L'e ministère des transports terrestres et du désenclavement, a ordonné à la commission de délivrance des permis de taxi dirigée par le gouverneur de Dakar, à cesser ses activités.
L’arrêt de la délivrance des permis de taxi vise selon le département de Mansour Elimane Kane à lutter contre les embouteillages dans la capitale sénégalaise. Selon une source proche de ce ministère, «300 licences étaient délivrées chaque mois» avant la décision ministérielle. Et ajoute t-elle, souvent «les taxis roulent dans le vide et sans client.
L’arrêt de la délivrance entre dans la lutte contre les embouteillages». Mieux, il va avec la «modernisation des taxis annoncée par l’Etat du Sénégal», indique notre source. Au moment de la prise de cette décision interdisant la délivrance de la licence, il s’est trouvé que certains transporteurs avaient une demande dans le circuit. Pour ces derniers, le ministère des transports terrestres et du désenclavement informe que les «requêtes seront étudiées et la décision idoine sera prise».
CHEIKH NDIAYE TERANGA, PRESIDENT DE L'UNION DES GROUPEMENTS DE CHAUFFEURS ET PROPRIETAIRES DU SENEGAL : «L’arrêt de la délivrance des licences de taxi est une requête des transporteurs»
En arrêtant la délivrance des permis de taxi, l’Etat répond à une doléance des transporteurs estime, le président de l’Union des groupements de chauffeurs et propriétaires du Sénégal, Cheikh Ndiaye Téranga. A son avis, une telle décision vise à équilibrer le transport dans le milieu. «L’offre et la demande doivent être équilibrées. Le client ne doit pas attendre un taxi longtemps. Le conducteur du taxi non plus ne doit pas faire une heure de course sans avoir le moindre client. Malheureusement, nous sommes arrivés à ce stade actuellement», dit-il. Avec le coût du litre d’essence vendu environ à 700 F Cfa, le taximan devrait dans les normes avoir une recette journalière de 50.000 F Cfa, ce qui n’est pas le cas, déplore-t-il.
Pis, poursuit Cheikh Ndiaye Téranga, «environ 24.000 taxis sont en circulation dans la région de Dakar». Ces moyens de locomotion qui devraient assurer le transport dans tous les quatre départements de la capitale sont plus concentrés dans le département de Dakar. Une raison qui est à l’origine de la raréfaction de la clientèle.
A cause de cette crise, Cheikh Ndiaye Téranga fait remarquer que même les «chauffeurs qui avaient pris leurs voitures à crédit ne parviennent plus à rembourser leurs dettes». Le nombre important de taxis dans la capitale serait la cause principale de la crise financière dans le secteur.
Pour le syndicaliste, l’arrivée des minibus dans le milieu du transport n’a pas beaucoup d’impacts sur l’activité car dit-il «la clientèle des taxis est différente des usagers du transport en commun». Cet arrêt de la délivrance permettra à son avis une revalorisation de la licence. Le sésame qui s’acquiert gratuitement au Sénégal est vendu à un prix élevé dans les pays développés où son détenteur a la latitude de faire des activités beaucoup plus rentables.
Sud Quotidien
L’arrêt de la délivrance des permis de taxi vise selon le département de Mansour Elimane Kane à lutter contre les embouteillages dans la capitale sénégalaise. Selon une source proche de ce ministère, «300 licences étaient délivrées chaque mois» avant la décision ministérielle. Et ajoute t-elle, souvent «les taxis roulent dans le vide et sans client.
L’arrêt de la délivrance entre dans la lutte contre les embouteillages». Mieux, il va avec la «modernisation des taxis annoncée par l’Etat du Sénégal», indique notre source. Au moment de la prise de cette décision interdisant la délivrance de la licence, il s’est trouvé que certains transporteurs avaient une demande dans le circuit. Pour ces derniers, le ministère des transports terrestres et du désenclavement informe que les «requêtes seront étudiées et la décision idoine sera prise».
CHEIKH NDIAYE TERANGA, PRESIDENT DE L'UNION DES GROUPEMENTS DE CHAUFFEURS ET PROPRIETAIRES DU SENEGAL : «L’arrêt de la délivrance des licences de taxi est une requête des transporteurs»
En arrêtant la délivrance des permis de taxi, l’Etat répond à une doléance des transporteurs estime, le président de l’Union des groupements de chauffeurs et propriétaires du Sénégal, Cheikh Ndiaye Téranga. A son avis, une telle décision vise à équilibrer le transport dans le milieu. «L’offre et la demande doivent être équilibrées. Le client ne doit pas attendre un taxi longtemps. Le conducteur du taxi non plus ne doit pas faire une heure de course sans avoir le moindre client. Malheureusement, nous sommes arrivés à ce stade actuellement», dit-il. Avec le coût du litre d’essence vendu environ à 700 F Cfa, le taximan devrait dans les normes avoir une recette journalière de 50.000 F Cfa, ce qui n’est pas le cas, déplore-t-il.
Pis, poursuit Cheikh Ndiaye Téranga, «environ 24.000 taxis sont en circulation dans la région de Dakar». Ces moyens de locomotion qui devraient assurer le transport dans tous les quatre départements de la capitale sont plus concentrés dans le département de Dakar. Une raison qui est à l’origine de la raréfaction de la clientèle.
A cause de cette crise, Cheikh Ndiaye Téranga fait remarquer que même les «chauffeurs qui avaient pris leurs voitures à crédit ne parviennent plus à rembourser leurs dettes». Le nombre important de taxis dans la capitale serait la cause principale de la crise financière dans le secteur.
Pour le syndicaliste, l’arrivée des minibus dans le milieu du transport n’a pas beaucoup d’impacts sur l’activité car dit-il «la clientèle des taxis est différente des usagers du transport en commun». Cet arrêt de la délivrance permettra à son avis une revalorisation de la licence. Le sésame qui s’acquiert gratuitement au Sénégal est vendu à un prix élevé dans les pays développés où son détenteur a la latitude de faire des activités beaucoup plus rentables.
Sud Quotidien