Tous s’insurgent ainsi contre la Cour suprême qui a prévu d’examiner le 6 août 2015 les sept recours déposés contre l’arrêt rendu le 23 mars par la Cour de répression de l’enregistrement illicite (Crei) en violation flagrante des droits de la défense.
Une décision « surprenante, selon eux, dans la mesure où les délais impératifs fixés par la loi pour l’accomplissement des formalités, la présentation des moyens de défense des personnes condamnées et l’instruction des recours sont loin d’être épuisés. On peut, dans ces conditions, affirmer avec force que l’audience prévue viole la loi et est donc illégale ».
Ils ont également révélé que « l’État du Sénégal n’a pas encore répondu aux moyens exposés dans les recours ni fait savoir qu’il renonçait à y répondre. Toutes les parties n’ont pas fini de présenter leurs dossiers ».
A en croire les avocats du fils de Me Wade, « la fixation d’une date d’audience aussi proche, de nouveau en violation des droits de la défense, prouve que le véritable objectif est de priver Karim Wade de la possibilité de faire valoir les droits qui sont consacrés tant par les lois du Sénégal que par les conventions internationales que notre pays s’est engagé à appliquer. Ces droits doivent être encore plus respectés devant la Cour Suprême.
Cette nouvelle vague de violations inacceptables intervient alors que les avocats de Karim Wade ont demandé à l’État du Sénégal et au Premier Président de la Cour Suprême de se conformer à la décision du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire ordonnant au Sénégal de mettre fin sans délai à la détention arbitraire et de réparer intégralement le préjudice qu’il a subi.
Le collectif des avocats rappelle également que tous les magistrats de la Chambre criminelle de la Cour Suprême qui ont courageusement décidé, le 6 février 2014, d’appliquer le droit international à un recours formé contre des décisions de la Crei ont été brutalement changés d’affectation et remplacés par d’autres magistrats.
Le collectif des avocats de Karim Wade s’élève une nouvelle fois contre les scandaleuses violations des droits de la défense, indignes d’un pays qui était reconnu, il y a peu de temps encore, comme un modèle pour le respect de l’État de droit et des libertés individuelles ».
Une décision « surprenante, selon eux, dans la mesure où les délais impératifs fixés par la loi pour l’accomplissement des formalités, la présentation des moyens de défense des personnes condamnées et l’instruction des recours sont loin d’être épuisés. On peut, dans ces conditions, affirmer avec force que l’audience prévue viole la loi et est donc illégale ».
Ils ont également révélé que « l’État du Sénégal n’a pas encore répondu aux moyens exposés dans les recours ni fait savoir qu’il renonçait à y répondre. Toutes les parties n’ont pas fini de présenter leurs dossiers ».
A en croire les avocats du fils de Me Wade, « la fixation d’une date d’audience aussi proche, de nouveau en violation des droits de la défense, prouve que le véritable objectif est de priver Karim Wade de la possibilité de faire valoir les droits qui sont consacrés tant par les lois du Sénégal que par les conventions internationales que notre pays s’est engagé à appliquer. Ces droits doivent être encore plus respectés devant la Cour Suprême.
Cette nouvelle vague de violations inacceptables intervient alors que les avocats de Karim Wade ont demandé à l’État du Sénégal et au Premier Président de la Cour Suprême de se conformer à la décision du Groupe de travail des Nations Unies sur la détention arbitraire ordonnant au Sénégal de mettre fin sans délai à la détention arbitraire et de réparer intégralement le préjudice qu’il a subi.
Le collectif des avocats rappelle également que tous les magistrats de la Chambre criminelle de la Cour Suprême qui ont courageusement décidé, le 6 février 2014, d’appliquer le droit international à un recours formé contre des décisions de la Crei ont été brutalement changés d’affectation et remplacés par d’autres magistrats.
Le collectif des avocats de Karim Wade s’élève une nouvelle fois contre les scandaleuses violations des droits de la défense, indignes d’un pays qui était reconnu, il y a peu de temps encore, comme un modèle pour le respect de l’État de droit et des libertés individuelles ».