Que reste-t-il du village de Sambranbougou ? Juste des larmes et l’espoir d’être secouru très rapidement ? Hier, un incendie a ravagé Sambranbougou, village aurifère situé dans la commune de Missirah Sirimana : 188 cases, des boutiques, des magasins, des points de vente de service sont partis en fumée.
«L’incendie a tout ravagé : des cases, des centaines de boutiques et des points de vente et de service. Actuellement, il n’y a rien qui reste parce qu’on n’a rien pu sauver. Les gens sont dans une situation catastrophique», évalue Moussa Sissoko, enseignant et natif de Sambranbougou.
L’incendie a laissé derrière lui des populations sans ressources. Et elles s’interrogent sur leur avenir. «Aujourd’hui (hier), on n’a même pas où passer la nuit ni de quoi manger. Et toutes nos économies et nos aliments sont partis en fumée», enchaîne ce fonctionnaire. Les habitants de Sambranbougou ont alerté les sapeurspompiers.
C’est ainsi qu’ils se sont rendus sur les lieux pour constater les dégâts matériels, qui se chiffreraient à plus d’une centaine de millions. En revanche, une enquête a été ouverte par les éléments du poste de gendarmerie de Sabodala pour déterminer l’origine du feu, qui a ravagé pratiquement tout le village.
Il y a un an, un incendie semblable avait aussi fait des dégâts incroyables. Il avait ravagé tout le site d’orpaillage du village de Sambranbougou, brûlé 210 cases et fait un mort, B.C, âgé de 27 ans, retrouvé sous les décombres. Il faut savoir que l’éloignement et l’enclavement de ces zones retardent les organisations de secours.
Logés à Kédougou, les éléments de la 64e compagnie d’incendie et de secours doivent parcourir 120 km pour rallier le village de Sambranbougou. D’où l’importance de l’érection d’unités d’incendie et de secours au niveau des capitales départementales de Salémata et de Saraya.
Le Quotidien
«L’incendie a tout ravagé : des cases, des centaines de boutiques et des points de vente et de service. Actuellement, il n’y a rien qui reste parce qu’on n’a rien pu sauver. Les gens sont dans une situation catastrophique», évalue Moussa Sissoko, enseignant et natif de Sambranbougou.
L’incendie a laissé derrière lui des populations sans ressources. Et elles s’interrogent sur leur avenir. «Aujourd’hui (hier), on n’a même pas où passer la nuit ni de quoi manger. Et toutes nos économies et nos aliments sont partis en fumée», enchaîne ce fonctionnaire. Les habitants de Sambranbougou ont alerté les sapeurspompiers.
C’est ainsi qu’ils se sont rendus sur les lieux pour constater les dégâts matériels, qui se chiffreraient à plus d’une centaine de millions. En revanche, une enquête a été ouverte par les éléments du poste de gendarmerie de Sabodala pour déterminer l’origine du feu, qui a ravagé pratiquement tout le village.
Il y a un an, un incendie semblable avait aussi fait des dégâts incroyables. Il avait ravagé tout le site d’orpaillage du village de Sambranbougou, brûlé 210 cases et fait un mort, B.C, âgé de 27 ans, retrouvé sous les décombres. Il faut savoir que l’éloignement et l’enclavement de ces zones retardent les organisations de secours.
Logés à Kédougou, les éléments de la 64e compagnie d’incendie et de secours doivent parcourir 120 km pour rallier le village de Sambranbougou. D’où l’importance de l’érection d’unités d’incendie et de secours au niveau des capitales départementales de Salémata et de Saraya.
Le Quotidien