Le cursus scolaire de la fille Ndèye Fatou Diop risque d’être compromis. La collégienne est portée disparue depuis le 29 avril 2017. Malgré les recherches et les déclarations de disparition faites dans les brigades de gendarmerie et des commissariats de police de la banlieue dakaroise, les parents de l’adolescente sont toujours sans nouvelles de leur enfant.
Après le retour de l’école, à midi, renseignent nos informateurs, la fille avait décidé de se rendre chez sa grand-mère, domiciliée derrière le foyer des jeunes de la commune de Wakhinane Nimzatt de Guédiawaye. Elle avait pris le soin d’en parler à ses camarades de classe avant de prendre la direction de la maison de sa mamy.
C’était le 29 avril dernier. Mais, depuis ce jour-là , ajoutent nos informateurs, ses proches parents sont restés sans nouvelles de la demoiselle. Point de contact téléphonique avec sa famille, notamment, sa mère, Khady Amar, enseignante divorcée.
«Les séances de voyance nocturne des marabouts concluent à la thèse du kidnapping»
Face à une telle situation, la maman de la collégienne s’attache les services des marabouts pour des prières et autres séances de voyance nocturne ou d’offrandes pour retrouver les traces de sa fille aînée.
Mais, après chaque consultation mystique, soufflent nos interlocuteurs, les marabouts concluent à la thèse du kidnapping. «Après chaque consultation avec un marabout, ce dernier me dit que ma fille aînée Ndèye Fatou Diop est victime d’enlèvement. Ils me donnent parfois des indications sur la destination ou le lieu de kidnapping de mon enfant. On est depuis lors dans les recherches et déclarations de disparition. En vain», a fait remarquer la maman, entre deux sanglots.
«L’histoire d’enlèvement est une tempête dans un verre d’eau ; c’est plutôt une fugue pour échapper à une raclée»
D’autres versions soutiennent mordicus la thèse de la fugue de la collégienne pour éviter de subir une raclée de sa mère. «La fille n’a pas été enlevée. Cette thèse est trop grosse pour être vraie. C’est à la limite une tempête dans un verre d’eau.
La gamine a dû profiter de sa descente de l’école pour prétexter une visite chez sa grand-mère avant de fuguer. D’autant qu’elle avait peur d’être bastonnée par sa génitrice pour une histoire de téléphone portable et de comportement répréhensible. C’est plutôt une affaire de fugue», ont soutenu nos informateurs sous le sceau de l’anonymat.
En attendant de retrouver les traces de la collégienne Ndèye Fatou Diop, 15 ans, les populations de Guédiawaye continuent de spéculer et se perdent en conjectures sur les véritables circonstances de la disparition mystérieuse de l’adolescente.
Vieux Père NDIAYE (jotay.net)