Longtemps resté dans l’ombre, le dernier Premier ministre du régime socialiste, Mamadou Lamine Loum, a fait une sortie à la faveur d’une conférence qu’il animait le samedi. Le Cercle d’études et de réflexions stratégiques pour un Sénégal émergent (Cerssem), en partenariat avec le Groupe de réflexion et d’analyse et de prospective sur les processus politiques, économiques et sociaux «(Grappe), l’ont invité à réfléchir sur le thème : « Les Constitutions africaine à l’épreuve du développement et de la démocratie : l’exemple du Sénégal ».
L’ancien Premier ministre d’Abdou Diouf a trouvé la charte fondamentale de la nation peu ou pas connue du peuple sénégalais. M. Loum estime que « la Constitution a perdu sa sacralité par les manipulations circonstancielles trop souvent répétées » indexant la persistance de quelques dispositions liberticides.
Quant au Conseil constitutionnel chargé de veiller à l’application stricte de la Constitution, il se déclare souvent incompétent. Selon, le conférencier : « L’institution ne s’appuie pas sur la philosophie politique qui guide les lois. Ce qui permettrait de justifier ses décisions non pas sur des énoncées, mais sur les principes qui fondent les textes écrits ». D’ailleurs, soutient-il, cela aiderait à ne plus avoir des zones de non-droit, « tout allait pouvoir être jugé par le Conseil constitutionnel ».
L’ancien Premier ministre d’Abdou Diouf a trouvé la charte fondamentale de la nation peu ou pas connue du peuple sénégalais. M. Loum estime que « la Constitution a perdu sa sacralité par les manipulations circonstancielles trop souvent répétées » indexant la persistance de quelques dispositions liberticides.
Quant au Conseil constitutionnel chargé de veiller à l’application stricte de la Constitution, il se déclare souvent incompétent. Selon, le conférencier : « L’institution ne s’appuie pas sur la philosophie politique qui guide les lois. Ce qui permettrait de justifier ses décisions non pas sur des énoncées, mais sur les principes qui fondent les textes écrits ». D’ailleurs, soutient-il, cela aiderait à ne plus avoir des zones de non-droit, « tout allait pouvoir être jugé par le Conseil constitutionnel ».