Le patron du groupe Quartier latin se veut catégorique: chacune de ses interviews sera désormais payante. L’homme se montre très remonté contre ceux qu’il qualifie de pseudo-journalistes qui se servent de son image pour créer le buzz. Pour le grand Mopao, une certaine presse qui pullule notamment sur Internet s’est faite une spécialité en colportant des ragots contre sa personne. «Trop de gens s’improvisent journalistes dans le seul dessein de créer des polémiques et de diffuser de fausses informations. Ces pseudo-journalistes se sont infiltrés parmi les vrais professionnels du métier», déplore Koffi Olomidé.
L’artiste explique que sa décision de faire faire payer ses interventions dans les médias s’explique par des raisons de sécurité et de sa notoriété. Koffi Olomidé veut faire comme dans les pays développés à l’image des Etats-Unis et l’Europe où des artistes sont rétribués pour leurs interviews, émissions ou interventions.
«Je pense que c’est légitime. Et ce qui est vrai pour moi, l’est également pour quelques artistes de renom que compte le Congo», dit-il.
Le seul bémol pour la star congolaise est que la décision ne concerne pas les «vrais et bons» journalistes. «Il y a des journaux et des journalistes, des vrais, qui méritent de nous rencontrer », explique-t-il. En revanche, selon le chanteur, ceux qui servent de lui pour créer le buzz ou semer la zizanie pour faire parler d’eux, doivent payer le prix. «D’autant plus qu’ils gagnent quelque chose en se comportant ainsi», a-t-il conclu.
Koffi Olomidé a été au centre des controverses ces derniers temps dans les médias à la suite du mauvais tour qu’il a joué à un producteur togolais qui a décidé de porter plainte contre lui.
Oeildafrique