À trois jours du verdict du procès de son époux, prévu lundi prochain, Fatime Raymonne Habré lève le voile sur son état d’esprit à quelques encablures de l’épilogue d’une affaire qui dure depuis plus de 20 ans.
L’épouse d’Hissène Habré, qui a accordé un entretien exclusif au journal Le Populaire (vendredi 27 mai 2016), semble convaincue que l’ancien Président tchadien sera condamné. Et pour elle cette condamnation « sera celle que (le) Président Macky Sall aura approuvée, car, la position du Sénégal dans le sort réservé au Président Habré est central et absolument incontournable ».
Pour Fatime Raymonne Habré, le procès de son époux « n’a été ni jute ni équitable ». Elle ajoute : « Après un lynchage médiatique et un harcèlement judiciaire qui ont duré 15 années, nous sommes presque à la fin d’un long processus qui a permis de scanner l’État de droit et la démocratie sénégalaise. »
Et pour l’ancienne Première dame tchadienne, le constat est peu reluisant. Elle martèle : « On a ainsi réalisé qu’on pouvait vivre 25 années dans un pays, mettre au monde des enfants, enterrer ses parents et n’avoir aucun droit, et finalement se retrouver en prison. C’est un triste constat pour l’Afrique, pour le Sénégal. »
L’épouse d’Hissène Habré, qui a accordé un entretien exclusif au journal Le Populaire (vendredi 27 mai 2016), semble convaincue que l’ancien Président tchadien sera condamné. Et pour elle cette condamnation « sera celle que (le) Président Macky Sall aura approuvée, car, la position du Sénégal dans le sort réservé au Président Habré est central et absolument incontournable ».
Pour Fatime Raymonne Habré, le procès de son époux « n’a été ni jute ni équitable ». Elle ajoute : « Après un lynchage médiatique et un harcèlement judiciaire qui ont duré 15 années, nous sommes presque à la fin d’un long processus qui a permis de scanner l’État de droit et la démocratie sénégalaise. »
Et pour l’ancienne Première dame tchadienne, le constat est peu reluisant. Elle martèle : « On a ainsi réalisé qu’on pouvait vivre 25 années dans un pays, mettre au monde des enfants, enterrer ses parents et n’avoir aucun droit, et finalement se retrouver en prison. C’est un triste constat pour l’Afrique, pour le Sénégal. »
