ou pas de perspective d'une vie meilleure pour leurs enfants », a déploré M. Guterres.
Résoudre le conflit israélo-palestinien éliminera le facteur de l'extrémisme violent et du terrorisme au Moyen-Orient, a ajouté le Secrétaire général, et « ouvrira les portes à la coopération, à la sécurité, à la prospérité et aux droits de l'homme pour tous ».
Dans son propre discours, Mme Mohammed a déclaré qu'il était temps de non seulement de réfléchir aux coûts et aux conséquences de 50 ans d'occupation, mais aussi de regarder ce qu'il faut faire pour mettre fin à cette situation.
« Je comprends le profond sentiment de désespoir du peuple palestinien. Pendant trop longtemps, la communauté internationale n'a pas trouvé une solution juste et durable à leur déplacement », a-t-elle déclaré aux participants du forum organisé par le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien de l'Assemblée générale.
« La vie de générations de Palestiniens et d'Israéliens a été confinée par un conflit qui a façonné le paysage physique et humain avec des murs en béton, des points de contrôle et des tours de surveillance, sous une forte atmosphère de peur, de méfiance mutuelle et de désespoir », a-t-elle poursuivi.
« Certains pensent que la situation peut être gérée. Ils se trompent. Il faut qu'elle soit résolue », a dit Mme Mohammed. « Une paix réelle ne peut être atteinte sans une résolution juste et durable », a-t-elle ajouté, soulignant que la solution à deux États est le seul moyen de faire en sorte que les Palestiniens et les Israéliens puissent réaliser leurs aspirations nationales et historiques et vivre dans la paix, la sécurité et la dignité.
Le forum de deux jours (29-30 juin) réunit des experts internationaux, y compris de l'État de Palestine et d'Israël, des représentants de la communauté diplomatique, de la société civile, ainsi que des universitaires et des étudiants pour discuter de l'occupation continue dans une série de rencontres interactives.
« C'est le seul moyen d'atteindre les droits inaliénables du peuple palestinien », a déclaré le Secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, lors d'un forum organisé au siège de l'ONU pour marquer les 50 ans du début de la guerre israélo-arabe de 1967 qui a eu pour résultat l'occupation israélienne de la Cisjordanie, de Jérusalem-Est, de Gaza et du Golan syrien.
Dans un message lu par la Vice-Secrétaire générale des Nations Unies, Amina Mohammed, M. Guterres a déclaré qu'il était temps de revenir à des négociations directes pour résoudre toutes les questions de statut final « sur la base des résolutions de l'ONU, des accords et du droit international adéquats ». Il est également temps de mettre fin au conflit en créant un Etat palestinien indépendant, vivant côte à côte dans la paix et la sécurité avec l'Etat d'Israël, a-t-il ajouté.
Le chef de l'ONU a rappelé que l'occupation a imposé un lourd fardeau humanitaire et de développement au peuple palestinien. « Des générations de Palestiniens ont grandi dans des camps de réfugiés bondés, beaucoup dans une pauvreté abjecte et avec peu ou pas de perspective d'une vie meilleure pour leurs enfants », a déploré M. Guterres.
Résoudre le conflit israélo-palestinien éliminera le facteur de l'extrémisme violent et du terrorisme au Moyen-Orient, a ajouté le Secrétaire général, et « ouvrira les portes à la coopération, à la sécurité, à la prospérité et aux droits de l'homme pour tous ».
Dans son propre discours, Mme Mohammed a déclaré qu'il était temps de non seulement de réfléchir aux coûts et aux conséquences de 50 ans d'occupation, mais aussi de regarder ce qu'il faut faire pour mettre fin à cette situation.
« Je comprends le profond sentiment de désespoir du peuple palestinien. Pendant trop longtemps, la communauté internationale n'a pas trouvé une solution juste et durable à leur déplacement », a-t-elle déclaré aux participants du forum organisé par le Comité pour l'exercice des droits inaliénables du peuple palestinien de l'Assemblée générale.
« La vie de générations de Palestiniens et d'Israéliens a été confinée par un conflit qui a façonné le paysage physique et humain avec des murs en béton, des points de contrôle et des tours de surveillance, sous une forte atmosphère de peur, de méfiance mutuelle et de désespoir », a-t-elle poursuivi.
« Certains pensent que la situation peut être gérée. Ils se trompent. Il faut qu'elle soit résolue », a dit Mme Mohammed. « Une paix réelle ne peut être atteinte sans une résolution juste et durable », a-t-elle ajouté, soulignant que la solution à deux États est le seul moyen de faire en sorte que les Palestiniens et les Israéliens puissent réaliser leurs aspirations nationales et historiques et vivre dans la paix, la sécurité et la dignité.
Le forum de deux jours (29-30 juin) réunit des experts internationaux, y compris de l'État de Palestine et d'Israël, des représentants de la communauté diplomatique, de la société civile, ainsi que des universitaires et des étudiants pour discuter de l'occupation continue dans une série de rencontres interactives.