La prolifération des déchets plastiques est devenue un véritable fléau au Sénégal. Mais à Mbeubeuss, une décharge située dans le département de Pikine, entre Malika et Keur Massar, on constate des pratiques éprouvées de récupération du plastique. L’économie du recyclage fonctionne tellement bien que cette montagne de déchets est devenue une mine d’or dur.
Les récupérateurs qui s’adonnent à ce commerce sont, le plus clair du temps, commis par des clients externes, à savoir des entreprises de construction, des industries de recyclage, etc.
C’est le plastique en mode Pet qui est le plus prisé. « Un client qui passe par exemple une commande de 3 tonnes de bouteilles en plastique sera satisfait par une équipe composée d’au moins 5 récupérateurs et le client en question va payer en fonction du poids », a confié Elhadj Malick Diallo, président de l’association « Bokk Jom », une entité mise en place en 1995 et qui s’investit dans des activités génératrices de revenus (Agr).C’est donc dire qu’il n’y a pas de système de régulation des prix ; la concurrence est pour le moins féroce.
Des étrangers (Chinois, Indiens, Espagnols ou Italiens) ont eux aussi fini de s’adonner à ce business réputé assez lucratif.
Un acteur de la filière plastique de Mbeubeuss peut se retrouver avec des revenus de 12.000 FCfa par jour en traitant un volume de 200 à 400 kg. C’est de loin la filière la plus juteuse devant le commerce du carton, des bouteilles de verre, des métaux ou des chiffons.
5 millions de déchets plastiques par jour au Sénégal
C’est Edouard François Ndong de l’Ong chrétienne Caritas qui a donné la nouvelle. Au moins 5 millions de sachets en plastique sont utilisés par jour au Sénégal, et ce, à travers des usages commerciaux et domestiques. Annonce faite récemment au cours d’un atelier organisé par l’Agence de presse sénégalaise (Aps) à Kaolack, une ville citée parmi les plus touchées par le fléau.
Le Groupe de recherche environnement et presse (Grep), travaillant sous l’égide du Wwf, a aussi effectué une mission de terrain à Thioffak, une décharge sauvage située à la lisière de la capitale du Saloum, à quelques encablures de la communauté rurale de Mbadakhoune. L’exemple de Kaolack est assez illustratif, car les déchets plastiques sont visibles dès que le visiteur franchit l’entrée principale de la cité.
Aujourd’hui, la ville produit 140 tonnes d’ordures par jour et les 6 % sont constitués de plastique. Il urge de mener la réflexion, d’informer, de sensibiliser et d’éduquer les populations pour un changement de comportement face à la consommation et à l’utilisation des objets en plastique.
Les récupérateurs qui s’adonnent à ce commerce sont, le plus clair du temps, commis par des clients externes, à savoir des entreprises de construction, des industries de recyclage, etc.
C’est le plastique en mode Pet qui est le plus prisé. « Un client qui passe par exemple une commande de 3 tonnes de bouteilles en plastique sera satisfait par une équipe composée d’au moins 5 récupérateurs et le client en question va payer en fonction du poids », a confié Elhadj Malick Diallo, président de l’association « Bokk Jom », une entité mise en place en 1995 et qui s’investit dans des activités génératrices de revenus (Agr).C’est donc dire qu’il n’y a pas de système de régulation des prix ; la concurrence est pour le moins féroce.
Des étrangers (Chinois, Indiens, Espagnols ou Italiens) ont eux aussi fini de s’adonner à ce business réputé assez lucratif.
Un acteur de la filière plastique de Mbeubeuss peut se retrouver avec des revenus de 12.000 FCfa par jour en traitant un volume de 200 à 400 kg. C’est de loin la filière la plus juteuse devant le commerce du carton, des bouteilles de verre, des métaux ou des chiffons.
5 millions de déchets plastiques par jour au Sénégal
C’est Edouard François Ndong de l’Ong chrétienne Caritas qui a donné la nouvelle. Au moins 5 millions de sachets en plastique sont utilisés par jour au Sénégal, et ce, à travers des usages commerciaux et domestiques. Annonce faite récemment au cours d’un atelier organisé par l’Agence de presse sénégalaise (Aps) à Kaolack, une ville citée parmi les plus touchées par le fléau.
Le Groupe de recherche environnement et presse (Grep), travaillant sous l’égide du Wwf, a aussi effectué une mission de terrain à Thioffak, une décharge sauvage située à la lisière de la capitale du Saloum, à quelques encablures de la communauté rurale de Mbadakhoune. L’exemple de Kaolack est assez illustratif, car les déchets plastiques sont visibles dès que le visiteur franchit l’entrée principale de la cité.
Aujourd’hui, la ville produit 140 tonnes d’ordures par jour et les 6 % sont constitués de plastique. Il urge de mener la réflexion, d’informer, de sensibiliser et d’éduquer les populations pour un changement de comportement face à la consommation et à l’utilisation des objets en plastique.