En détention préventive depuis près de 6 ans, Coumba Bangoura n’est pas encore sortie de l’auberge. Pour cause, le procureur général a requis contre elle une peine de 10 ans de travaux forcés.
Etudiante au moment des faits, la jeune fille a été bien chargée par la partie civile, qui l’accuse d'avoir voulu brûler vive la plaignante. N’ayant dû son salut qu’à la prompte intervention d’un colocataire, elle soutient que cette dernière est revenue à la charge avec un couteau et des tessons de bouteille, pour la poignarder. Un scandale qui avait fait un grand bruit à scat urbam et qui avait atterri à la police de Grand Yoff.
Des faits que la mise en cause a véhément contesté. Selon elle, elle a été piégée par la partie civile dans cette affaire. Quoi qu’il en soit, il faut signaler que tout est parti d’une dénonciation du sieur Omar Ba qui avait appelé dans la nuit du 13 au 14 juin 2011, les éléments de la police de Grand Yoff, concernant une altercation opposant deux de ses colocataires qui réside dans son immeuble à scat urbam.
Apres une descente sur les lieux et une enquête de voisinage, les limiers ont pu glaner des informations comme quoi, c’est un problème de paiement de location qui opposait ces deux jeunes dames. Apres les fais, elle avait fuit durant deux semaines.
Finalement interpellée, l’accusée avait expliqué aux limiers qu’elle avait confié la gérance du restaurant que lui avait financé son fiancé établi en Italie, à la plaignante Sira Ndiaye. Ce, afin de poursuivre ses études en toute quiétude.
Seulement, c’est lorsque cette dernière s’est absentée pour deux mois, qu’elle a découvert toutes les magouilles de son amie. En plus de faire une surfacturation sur le prix du loyer, son amie qui était chargée de payer les locations, avait accumulé plusieurs arriérés.
Ce, alors qu’elle lui remettait l’argent tous les jours. Pire, dit-elle, elle a découvert que cette dernière n’avait pas signé le contrat de location sous le nom de son copain, mais, plutôt sous son nom. Aussitôt, elle dit lui avoir envoyé des messages pour réclamer des explications.
Mais, selon Sira, elle n’a détourné aucun franc du restaurant qui ne marchait plus. C’est ainsi que, dit-elle, son amie a commencé à lui proliférer des menaces et des insultes. A la barre de la chambre criminelle, elle a raconté dans les moindres détails, comment l’étudiante a voulu la brûler vive.
« En rentrant à la maison, elle détenait un sachet contenant de l’essence qu’elle m’a aspergé, et elle avait également une allumette à la main qu’elle voulait allumer », a-t-elle raconté. Selon elle, si son projet n’a pas abouti, c’est parce que l’allumette était mouillée par l’essence. La plaignante de poursuivre qu’elle est revenue à la charge avec un couteau et des tessons de bouteille, pour la poignarder.
Des déclarations battues en brèche par Coumba Bangoura. Dans ces dénégations systématiques, elle soutient que c’est un piège qui lui a été tendu. Sur ce, elle conteste tous les faits qui lui sont reprochés. « Je ne lui ai rien fait. Je reconnais lui avoir envoyé un message en lui proférant des insultes et des menaces, parce qu’elle m’avait menti en me faisant croire qu’elle payait pour la location du restaurant, 200 000f, alors que c’est 140 000f ».
Selon elle, le sachet dont elle parle, contenait des ‘’fataya’’, mais pas d’essence, ni de allumettes. Seulement, elle a été confondue par les témoins qui ont soutenu qu’il y avait des flaques d’essence partout dans l’appartement.
Apres le réquisitoire du parquet général, les avocats de la défense ont trouvé la peine de 10 an de travaux forcés « très exagéré », vu l’innocence de leur cliente, Coumba Bangoura. « Dans ce dossier, il n’y a pas de preuve », ont dit les avocats de la défense, qui ont plaidé l’acquittement pur et simple. Le délibéré sera connu le 11 septembre prochain.
Voxpopuli
Etudiante au moment des faits, la jeune fille a été bien chargée par la partie civile, qui l’accuse d'avoir voulu brûler vive la plaignante. N’ayant dû son salut qu’à la prompte intervention d’un colocataire, elle soutient que cette dernière est revenue à la charge avec un couteau et des tessons de bouteille, pour la poignarder. Un scandale qui avait fait un grand bruit à scat urbam et qui avait atterri à la police de Grand Yoff.
Des faits que la mise en cause a véhément contesté. Selon elle, elle a été piégée par la partie civile dans cette affaire. Quoi qu’il en soit, il faut signaler que tout est parti d’une dénonciation du sieur Omar Ba qui avait appelé dans la nuit du 13 au 14 juin 2011, les éléments de la police de Grand Yoff, concernant une altercation opposant deux de ses colocataires qui réside dans son immeuble à scat urbam.
Apres une descente sur les lieux et une enquête de voisinage, les limiers ont pu glaner des informations comme quoi, c’est un problème de paiement de location qui opposait ces deux jeunes dames. Apres les fais, elle avait fuit durant deux semaines.
Finalement interpellée, l’accusée avait expliqué aux limiers qu’elle avait confié la gérance du restaurant que lui avait financé son fiancé établi en Italie, à la plaignante Sira Ndiaye. Ce, afin de poursuivre ses études en toute quiétude.
Seulement, c’est lorsque cette dernière s’est absentée pour deux mois, qu’elle a découvert toutes les magouilles de son amie. En plus de faire une surfacturation sur le prix du loyer, son amie qui était chargée de payer les locations, avait accumulé plusieurs arriérés.
Ce, alors qu’elle lui remettait l’argent tous les jours. Pire, dit-elle, elle a découvert que cette dernière n’avait pas signé le contrat de location sous le nom de son copain, mais, plutôt sous son nom. Aussitôt, elle dit lui avoir envoyé des messages pour réclamer des explications.
Mais, selon Sira, elle n’a détourné aucun franc du restaurant qui ne marchait plus. C’est ainsi que, dit-elle, son amie a commencé à lui proliférer des menaces et des insultes. A la barre de la chambre criminelle, elle a raconté dans les moindres détails, comment l’étudiante a voulu la brûler vive.
« En rentrant à la maison, elle détenait un sachet contenant de l’essence qu’elle m’a aspergé, et elle avait également une allumette à la main qu’elle voulait allumer », a-t-elle raconté. Selon elle, si son projet n’a pas abouti, c’est parce que l’allumette était mouillée par l’essence. La plaignante de poursuivre qu’elle est revenue à la charge avec un couteau et des tessons de bouteille, pour la poignarder.
Des déclarations battues en brèche par Coumba Bangoura. Dans ces dénégations systématiques, elle soutient que c’est un piège qui lui a été tendu. Sur ce, elle conteste tous les faits qui lui sont reprochés. « Je ne lui ai rien fait. Je reconnais lui avoir envoyé un message en lui proférant des insultes et des menaces, parce qu’elle m’avait menti en me faisant croire qu’elle payait pour la location du restaurant, 200 000f, alors que c’est 140 000f ».
Selon elle, le sachet dont elle parle, contenait des ‘’fataya’’, mais pas d’essence, ni de allumettes. Seulement, elle a été confondue par les témoins qui ont soutenu qu’il y avait des flaques d’essence partout dans l’appartement.
Apres le réquisitoire du parquet général, les avocats de la défense ont trouvé la peine de 10 an de travaux forcés « très exagéré », vu l’innocence de leur cliente, Coumba Bangoura. « Dans ce dossier, il n’y a pas de preuve », ont dit les avocats de la défense, qui ont plaidé l’acquittement pur et simple. Le délibéré sera connu le 11 septembre prochain.
Voxpopuli