Les populations ne se bousculent pas devant les points de vaccination dans la région de Diourbel. La conséquence, un stock de 20.000 doses est en souffrance dans les lieux de conservation. D’ailleurs, ces doses ont été acheminées vers les régions où il y avait plus de candidats à la vaccination. « Sur les 30.000 doses de Diourbel, 20.000 ont été redéployées vers les régions de Dakar, Thiès, Saint-Louis, Tambacounda, Kolda et Fatick », informe le Directeur de la Prévention, Dr. Ehadj Mamadou Ndiaye, au cours d’un entretien. Contrairement à Diourbel, les régions de Fatick, Kaolack, Dakar, Saint-Louis ont obtenu des taux satisfaisants de couverture vaccinale. L’analyse des données collectées par les services du Ministère de la Santé et de l’Action sociale confirme qu’en plus de Diourbel, on est encore très loin du compte à Kaffrine, Kédougou, Tambacounda et Sédhiou.
D'aprés "Le Soleil", le faible taux de vaccination a été examiné au niveau central lors d’une réunion organisée par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale. C’est ainsi que le département ministériel a suggéré de revoir les stratégies de communication, en tenant compte des réalités locales. Cette option semble produire les effets escomptés dans bien de localités.
« À Sédhiou, le gouverneur et le médecin-chef de région ont fait des démarches en convainquant les populations. Et les choses sont en train de bouger. Il faut continuer de discuter avec les populations, en essayant de les convaincre pour qu’elles acceptent la vaccination », a indiqué le Directeur de la Prévention.
Dr. El Hadji Mamadou Ndiaye écarte toute rupture dans le moyen terme. D’autant plus qu’après la dernière dotation de 184.800 doses du vaccin AstraZeneca, le Sénégal attend, en fin juillet, une importante quantité de doses de vaccins. « Nous pensons que jusqu’à la fin juin, les gens vont se vacciner correctement parce que nous attendons une nouvelle commande de doses de Sinopharm qui pourrait arriver au début du mois de juillet », a annoncé le Directeur de la Prévention. Selon lui, à la fin de l’année, des vaccins Johnson & Johnson, AstraZeneca et Sinopharm seront réceptionnés. Ces acquisitions réduiront donc les risques d’interruption du processus de vaccination.
La recherche de l’immunité collective serait plus efficace si elle est combinée au respect des mesures-barrières. D’autant plus que tous les vaccins anti-Covid-19 n’ont pas un taux d’efficacité de 100%. « Nous invitons les Sénégalais à se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou avec du gel hydro-alcoolique, à respecter la distance physique et à porter le masque. Nous n’avons pas, pour le moment, un seul vaccin qui a un taux d’efficacité de 100 %. Le sujet qui ne respecte pas les mesures-barrières, court le risque de contracter le virus », argumente Dr. Ndiaye.
L’autre aspect à prendre en considération, aux yeux du Directeur de la Prévention, c’est la circulation des variants qui peuvent ne pas être sensibles aux vaccins homologués par l’Oms et en cours d’utilisation.
Eugène Kaly
Aucun effet néfaste en cas de retard de prise de la seconde dose
Le Sénégal n’a pas pu recevoir sa commande de doses du vaccin AstraZeneca à temps. L’information est donnée par le Directeur de la Prévention, Dr. El Hadji Mamadou Ndiaye. La raison invoquée : le plus grand producteur de ce vaccin, l’Inde, fait face à une explosion des contaminations et à l’urgence de satisfaire ses propres besoins.
« La commande du Sénégal qui devait venir au mois de mai a été reportée. Il devait y avoir un léger décalage. Il nous a été notifié alors qu’on pourrait avoir du retard dans l’administration de la deuxième dose. Mais ce retard n’a pas d’incidence sur l’efficacité vaccinale », a rassuré le Directeur de la Prévention. Par contre, il est déconseillé de prendre une seconde dose avant la date indiquée.
D'aprés "Le Soleil", le faible taux de vaccination a été examiné au niveau central lors d’une réunion organisée par le Ministère de la Santé et de l’Action sociale. C’est ainsi que le département ministériel a suggéré de revoir les stratégies de communication, en tenant compte des réalités locales. Cette option semble produire les effets escomptés dans bien de localités.
« À Sédhiou, le gouverneur et le médecin-chef de région ont fait des démarches en convainquant les populations. Et les choses sont en train de bouger. Il faut continuer de discuter avec les populations, en essayant de les convaincre pour qu’elles acceptent la vaccination », a indiqué le Directeur de la Prévention.
Dr. El Hadji Mamadou Ndiaye écarte toute rupture dans le moyen terme. D’autant plus qu’après la dernière dotation de 184.800 doses du vaccin AstraZeneca, le Sénégal attend, en fin juillet, une importante quantité de doses de vaccins. « Nous pensons que jusqu’à la fin juin, les gens vont se vacciner correctement parce que nous attendons une nouvelle commande de doses de Sinopharm qui pourrait arriver au début du mois de juillet », a annoncé le Directeur de la Prévention. Selon lui, à la fin de l’année, des vaccins Johnson & Johnson, AstraZeneca et Sinopharm seront réceptionnés. Ces acquisitions réduiront donc les risques d’interruption du processus de vaccination.
La recherche de l’immunité collective serait plus efficace si elle est combinée au respect des mesures-barrières. D’autant plus que tous les vaccins anti-Covid-19 n’ont pas un taux d’efficacité de 100%. « Nous invitons les Sénégalais à se laver régulièrement les mains avec de l’eau et du savon ou avec du gel hydro-alcoolique, à respecter la distance physique et à porter le masque. Nous n’avons pas, pour le moment, un seul vaccin qui a un taux d’efficacité de 100 %. Le sujet qui ne respecte pas les mesures-barrières, court le risque de contracter le virus », argumente Dr. Ndiaye.
L’autre aspect à prendre en considération, aux yeux du Directeur de la Prévention, c’est la circulation des variants qui peuvent ne pas être sensibles aux vaccins homologués par l’Oms et en cours d’utilisation.
Eugène Kaly
Aucun effet néfaste en cas de retard de prise de la seconde dose
Le Sénégal n’a pas pu recevoir sa commande de doses du vaccin AstraZeneca à temps. L’information est donnée par le Directeur de la Prévention, Dr. El Hadji Mamadou Ndiaye. La raison invoquée : le plus grand producteur de ce vaccin, l’Inde, fait face à une explosion des contaminations et à l’urgence de satisfaire ses propres besoins.
« La commande du Sénégal qui devait venir au mois de mai a été reportée. Il devait y avoir un léger décalage. Il nous a été notifié alors qu’on pourrait avoir du retard dans l’administration de la deuxième dose. Mais ce retard n’a pas d’incidence sur l’efficacité vaccinale », a rassuré le Directeur de la Prévention. Par contre, il est déconseillé de prendre une seconde dose avant la date indiquée.