L'étudiante Seynabou Diémé et l'infirmier à la retraite, Christian Lamine Diène, âgé de 41 ans, ont comparu devant le Tribunal des flagrants délits de Dakar, pour répondre d'un délit d'avortement clandestin. L'affaire, qui a suscité de nombreux réactions, a mis en lumière les circonstances tragiques entourant la grossesse non désirée de Seynabou, aboutissant à un avortement à huit (8) mois de grossesse.
Les débats d'audience ont révélé que la mise en cause, soucieuse de sauvegarder son image auprès de sa famille, a cherché des moyens clandestins pour mettre fin à sa grossesse non désirée. Malheureusement, le jeune étudiante a fini aux urgences, attirant l’attention de la police. Arrêtée, Seynabou Diémé a été placé en garde-à -vue, le 10 octobre dernier. Cuisinée par les enquêteurs, elle a dénoncé l’infirmier.
Appréhendé et attrait à la barre, Christian Lamine Diène, a nié toute implication directe dans l'avortement, affirmant avoir uniquement prescrit des ovules pour des problèmes d'infection, moyennant la somme de 60.000 francs Cfa. Néanmoins, les preuves présentées devant le tribunal ont souligné la récidive de l'infirmier, qui avait déjà été condamné à une peine de trois (3) mois ferme, pour des actes similaires par le passé.
Le parquet a ainsi requis une peine de cinq ans de prison pour l'infirmier et un an ferme pour Seynabou Diémé, renseigne "L’Observateur". Malgré la plaidoirie de la défense en faveur d'une application clémente de la loi pénale, le tribunal a rendu son verdict, condamnant les deux prévenus à une peine de deux mois ferme.
PressAfrik
Les débats d'audience ont révélé que la mise en cause, soucieuse de sauvegarder son image auprès de sa famille, a cherché des moyens clandestins pour mettre fin à sa grossesse non désirée. Malheureusement, le jeune étudiante a fini aux urgences, attirant l’attention de la police. Arrêtée, Seynabou Diémé a été placé en garde-à -vue, le 10 octobre dernier. Cuisinée par les enquêteurs, elle a dénoncé l’infirmier.
Appréhendé et attrait à la barre, Christian Lamine Diène, a nié toute implication directe dans l'avortement, affirmant avoir uniquement prescrit des ovules pour des problèmes d'infection, moyennant la somme de 60.000 francs Cfa. Néanmoins, les preuves présentées devant le tribunal ont souligné la récidive de l'infirmier, qui avait déjà été condamné à une peine de trois (3) mois ferme, pour des actes similaires par le passé.
Le parquet a ainsi requis une peine de cinq ans de prison pour l'infirmier et un an ferme pour Seynabou Diémé, renseigne "L’Observateur". Malgré la plaidoirie de la défense en faveur d'une application clémente de la loi pénale, le tribunal a rendu son verdict, condamnant les deux prévenus à une peine de deux mois ferme.
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